Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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En écoutant le général, Ptitsine souriait et gardait l’air d’un homme qui va prendre son chapeau pour s’en aller; mais il ne s’y résolvait pas ou oubliait toujours sa résolution. Avant qu’on eût quitté la table, Gania avait brusquement cessé de boire et repoussé son verre loin de lui; un nuage avait assombri son visage. Quand on se leva, il s’approcha de Rogojine et s’assit à côté de lui. On aurait pu les croire dans les meilleurs termes. Rogojine, qui, au début, avait été plusieurs fois sur le point de filer à l’anglaise, se tenait maintenant assis immobile et tête baissée; lui aussi semblait avoir oublié ses velléités de fugue. De toute la soirée il n’avait pas bu une goutte de vin. Il était abîmé dans ses réflexions. Par moments il levait les yeux et dévisageait un à un tous les assistants. Maintenant son attitude donnait à penser qu’il différait son départ dans l’attente de quelque chose d’extrêmement important pour lui.
Le prince n’avait vidé que deux ou trois coupes; il était gai, sans plus. Quand il se leva de table, ses yeux rencontrèrent ceux d’Eugène Pavlovitch; il se rappela qu’il devait avoir une explication avec lui et sourit d’un air avenant. Eugène Pavlovitch lui fit un signe de tête et lui montra brusquement Hippolyte qui dormait; étendu sur le divan et sur lequel il fixait à ce moment un regard scrutateur.
– Dites-moi, prince, pourquoi ce gamin s’est-il glissé chez vous? fit-il à brûle-pourpoint et avec une expression si visible de dépit et même de haine que le prince en fut surpris.
– Je pense qu’il a un mauvais dessein en tête!
– J’ai remarqué, ou du moins il m’a semblé, Eugène Pavlovitch, répondit le prince, que vous vous intéressiez beaucoup à lui aujourd’hui; est-ce vrai?
– Ajoutez encore que, dans les circonstances particulières où je me trouve, j’ai autre chose en tête; aussi suis-je le premier étonné de n’avoir pu, de toute la soirée, détourner mes yeux de cette repoussante physionomie.
– Son visage est joli…
– Voilà! voilà, regardez! s’écria Eugène Pavlovitch en tirant le prince par le bras. – Voilà!
De nouveau le prince jeta sur son interlocuteur un regard ébahi.
V
Hippolyte, qui s’était soudain endormi sur le divan vers la fin de la dissertation de Lébédev, se réveilla en sursaut comme si quelqu’un lui avait donné une bourrade dans le côté. Il tressaillit, se mit sur son séant, regarda autour de lui et pâlit. À la vue de l’entourage, son visage exprima une certaine frayeur; mais lorsque la mémoire lui revint et qu’il eut ressaisi ses esprits, cette frayeur dégénéra presque en épouvante.
– Quoi, ils s’en vont? C’est fini? Tout est terminé? Le soleil est levé? demanda-t-il avec angoisse en saisissant le prince par la main, – Quelle heure est-il? Pour Dieu, dites-moi l’heure! J’ai dormi. Ai-je dormi longtemps? ajouta-t-il avec une expression voisine du désespoir, comme s’il avait manqué, en dormant, une affaire d’où dépendait pour le moins toute sa destinée.
– Vous avez dormi sept ou huit minutes, lui répondit Eugène Pavlovitch.
Hippolyte le regarda avidement et réfléchit quelques instants.
– Ah! seulement! Donc je…
Là-dessus il aspira l’air avec force comme s’il se sentait soulagé d’un poids extraordinaire. Il avait enfin compris que rien «n’était terminé», que l’aube n’avait pas encore lui, que l’assistance n’avait quitté la table que pour aller prendre une collation et que la seule chose qui eût cessé était le bavardage de Lébédev. Il sourit et ses pommettes se colorèrent de deux taches rouges, révélatrices de la phtisie.
– Quant à vous, Eugène Pavlovitch, vous avez même compté les minutes pendant que je dormais, lança-t-il d’un ton moqueur; – vous ne m’avez pas quitté des yeux toute la soirée, je m’en suis aperçu… Ah! Rogojine! Je viens de le voir en rêve, chuchota-t-il au prince en fronçant le sourcil et en montrant d’un signe de tête l’endroit de la table où était assis Parfione Sémionovitch. – Ah! oui, à propos, fit-il en sautant brusquement d’un sujet à l’autre, où est l’orateur, où est Lébédev? Il a donc fini son discours? De quoi a-t-il parlé? Est-il vrai, prince, que vous ayez dit un jour que la «beauté» sauverait le monde? Messieurs, s’écria-t-il en prenant toute la société à témoin, le prince prétend que la beauté sauvera le monde! Et moi je prétends que, s’il a des idées aussi folâtres, c’est qu’il est amoureux. Messieurs, le prince est amoureux; tout à l’heure, aussitôt qu’il est entré, j’en ai acquis la conviction. Ne rougissez pas, prince! vous me feriez pitié. Quelle beauté sauvera le monde? C’est Kolia qui m’a répété le propos… Vous êtes un fervent chrétien? Kolia dit que vous-même, vous vous donnez ce nom de chrétien.
Le prince le contempla attentivement et ne répliqua point.
– Vous ne me répondez pas? Vous pensez peut-être que je vous aime beaucoup, ajouta à l’improviste Hippolyte, comme si cette réflexion lui échappait.
– Non, je ne pense pas cela. Je sais que vous ne m’aimez pas.
– Comment! Même après ce qui s’est passé hier! Ai-je été sincère avec vous hier?
– Je savais, hier aussi, que vous ne m’aimiez pas.
– Vous voulez dire que c’est parce que je vous envie, parce que je vous jalouse? Vous l’avez toujours cru et vous le croyez encore, mais… pourquoi vous parler de cela? Je veux boire encore du champagne; Keller, versez-m’en.
– Il ne faut plus boire, Hippolyte; je ne vous laisserai pas…
Et le prince éloigna la coupe de lui.
– C’est vrai, après tout… acquiesça-t-il immédiatement d’un air songeur; ils diraient sans doute que… mais que m’importe ce qu’ils diraient! N’est-ce pas, voyons? Qu’ils disent ensuite ce qu’ils voudront, n’est-ce pas, prince? Et que nous chaut, à nous tous tant que nous sommes, ce qui sera après?… Au reste je sors d’un songe. Quel affreux songe j’ai fait! c’est seulement maintenant que je me le rappelle. Je ne vous souhaite pas de pareils rêves, prince, bien qu’effectivement je ne vous aime peut-être guère. D’ailleurs, si on n’aime pas quelqu’un, ce n’est pas une raison pour lui vouloir du mal, n’est-il pas vrai? Mais pourquoi fais-je toutes ces questions? Pourquoi toutes ces interrogations? Donnez-moi votre main, je vous la serrerai bien fort; voilà, comme cela… Vous m’avez quand même tendu la main. Donc vous sentez que je vous la serre sincèrement… Soit, je ne boirai plus. Quelle heure est-il? Inutile de me le dire, d’ailleurs; je le sais. L’heure a sonné. Le moment est venu. Eh quoi? on sert la collation dans ce coin? Alors cette table est libre? Parfait! Messieurs, je… Tout ce monde n’écoute même pas… J’ai l’intention de lire un article, prince, la collation est certainement plus intéressante, mais…
Brusquement et de la manière la plus inattendue il tira de sa poche de côté un large paquet de format administratif, scellé d’un grand cachet rouge, et le posa devant lui sur la table.
Ce geste imprévu produisit son effet sur la société, qui était mûre, mais… pas pour une lecture. Eugène Pavlovitch se leva de sa chaise en sursaut; Gania se rapprocha vivement de la table; Rogojine fit de même, mais avec la moue dégoûtée et maussade de l’homme qui sait de quoi il retourne. Lébédev, qui se trouvait près de là, s’avança avec un regard fouinard et se mit à examiner le paquet en essayant d’en deviner le contenu.
– Qu’est-ce que vous avez là? demanda le prince d’un ton inquiet.
– Aux premières lueurs du soleil je me coucherai, prince; je l’ai dit; parole d’honneur, vous verrez! s’écria Hippolyte. Mais… mais… est-ce que vous me croyez hors d’état de décacheter ce paquet? ajouta-t-il en jetant autour de lui un regard de défi qui paraissait s’adresser à tout le monde sans distinction.
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