Fedor Dostoïevski - L’Idiot. Tome II

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L’Idiot. Tome II: краткое содержание, описание и аннотация

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Ce roman, l'un des livres phare de Dostoïevski, reprend le credo de l'auteur: un homme profondément bon répand, tel le Christ, la lumière autour de lui. Il découvre, à Saint-Pétersbourg, une société cupide et hypocrite et s'il parvient à révéler le bien chez chacun c'est au prix d'une lutte permanente contre le mal.

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Le prince remarqua qu’il tremblait de tous ses membres. Il prit la parole au nom de l’assistance.

– Aucun de nous n’a cette pensée. Pourquoi nous l’attribuez-vous et croyez-vous que… Quelle drôle d’idée de vouloir nous faire une lecture! Qu’avez-vous là, Hippolyte?

– Qu’est-ce que c’est? Qu’est-ce qui lui prend encore? demandait-on autour de lui. Tous s’approchèrent: quelques-uns mangeaient déjà. Le paquet et son cachet rouge attiraient les convives comme un aimant.

– C’est ce que j’ai écrit moi-même hier, aussitôt après vous avoir donné ma parole que je viendrais m’installer chez vous, prince. J’y ai passé toute la journée d’hier, puis la nuit; je l’ai terminé ce matin. Avant le petit jour, j’ai fait un rêve…

– Ne vaut-il pas mieux remettre cela à demain.? interrompit timidement le prince.

– Demain «il n’y aura plus de temps», repartit Hippolyte avec un ricanement convulsif. Au demeurant n’ayez aucune crainte, la lecture prendra quarante minutes ou, au plus, une heure… Et voyez l’intérêt que tout le monde y porte: chacun s’approche, chacun regarde mon cachet. Si je n’avais pas mis cet article sous pli cacheté, il n’aurait éveillé aucune curiosité. Ha! ha! Voilà l’attrait du mystère! Décachetterai-je ou non, messieurs? s’écria-t-il en riant de son rire singulier et en dardant sur l’auditoire des yeux étincelants. Mystère! mystère! Vous rappelez-vous, prince, qui a annoncé qu’«il n’y aurait plus de temps»? C’est l’Ange immense et puissant de l’Apocalypse.

– Mieux vaut ne pas lire, s’exclama brusquement Eugène Pavlovitch avec un air d’inquiétude tel que beaucoup de personnes en furent frappées.

– Ne lisez pas! s’écria également le prince, en posant la main sur le paquet.

– Comment, lire maintenant? Mais on va souper, observa quelqu’un.

– Un article? C’est sans doute pour une revue? demanda un autre.

– Il est peut-être ennuyeux? ajouta un troisième.

– Mais de quoi donc s’agit-il? questionnèrent les autres.

Le geste d’appréhension du prince avait effrayé Hippolyte lui-même.

– Alors,… on ne lit pas? lui chuchota-t-il d’un ton craintif, tandis qu’un sourire grimaçant contractait ses lèvres bleuies. – On ne lit pas? murmura-t-il en scrutant autour de lui tous les yeux et tous les visages, et en cherchant à s’attacher les gens, comme tout à l’heure, avec un avide besoin d’épanchement. Vous… avez peur? demanda-t-il en se tournant de nouveau vers le prince.

– Peur de quoi? répliqua celui-ci dont la physionomie s’altérait de minute en minute.

– Quelqu’un aurait-il une pièce de vingt kopeks? fit soudain Hippolyte en bondissant comme si on l’avait arraché de sa chaise; une menue monnaie quelconque?

– Voilà! dit aussitôt Lébédev en tendant une pièce; l’idée que le malade avait perdu la tête venait de s’emparer de son esprit.

– Véra Loukianovna! appela précipitamment Hippolyte; prenez cette pièce et jetez-la sur la table: pile ou face? Si c’est pile, on lira!

Véra regarda avec effroi la monnaie, puis Hippolyte, puis bon père et, levant la tête avec l’idée qu’elle ne devait pas regarder la pièce, elle lança celle-ci sur la table d’un geste gauche. C’était pile.

– Il faut lire! murmura Hippolyte comme écrasé sous le décret du sort; il n’aurait pas été plus pâle s’il avait entendu son arrêt de mort. – D’ailleurs, s’écria-t-il en frissonnant après une demi-minute de silence, qu’est-ce à dire? Se peut-il que je vienne de jouer ma destinée?

Il jeta sur l’assistance un regard circulaire où se traduisait le même désir de s’épancher et de quémander l’intérêt; puis, se tournant brusquement vers le prince, il s’écria avec un accent de sincère étonnement.

– Voici un étrange trait de psychologie… un trait incompréhensible, prince! répéta-t-il en s’animant et du ton d’un homme qui se ressaisit; – notez cela et rappelez-vous-le, puisque vous recueillez, paraît-il, des documents sur la peine de mort… On me l’a dit, ha! ha! Oh Dieu! quel absurde non-sens!

Il s’assit sur le divan, s’appuya des deux coudes sur la table et se prit la tête entre les mains.

– Quelle honte, même!… poursuivit-il. Mais que m’importe que ce soit honteux? Et, relevant aussitôt la tête, il parut obéir à une résolution soudaine: Messieurs! messieurs, je décachette mon paquet, je… je ne force d’ailleurs personne à écouter!

Les mains tremblantes d’émotion, il décacheta le paquet et en tira quelques feuilles de papier à lettre couvertes d’une fine écriture, qu’il plaça devant lui et se mit à déplisser.

– Mais qu’est-ce là? qu’y a-t-il? Que va-t-on lire? murmurèrent plusieurs assistants d’un air sombre. D’autres gardaient le silence, mais tous s’étaient assis et observaient la scène avec curiosité. Peut-être s’attendaient-ils en effet à un événement extraordinaire. Véra s’était accrochée à la chaise de son père et avait une telle peur qu’elle retenait ses larmes avec peine. Kolia n’était guère moins effrayé. Lébédev, qui était déjà assis, se releva subitement, prit les bougies et les rapprocha d’Hippolyte pour que celui-ci vît plus clair en lisant.

– Messieurs, c’est… vous allez voir tout de suite ce que c’est, ajouta, on ne sait trop pourquoi, Hippolyte; et sans transition il commença à lire: «Explication indispensable». Épigraphe: Après moi le déluge [15]Au diable! s’exclama-t-il sur le ton d’un homme qui vient de se brûler: comment ai-je pu placer sérieusement une aussi sotte épigraphe?… Écoutez, messieurs!… je vous assure que tout cela n’est, peut-être, au bout du compte, qu’une affreuse bagatelle! Ce sont seulement quelques pensées à moi… Si vous croyez qu’il y a là quelque chose de mystérieux ou… de défendu… en un mot…

– Vous feriez mieux de lire sans préambule, interrompit Gania.

– Il cherche un biais! ajouta un autre.

– Voilà bien du bavardage! lança Rogojine qui jusque-là était resté muet.

Hippolyte le regarda tout à coup; au moment où leurs yeux se croisèrent, Rogojine eut un sourire amer et fielleux, puis articula ces paroles étranges:

– Ce n’est pas ainsi qu’il faut se comporter en cette affaire, mon garçon, non…

Certes, personne ne comprit ce que Rogojine voulait dire. Mais sa phrase fit sur l’assistance une impression plutôt singulière: la même idée parut effleurer tous les esprits. Sur Hippolyte, l’effet de cette phrase fut terrible: il se mit à trembler si fort que le prince fut sur le point de lui tendre la main pour l’empêcher de tomber; et il aurait certainement poussé un cri si la voix ne lui était restée dans le gosier. Il fut une minute entière sans pouvoir articuler un mot. Il respirait péniblement et ne quittait pas Rogojine des yeux. Enfin, reprenant son haleine au prix des plus grands efforts, il proféra:

– Alors c’est vous… c’est vous qui étiez… vous…

– Qui étais quoi? Que veux-tu dire? répliqua Rogojine avec l’air de ne pas comprendre.

Mais Hippolyte devint tout rouge et, emporté par une sorte de rage subite, il lança d’une voix cassante et brutale.

– C’est vous qui êtes venu chez moi la semaine dernière, de nuit, après une heure, le lendemain de cette matinée où j’étais allé vous voir. C’est vous! Avouez-le: c’est vous?

– La semaine dernière, de nuit? Est-ce que tu n’as pas perdu le sens, mon garçon?

Le «garçon» se tut encore un instant, porta l’index à son front et eut l’air de se recueillir. Mais sous son pâle sourire, dont la peur faisait un rictus, perça soudain une expression de ruse et même de triomphe.

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