Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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– Est-ce mal?

Il y avait dans son sourire de l’espièglerie enfantine. Vinicius la contempla, ravi, et lui répondit:

– C’est mal pour mes yeux, qui voudraient ne voir que toi jusqu’à la mort.

Puis, il se tourna vers Ursus et dit:

– Ursus, veille sur elle comme sur la prunelle de tes yeux, car elle n’est plus seulement ta domina , mais aussi la mienne.

Sur ces mots, il saisit la main de la jeune fille et la porta à ses lèvres, devant la foule stupéfaite de voir un augustan de marque accorder un pareil témoignage de respect à une jeune fille vêtue presque comme une esclave.

– Porte-toi bien!…

Et il rejoignit rapidement l’escorte de César, qui avait pris de l’avance.

L’Apôtre Pierre le bénit d’un signe de croix imperceptible et le brave Ursus se mit à faire son éloge, heureux que sa jeune maîtresse l’écoutât avec avidité et le regardât avec reconnaissance.

Le cortège s’éloignait, noyé dans un nuage de poussière dorée; mais l’Apôtre Pierre et ses compagnons le suivirent encore longtemps des yeux, jusqu’au moment où Demas le meunier, celui-là même chez qui Ursus travaillait la nuit, s’approcha d’eux.

Il baisa la main de l’Apôtre, le priant de venir avec ses compagnons se réconforter chez lui; il ajouta qu’il demeurait près de l’Emporium et qu’ils devaient être fatigués et avoir faim, car ils avaient passé la plus grande partie de la journée à la porte de la ville.

L’Apôtre consentit, et ils prirent chez Demas un peu de nourriture et de repos; puis, le soir venu, ils regagnèrent le Transtévère. Désirant franchir le fleuve au Pont Émilien, ils passèrent par le Clivus Publicus, qui coupait la colline de l’Aventin entre le temple de Diane et celui de Mercure. De cette éminence, l’Apôtre Pierre contemplait les édifices voisins et ceux qui s’estompaient dans le lointain. Et, dans un profond silence, il songeait à l’immensité et à la puissance de cette ville, où il venait enseigner la parole divine. Jusqu’à ce jour, il avait bien, dans les pays qu’il avait parcourus, rencontré la puissance romaine et les légions, mais ce n’étaient là que des membres épars de cette force qui, aujourd’hui et pour la première fois, semblait se personnifier à ses yeux sous les traits de César. Cette ville immense, vorace et féroce, licencieuse, pourrie jusqu’à la moelle et en même temps inébranlable dans sa force extraordinaire, ce César, assassin de son frère, de sa mère et de sa femme, traînant derrière lui toute une chaîne de crimes, chaîne aussi longue que celle de ses courtisans, ce débauché et ce bouffon, maître de trente légions et, par elles, de l’univers, ces courtisans couverts d’or et de pourpre, incertains du lendemain et quand même plus puissants que des rois, tout cela lui apparut comme le royaume infernal du mal et de l’iniquité. En son cœur simple, il s’étonna que Dieu eût confié la terre à ce Satan monstrueux pour qu’il la pétrît, la bouleversât, la foulât aux pieds, en exprimât des larmes et du sang, pour qu’il la déchirât comme un ouragan, la brûlât comme la flamme.

Ces pensées émurent son cœur d’apôtre et, s’adressant à son Maître, il murmura en lui-même: «Seigneur, que ferai-je en face de cette ville où tu m’as envoyé? À elle appartiennent les mers et les continents, les animaux terrestres et les créatures qui peuplent les ondes, et tous les autres royaumes avec leurs cités. Trente légions la protègent. Et moi, Seigneur, je ne suis qu’un pêcheur des bords du lac. Que ferai-je? Et comment pourrai-je triompher du mal?»

Il releva vers le ciel sa tête branlante aux cheveux blancs et pria, appelant du fond de son cœur, en sa peine et son trouble, le Maître Divin.

La voix de Lygie interrompit sa prière:

– On dirait que la ville entière est en feu!…

En effet, c’était un étrange coucher de soleil. Son disque énorme était déjà à demi caché derrière le Mont Janicule et toute la voûte céleste était comme embrasée.

De l’endroit où ils se trouvaient, ils découvraient un vaste espace. Vers la droite se dressait le Circus Maximus; par-derrière s’étageaient les palais du Palatin, et en face d’eux, par-delà le Forum Boarium et le Vélabrum, le sommet du Capitole couronné par le temple de Jupiter. Les murs, les colonnes et le faîte des temples étaient noyés d’or et de pourpre. Les parties visibles du fleuve semblaient rouler du sang. Et plus le soleil s’enfonçait derrière le Mont, plus le ciel devenait rouge et paraissait refléter la lueur d’un incendie. Et cette lueur augmentait, s’élargissait, enveloppant enfin les sept collines et s’épandant sur tous les environs.

– On dirait que la ville est en feu, – répéta Lygie.

Et Pierre, se couvrant les yeux de sa main, répondit:

– La colère de Dieu est suspendue sur elle.

Chapitre XXXVII.

VINICIUS À LYGIE:

«Je t’adresse cette lettre par l’esclave Phlégon, qui est chrétien; c’est donc, ma chérie, un de ceux qui obtiendront leur liberté de tes mains. C’est un vieux serviteur de notre famille et je puis écrire par son intermédiaire sans craindre que ma lettre tombe en d’autres mains. Je t’écris de Laurentum, où nous nous sommes arrêtés à cause de la chaleur. Othon possédait ici une magnifique villa dont jadis il a fait don à Poppée et, bien que divorcée depuis, celle-ci a trouvé bon de conserver cet agréable cadeau… Quand, des femmes qui m’entourent à présent, je reporte ma pensée vers toi, il me semble que les pierres de Deucalion ont dû produire des espèces humaines tout à fait différentes: tu appartiens, toi, à celle qui naquit du cristal. Je t’admire et je t’aime de toute mon âme, si bien que je voudrais ne te parler que de toi et qu’il me faut faire un effort pour te raconter notre voyage, ce que je deviens, et pour te donner des nouvelles de la cour.

«Ainsi donc, César a été l’hôte de Poppée, qui, en secret, avait fait préparer une réception somptueuse. Parmi les convives, peu d’augustans: mais Pétrone et moi étions invités. Après le déjeuner, nous nous sommes promenés sur la mer, aussi calme que si elle eût été endormie, et bleue comme tes yeux, ma divine. Nous ramions nous-mêmes, car, à coup sûr, l’Augusta était flattée d’être servie par des personnages consulaires ou par leurs fils. César, en toge de pourpre, debout près du gouvernail, chantait en l’honneur de la mer un hymne qu’il avait composé la nuit précédente et dont il avait fait la musique avec Diodore. Sur d’autres barques se faisaient entendre des esclaves indiennes, expertes à jouer des conques marines; autour de nous émergeaient de nombreux dauphins, comme réellement attirés par la musique des gouffres d’Amphitrite. Et moi, sais-tu ce que je faisais? Je pensais à toi, et je soupirais après toi, et j’aurais voulu prendre cette mer, cette claire journée, cette musique, tout cela, et te le donner à toi. Veux-tu qu’un jour nous allions habiter au bord de la mer, loin de Rome, mon Augusta? Je possède en Sicile une terre, avec une forêt d’amandiers qui, au printemps, se couvrent de fleurs roses et descendent si près de la mer que les extrémités de leurs branches touchent à l’eau. Là, je t’aimerai, je pratiquerai cette doctrine que m’enseignera Paul: je sais déjà qu’elle ne s’oppose ni à l’amour, ni au bonheur. Veux-tu?… Mais, avant que me répondent tes lèvres adorées, je continue à te raconter ce qui s’est passé dans la barque.

«À quelque distance du rivage, nous aperçûmes devant nous une voile et aussitôt on se mit à discuter: était-ce une simple barque de pécheur, ou bien un navire d’Ostie? Je devinai le premier et alors l’Augusta déclara qu’il n’y avait rien de caché pour mes yeux; puis soudain, se couvrant le visage de son voile, elle me demanda si je la reconnaîtrais ainsi. Pétrone répondit aussitôt qu’il suffit d’un nuage pour que le soleil lui-même devienne invisible; mais Poppée, feignant de plaisanter, repartit que l’amour seul pourrait aveugler une vue aussi perçante et, nommant différentes dames de la cour, elle me questionna, pour savoir qui j’aimais. Mes réponses étaient calmes, mais, à la fin, elle prononça aussi ton nom: en même temps elle découvrait son visage et ses regards étaient méchants et scrutateurs. Je suis vraiment reconnaissant à Pétrone d’avoir fait pencher la barque à ce moment, ce qui détourna de moi l’attention générale: car si des paroles malveillantes et ironiques avaient été prononcées à ton sujet, j’eusse difficilement résisté à l’envie de fracasser de ma rame la tête de cette femme perverse et mauvaise… Tu te souviens, n’est-ce pas, de ce que je t’ai raconté la veille de mon départ, dans la maison de Linus, touchant mon aventure de l’étang d’Agrippa?

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