Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Ayant ainsi parlé, l’Apôtre porta les mains à son front et se tut, ne voulant pas continuer son récit avant d’avoir consulté ses souvenirs.

Alors, Ursus, n’y pouvant tenir, se leva brusquement, secoua le feu avec une telle violence que les étincelles jaillirent en pluie d’or, et s’écria:

– Tant pis, quoi qu’il dût en advenir… moi, j’aurais…

Lygie l’interrompit en posant un doigt sur ses lèvres. On entendit haleter le Lygien, car l’indignation grondait dans son âme; bien que toujours prêt à baiser les pieds de l’Apôtre, il ne pouvait, en sa conscience, approuver cette conduite. Si, en sa présence, quelqu’un eût porté la main sur le Sauveur, ou s’il eût été avec Lui, cette nuit-là, oh! alors: soldats, serviteurs des prêtres, toute la valetaille, il eût tout mis en pièces! Ses yeux s’emplissaient de larmes, provoquées par le chagrin et par une lutte sourde en lui-même: d’une part, il eût défendu le Sauveur, il eût appelé à son aide les Lygiens, qui sont tous braves; mais, d’autre part, il Lui eût désobéi, et eût ainsi empêché la rédemption du monde.

Tel était le motif de ses larmes.

Peu après, Pierre reprit son récit. Cependant Vinicius était retombé dans un assoupissement fiévreux. Ce qu’il venait d’entendre se mêlait dans son esprit à ce que l’Apôtre avait raconté, la nuit précédente, à l’Ostrianum, à propos de cette journée où le Christ était apparu sur les bords du lac de Tibériade. Il voyait, sur une vaste nappe d’eau, flotter une barque de pêcheur, où se trouvaient Pierre et Lygie. Lui-même nageait de toutes ses forces à leur suite, mais la douleur causée par son bras cassé l’empêchait de les rejoindre. Les vagues soulevées par la tempête l’aveuglaient, il allait se noyer; d’une voix suppliante, il implorait du secours. Alors Lygie s’agenouillait devant l’Apôtre qui faisait virer la barque et lui tendait une rame; Vinicius s’y accrochait et, aidé par eux, il se hissait et allait tomber au fond du canot.

Il lui sembla ensuite qu’il s’était relevé et qu’il voyait des gens en foule suivre la barque à la nage. L’écume des vagues leur recouvrait la tête, et les mains seules de quelques-uns apparaissaient encore. Mais Pierre sauvait tous ceux qui allaient se noyer et les recueillait dans sa barque, qui s’agrandissait comme par miracle. En peu de temps, une multitude la remplit, aussi grande, plus grande même à la fin, que celle qu’il avait vue réunie à l’Ostrianum. Lui-même se demandait avec étonnement comment tous pouvaient y trouver place, et il craignait qu’elle ne coulât. Mais Lygie le rassurait, et sur un rivage lointain vers lequel ils se dirigeaient, elle lui montrait une lumière.

Alors, le rêve de Vinicius se confondit de nouveau avec ce qu’avait dit l’Apôtre à l’Ostrianum sur l’apparition du Christ au bord du lac. À présent, dans cette lumière de la rive, il voyait se dessiner une figure vers laquelle Pierre orientait la barque. À mesure qu’ils approchaient, la tempête s’apaisait, les ondes devenaient plus calmes et la lumière plus vive. La foule chantait un hymne très doux, l’atmosphère s’imprégnait de nard, l’eau s’irisait de toutes les nuances de l’arc-en-ciel, comme si, du fond, eût monté le reflet des lis et des roses… Enfin, les flancs de la barque touchèrent légèrement le sable. Lygie prit alors Vinicius par la main, en lui disant: «Viens, je te conduirai», et elle le mena vers la lumière.

En se réveillant, Vinicius ne recouvra pas immédiatement le sentiment de la réalité. Un certain temps, il se crut toujours près du lac, entouré de la multitude, parmi laquelle, sans savoir pourquoi, il se mit à chercher Pétrone, étonné de ne l’y point rencontrer. Une lueur vive, venant de la cheminée, près de laquelle il n’y avait plus personne, acheva de le réveiller. Les tisons d’oliviers se consumaient paresseusement sous leur cendre rose, mais les bûchettes de pin, dont on venait sans aucun doute de ranimer le brasier, pétillaient en lançant des flammes à la clarté desquelles Vinicius aperçut Lygie assise non loin de son lit.

À cette vue, il se sentit ému jusqu’au fond de l’âme. Il savait qu’elle avait passé la nuit précédente à l’Ostrianum; pendant toute la journée, elle s’était employée à le soigner; maintenant encore, tandis que les autres reposaient, elle veillait seule à son chevet. On voyait bien qu’elle était lasse. Immobile sur son siège, elle fermait les yeux. Vinicius ne savait si elle dormait, ou si elle s’absorbait dans ses pensées. Il contemplait son profil, ses cils abaissés, ses mains croisées sur ses genoux, et dans le cerveau du païen commençait à se faire jour une conception nouvelle; à côté de la beauté grecque ou romaine, nue, vaniteuse et sûre d’elle-même, il y avait au monde une autre beauté, toute nouvelle, étonnamment chaste, et dans laquelle résidait une âme nouvelle aussi.

Il ne pouvait se décider à la qualifier de beauté chrétienne, mais en pensant à Lygie, il ne pouvait plus séparer la séduction de cette beauté de la doctrine nouvelle. Il comprenait que si les autres étaient allés se reposer, tandis que Lygie veillait seule sur lui, c’était parce que sa doctrine le lui ordonnait: mais cette pensée, tout en le pénétrant d’admiration pour la doctrine même, la lui rendait aussi pénible. Il eût préféré que Lygie agît ainsi par amour de lui, de son visage, de ses yeux, de ses formes harmonieuses, en un mot, pour toutes ces raisons qui avaient décidé tant de Grecques et de Romaines à nouer à son cou leurs bras blancs.

Soudain, il sentit que si elle eût été semblable aux autres femmes, il l’eût trouvée moins séduisante.

Cette découverte le frappa, sans qu’il pût se rendre compte de ce qui se passait en lui, et tout en y constatant de nouveaux sentiments, de nouveaux penchants, étrangers au monde dans lequel il avait vécu jusqu’alors.

Lygie avait ouvert les yeux et, s’apercevant que Vinicius la regardait, elle s’approcha et dit:

– Je suis auprès de toi.

Et il répondit:

– J’ai vu ton âme dans mon rêve.

Chapitre XXVI.

Le lendemain Vinicius se réveilla, très faible encore, mais la tête libre, sans fièvre; il lui semblait avoir entendu parler auprès de lui; pourtant, quand il ouvrit les yeux, Lygie n’était plus là. Seul, Ursus, accroupi devant le foyer, fouillait la cendre grise, y cherchant un charbon encore ardent; enfin, l’ayant trouvé, il l’attisa, et le souffle de ses poumons était puissant comme un soufflet de forge. Vinicius se souvint que, la veille, cet homme avait écrasé Croton, et il considéra, avec la curiosité d’un habitué des arènes, ce torse de cyclope, ces bras et ces jambes qui ressemblaient à de véritables piliers.

«Grâces soient rendues à Mercure! – songea-t-il. – Il ne m’a pas tordu le cou. Par Pollux! si les autres Lygiens lui ressemblent, ils donneront du fil à retordre à nos légions du Danube.»

Il appela:

– Hé, esclave!

Ursus sortit sa tête de la cheminée et dit, avec un sourire presque amical:

– Que Dieu t’accorde, seigneur, une bonne journée et une bonne santé; mais je suis un homme libre, et non pas un esclave.

Vinicius, désireux de le questionner sur la patrie de Lygie, éprouva une certaine satisfaction à ces paroles, car sa dignité de Romain et de patricien devait se trouver moins froissée de converser avec un homme libre, même d’extraction vulgaire, qu’avec un esclave, auquel ni la loi, ni les mœurs n’accordaient la qualité d’être humain.

– Tu n’appartiens donc pas aux Aulus? – lui demanda-t-il.

– Non, seigneur, je sers Callina, comme j’ai servi sa mère, mais de mon plein gré.

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