Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II
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«J’ai été très surpris quand le prince a deviné que j’avais des cauchemars; il a dit, à la lettre, qu’à Pavlovsk «les effets de ma surexcitation et mes rêves» changeraient. Pourquoi a-t-il parlé de mes rêves? Ou il est médecin, ou c’est un esprit d’une pénétration extraordinaire, capable de deviner bien des choses. (Mais que, tout compte fait, il soit un «idiot», cela n’offre pas de doute.) Juste avant son arrivée, je venais de faire un joli rêve en vérité (comme j’en fais maintenant des centaines). Je m’étais endormi une heure, je crois, avant sa visite et je me voyais dans une chambre qui n’était pas la mienne. Elle était plus grande et plus haute, mieux meublée, claire; le mobilier se composait d’une armoire, d’une commode, d’un divan et de mon lit, qui était long et large, avec une couverture verte en soie piquée. Dans cette chambre j’aperçus un animal effrayant, une sorte de monstre. Il ressemblait à un scorpion, mais ce n’était pas un scorpion; c’était quelque chose de plus repoussant et de bien plus hideux. Je crus voir une sorte de mystère dans le fait qu’il n’existait point d’animaux de ce genre dans la nature et qu’il en était néanmoins apparu un exprès chez moi. Je l’examinai à loisir: c’était un reptile brun et squameux, long d’environ quatre verchoks [18]; sa tête avait la grosseur de deux doigts, mais son corps s’amincissait graduellement vers la queue, dont le bout n’avait pas plus d’un dixième de verchok d’épaisseur. À un verchok de la tête deux pattes se détachaient de part et d’autre du tronc, avec lequel elles formaient un angle de quarante-cinq degrés, si bien que, vu de haut, l’animal prenait l’aspect d’un trident. Je ne vis pas très distinctement sa tête, mais j’y remarquai deux petites tentacules très courtes et également brunes qui ressemblaient à deux grosses aiguilles. On retrouvait deux petites tentacules identiques au bout de la queue et à l’extrémité de chaque pattes; soit huit en tout. Cette bête courait très vite à travers la chambre en s’appuyant sur ses pattes et sa queue; pendant sa course, son corps et ses pattes se tordaient comme des serpents avec une prodigieuse vélocité malgré sa carapace; c’était une chose affreuse à voir. J’avais une peur atroce que l’animal ne me piquât, car on m’avait dit qu’il était venimeux. Mais ce qui me tourmentait le plus, c’était de savoir qui l’avait envoyé dans ma chambre, quel dessein on poursuivait contre moi et que cachait ce mystère. La bête se dissimulait sous la commode, sous l’armoire, et se réfugiait dans les coins. Je m’assis sur une chaise et repliai mes jambes sous moi. L’animal traversa prestement la chambre en diagonale et disparut quelque part près de ma chaise. Je le cherchai des yeux avec épouvante, mais, comme j’étais assis les jambes ramenées sous le corps, j’espérais qu’il ne grimperait pas après la chaise. Tout à coup, j’entendis un léger crépitement derrière moi, non loin de ma nuque. Je me retournai et vis le reptile qui grimpait le long du mur; il se trouvait déjà à la hauteur de ma tête et frôlait même mes cheveux avec sa queue qui tournait et ondulait avec une agilité extrême. Je fis un bond et le monstre disparut. Je n’osais me mettre au lit, de peur qu’il ne se glissât sous l’oreiller. Ma mère et je ne sais quelle autre personne de sa connaissance entrèrent alors dans la chambre. Elles se mirent à donner la chasse au reptile. Elles étaient plus calmes que moi et ne manifestaient même aucune frayeur, mais n’y comprenaient rien. Soudain le monstre réapparut; il rampait cette fois d’un mouvement très lent comme s’il avait une intention particulière; ses nonchalantes contorsions lui donnaient un air encore plus repoussant; il traversa de nouveau la chambre comme la première fois, se dirigeant vers le seuil. À ce moment ma mère ouvrit la porte et appela Norma, notre chienne; c’était un énorme terre-neuve au poil noir et frisé; il y a cinq ans qu’elle est morte. Elle se précipita dans la chambre et s’arrêta comme pétrifiée en face du reptile, qui, lui aussi, cessa d’avancer mais continua à se tordre et à frapper le plancher de ses pattes et de l’extrémité de sa queue. Les animaux sont inaccessibles, si je ne me trompe, aux terreurs mystiques; mais à ce moment il me sembla qu’il y avait quelque chose de tout à fait étrange et de mystique dans l’épouvante de Norma; c’était à croire qu’elle devinait, comme moi, dans cet animal une apparition fatale et mystérieuse. Elle recula lentement tandis que le reptile s’avançait prudemment et à pas comptés; il avait l’air de se disposer à sauter sur elle pour la piquer. Mais en dépit de sa frayeur et bien qu’elle tremblât de tous ses membres, Norma fixait sur l’animal des yeux pleins de rage. À un moment donné, elle découvrit progressivement ses redoutables crocs, ouvrit son énorme gueule rouge, prit son élan et se jeta résolument sur le monstre qu’elle happa. La bête fit, semble-t-il, un violent effort pour se dégager, car Norma dut la ressaisir et cette fois au vol. À deux reprises elle l’engloutit dans sa gueule, la tenant toujours en l’air comme si elle voulait l’avaler. La carapace craqua sous ses dents; la queue et les pattes de l’animal dépassaient et s’agitaient d’une manière effroyable. Brusquement Norma poussa un hurlement plaintif; le reptile avait malgré tout réussi à lui piquer la langue. En geignant de douleur la chienne desserra les crocs. Je vis alors dans sa gueule le reptile à moitié broyé qui continuait à se débattre; de son corps mutilé coulait sur la langue de la chienne un liquide blanc et abondant semblable à celui qui sort d’un cafard quand on l’écrase… C’est à ce moment que je m’éveillai et que le prince entra.»
Hippolyte interrompit subitement sa lecture comme sous l’empire d’une sorte de confusion.
– Messieurs, dit-il, je n’ai pas relu cet article et il me semble, je l’avoue, que j’ai écrit bien des choses inutiles. Ce rêve…
– C’est la vérité, s’empressa d’observer Gania.
– Je conviens qu’il y a là trop d’impressions personnelles, je veux dire: se rapportant exclusivement à ma personne…
En proférant ces mots Hippolyte paraissait exténué; il essuyait avec son mouchoir la sueur de son front.
– Oui! monsieur, vous vous intéressez par trop à vous-même, fit Lébédev d’une voix sifflante.
– Mais, messieurs, encore une fois, je ne force personne; ceux qui ne veulent pas m’écouter peuvent se retirer.
– Il chasse les gens… de la maison d’autrui, marmonna Rogojine sur un ton à peine perceptible.
– Et si nous nous levions tous pour nous en aller? fit inopinément Ferdistchenko, qui jusque-là n’avait pas osé hausser la voix.
Hippolyte baissa soudain les yeux et saisit son manuscrit. Mais il redressa aussitôt la tête; ses prunelles brillaient, deux taches rouges coloraient ses joues; il regarda fixement Ferdistchenko:
– Vous ne m’aimez pas du tout, dit-il.
Des rires éclatèrent, mais la majorité n’y fit point écho. Hippolyte rougit affreusement.
– Hippolyte, dit le prince, ramassez votre manuscrit et donnez-le-moi; allez vous coucher, ici dans ma chambre. Nous causerons avant de nous endormir et nous reprendrons demain la conversation, mais à condition que vous ne reveniez pas sur ces feuilles. Voulez-vous?
– Est-ce possible? fit Hippolyte en lui jetant un regard de réelle surprise. – Messieurs, s’écria-t-il dans un nouvel accès d’excitation fébrile, il s’agit d’un sot épisode où je n’ai pas su garder contenance. Je n’interromprai plus ma lecture. Que celui qui veut écouter, écoute…
Il avala en hâte une gorgée d’eau, s’accouda prestement à la table pour échapper aux regards et reprit avec obstination sa lecture. Sa confusion ne tarda d’ailleurs pas à se dissiper…
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