Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Le trajet jusqu’à Antium n’était ni long, ni pénible; dans cette cité, où se voyaient des palais et des villas magnifiques, on pouvait trouver tout ce qu’exigeaient non seulement le confort, mais le luxe le plus raffiné de cette époque. Néanmoins, César avait coutume d’emporter en voyage toutes les choses parmi lesquelles il aimait à vivre, depuis les instruments de musique et les objets usuels, jusqu’à des statues et des mosaïques qu’on installait durant les haltes, si courtes fussent-elles. Aussi, dans ses déplacements, était-il accompagné d’une armée entière de serviteurs, outre les escortes de prétoriens et les augustans, dont chacun traînait derrière lui une longue suite d’esclaves.

Ce jour-là, dès l’aube, des bergers de la Campanie, au visage hâlé et aux jambes enveloppées de peaux de bouc, avaient amené cinq cents ânesses destinées à fournir le lait nécessaire au bain de Poppée quand, le lendemain, elle arriverait à Antium. Avec des rires et des cris de joie, la populace regardait, dans la poussière tourbillonnante, le balancement des longues oreilles de ce troupeau, et elle écoutait avec satisfaction le claquement des fouets et les cris stridents des pâtres.

Après le passage du troupeau, une nuée de jeunes serviteurs envahit la route pour la balayer et la joncher de fleurs et d’aiguilles de pin. Dans la foule, on répétait avec fierté que toute la route, jusqu’à Antium, serait ainsi semée de fleurs recueillies dans les jardins privés, dans toute la campagne avoisinante, et même achetées très cher aux marchandes de la Porta Migionis. À mesure que la matinée s’avançait, la foule devenait plus dense. Quelques-uns avaient amené leur famille et, pour tuer le temps, ils étalaient des vivres sur les pierres destinées au nouveau sanctuaire de Cérès et déjeunaient en plein air. Çà et là s’étaient formés des groupes dont les premiers rangs étaient occupés par ceux qui jouissaient de plus d’expérience. On y pérorait sur le départ de César, sur ses voyages passés et sur les voyages en général. À ce propos, des marins et des vétérans contaient merveille de pays dont ils avaient entendu parler au cours de leurs expéditions lointaines et que nul pied romain n’avait foulés. Des citadins, qui oncques n’avaient dépassé la Voie Appienne, écoutaient bouche bée de fabuleux récits sur l’Inde et l’Arabie, sur cet îlot d’un archipel breton, hanté par les esprits, où Briarée enchaîna Saturne endormi, sur les contrées hyperboréennes, sur les mers de glace, sur la façon dont mugit l’Océan quand le soleil plonge en ses profondeurs. Tous ces récits trouvaient créance auprès de la foule, voire même auprès d’hommes comme Pline et Tacite. On racontait aussi que le navire qui attendait la visite de César transportait du blé pour deux ans, sans compter quatre cents passagers, autant d’équipage et quantité de bêtes féroces destinées au Cirque pour les jeux estivaux. D’où l’enthousiasme pour César, qui non seulement nourrissait son peuple, mais aussi l’amusait. Un chaleureux accueil attendait Néron.

Cependant apparut l’escadron des cavaliers numides de la garde prétorienne, vêtus de jaune et ceints de rouge; d’énormes boucles d’oreilles jetaient un reflet doré sur leurs faces noires et les pointes de leurs lances de bambous scintillaient au soleil comme des flammes. La foule se tassait, pour voir de plus près; mais des prétoriens à pied vinrent former la haie de chaque côté de la porte, afin de maintenir la voie libre. Et le défilé commença.

D’abord des chariots où s’empilaient des tentes rouges, violettes, blanches, celles-ci en neigeux tissus brodés de fils d’or, des tapis d’Orient, des tables de cyprès, des dalles de mosaïque, des ustensiles de cuisine, des cages renfermant des oiseaux rapportés de l’Orient, du Midi et du Couchant et dont les cervelles et les langues devaient être servies sur la table impériale, des amphores de vin, des paniers de fruits. Mais les objets qui risquaient de se détériorer sur les chariots étaient transportés à pied: il y avait une troupe de porteurs pour les ustensiles et les statuettes en bronze corinthien, une autre pour les vases étrusques, une autre pour les vases grecs et une autre encore pour les vases d’or, d’argent, ou de verre d’Alexandrie. De petits détachements de prétoriens, à pied ou à cheval, séparaient les groupes de porteurs et chaque groupe était surveillé par des gardiens armés de fouets dont les lanières se terminaient par des balles de plomb ou de fer. Ce cortège d’esclaves, portant avec attention et respect les précieux objets, semblait quelque solennelle procession religieuse, dont le caractère se dessina davantage lorsque vinrent les instruments de musique de César et de ses courtisans: harpes, luths grecs, luths hébraïques ou égyptiens, lyres, phormynx, cithares, flûtes, buccins, cymbales. À voir cette multitude d’instruments éclatants d’or, de bronze, de pierreries et de nacre, on eût pu croire que c’était Apollon ou Bacchus qui s’en allaient parcourir le monde. Puis apparurent, sur de splendides carruques, les acrobates, les danseurs, les danseuses, pittoresquement groupés, le thyrse à la main. Venaient ensuite les esclaves destinés aux jeux voluptueux: de jeunes garçons et des fillettes, cueillis en Grèce et en Asie Mineure, aux longs cheveux bouclés ramassés dans des résilles d’or, au visage merveilleux, mais enduit d’une épaisse couche de fard, de peur que leur teint délicat fût brûlé par le vent de la Campanie.

Puis c’était un nouveau bataillon de prétoriens, Sicambres géants, barbus, aux cheveux blonds ou roux; devant eux, les porte-étendard, les imaginarii , haussaient les aigles romaines, les panneaux commémoratifs, les statuettes des dieux de la Germanie et de Rome et les bustes de César. Sous leurs peaux et leurs cuirasses saillaient leurs bras hâlés, vraies machines de guerre, aptes à supporter le pesant attirail de cette arme. La terre tremblait sous leurs pas cadencés, et eux, sûrs de leur force, qu’ils eussent pu tourner contre César lui-même, regardaient de haut la populace, oubliant que nombre d’entre eux étaient aussi en loques quand ils étaient arrivés dans cette ville. Mais il n’y en avait là qu’une poignée infime, le gros des forces prétoriennes étant demeuré dans ses casernes pour maintenir l’ordre dans la ville.

Derrière les Sicambres venaient les lions et les tigres de Néron, harnachés pour être attelés aux chars quand il lui plaisait d’imiter Dionysos. Des Hindous et des Arabes les conduisaient avec des laisses d’acier tellement surchargées de fleurs qu’on eût dit des guirlandes; et les fauves, domptés par d’habiles bestiaires, regardaient la foule, de leurs yeux glauques et somnolents, soulevant par instants leur tête énorme pour humer le relent des corps humains et se pourlécher les lèvres de leur langue rugueuse.

Puis suivaient des litières et des chars impériaux, petits ou grands, dorés ou pourpres, incrustés d’ivoire, de perles, ou scintillant de pierres précieuses, et un détachement de prétoriens, équipés à la romaine, uniquement composé de volontaires d’Italie [10], un gros d’esclaves élégants et d’éphèbes, et enfin César, dont les cris de la foule signalaient l’approche.

Parmi la populace se trouvaient aussi l’Apôtre Pierre, qui voulait voir Néron au moins une fois en sa vie, Lygie, le visage dissimulé sous un voile épais, et Ursus, dont la force était pour la jeune fille une garantie au milieu de cette foule licencieuse.

Le Lygien alla chercher un bloc destiné à la construction du sanctuaire et l’apporta à l’Apôtre, pour qu’il pût mieux voir le défilé. Tout d’abord, la foule murmura contre Ursus, qui écartait ses vagues, comme un navire; mais quand il eut, à lui seul, soulevé ce bloc que quatre des plus forts parmi les assistants n’eussent pu remuer, les murmures cessèrent pour faire place à l’approbation, et les cris de Macte [11] ! retentirent de tous côtés.

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