Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Et il songea aussitôt qu’on n’avait pas tué Chilon pour la seule raison que c’était fête, ou que la lune était dans une phase où il était défendu aux chrétiens de verser le sang. Il savait qu’à une époque déterminée, certains peuples ne peuvent même déclarer la guerre. Dans ce cas, pourquoi n’avaient-ils pas remis le Grec’ entre les mains de la justice? Pourquoi l’Apôtre avait-il dit que, si quelqu’un avait été sept fois coupable, on devait lui pardonner sept fois? Et pourquoi Glaucos avait-il dit à Chilon: «Que Dieu te pardonne comme je te pardonne!» Car, enfin, Chilon lui avait causé le plus effroyable tort qu’un homme puisse causer à un autre. À la seule pensée de ce que lui, Vinicius, ferait à quelqu’un qui, par exemple, tuerait Lygie, son sang ne fit qu’un tour. Il n’est pas de tortures qu’il n’infligerait à l’assassin. Et Glaucos avait pardonné! Ursus avait pardonné de même, cet Ursus qui, en réalité, pouvait tuer impunément à Rome qui il voulait, libre qu’il était de tuer ensuite le roi du bois de Nemora et de prendre sa place. Ne lui serait-il pas aisé, lui à qui Croton n’avait pu résister, de vaincre le gladiateur qui était revêtu de cette dignité, puisque chacun pouvait y accéder à la condition de tuer le roi précédent?

Toutes ces questions ne comportaient qu’une réponse: s’ils ne tuaient pas, c’est qu’ils portaient en eux une bonté telle qu’il n’en avait jamais existé dans le monde, et un amour de l’humanité si infini qu’il leur commandait d’oublier les injures, leur, propre bonheur, leurs misères, et de vivre les uns pour les autres. Et quelle récompense en espéraient-ils? Vinicius l’avait entendu dire à l’Ostrianum, mais cela ne pouvait se loger dans sa tête. Par contre, il estimait que leur vie terrestre, comprenant l’obligation de renoncer, au profit des autres, à tout ce qui est bien-être et plaisir, ne pouvait être qu’ennuyeuse et misérable. Aussi y avait-il dans son jugement sur les chrétiens, en dehors de la stupéfaction, de la pitié et une nuance de mépris. Il les tenait pour des brebis destinées à servir tôt ou tard de pâture aux loups, et sa nature de Romain se refusait à admettre qu’on se laissât dévorer. Néanmoins, une chose le frappa: c’est la joie qui, après le départ de Chilon, illumina tous les visages. L’Apôtre, s’approchant de Glaucos, lui imposa les mains et dit:

– En toi, le Christ a triomphé!

Glaucos leva au ciel des yeux si pleins de foi et de bonheur qu’une félicité inattendue semblait l’inonder. Vinicius, plus apte à comprendre la joie résultant de la vengeance assouvie, le regardait avec des yeux dilatés, comme il eût regardé un fou. Il vit, non sans s’indigner en lui-même, Lygie poser ses lèvres royales sur la main de cet homme à l’apparence d’esclave, et le monde lui parut renversé. Puis survint Ursus, qui raconta comment, en reconduisant Chilon, jusqu’à la rue, il lui avait demandé pardon du dommage causé à ses os, ce qui lui valut aussi la bénédiction de l’Apôtre. Alors Crispus proclama que ce jour marquait une grande victoire. Et à ce mot de victoire toutes les pensées de Vinicius s’embrouillèrent.

Mais, Lygie lui ayant de nouveau apporté un breuvage rafraîchissant, il lui retint un instant la main, puis demanda:

– Alors, toi aussi tu m’as pardonné?

– Il nous est défendu, à nous autres chrétiens, de garder de la rancune dans nos cœurs.

– Lygie, – dit alors Vinicius, – quel que soit ton Dieu, je lui offrirai une hécatombe, uniquement parce qu’il est ton Dieu.

Elle répondit:

– Tu lui feras le sacrifice en ton cœur, dès que tu sauras l’aimer.

– Uniquement parce qu’il est ton Dieu… – répéta Vinicius, d’une voix affaiblie.

Il abaissa ses paupières et ses forces l’abandonnèrent de nouveau.

Lygie sortit, mais pour revenir bientôt; elle s’approcha pour s’assurer qu’il dormait. La sentant auprès de lui, Vinicius entrouvrit les yeux et sourit; de la main elle lui ferma les paupières comme pour le forcer à dormir. Alors il se sentit envahi d’une infinie béatitude, tandis que sa faiblesse augmentait. Déjà la nuit s’était épaissie, apportant avec elle une fièvre plus intense. Ne pouvant s’endormir, il suivit des yeux les allées et venues de Lygie. Par instants, il cédait à un demi-sommeil qui lui laissait la faculté de voir et d’entendre tout ce qui se passait autour de lui, mais où s’entremêlaient les visions de la réalité et celles de la fièvre. Il lui semblait que, dans un vieux cimetière abandonné, se dressait un temple en forme de tour et que Lygie en était la prêtresse. Il ne la perdait pas de vue. Il l’apercevait au sommet de la tour, un luth à la main, baignée de lumière, telles ces prêtresses qu’il avait vues en Orient chantant, la nuit, des hymnes à la lune. Lui-même, dans le but de l’enlever, gravissait péniblement des escaliers tortueux; Chilon le suivait, claquant des dents de terreur et répétant: «Ne fais pas cela, seigneur, car c’est une prêtresse, et Lui la vengera…» Vinicius ignorait qui était ce Lui, mais il comprenait qu’il allait commettre un sacrilège, et il se sentait plein d’épouvante. Comme il atteignait la balustrade qui entourait le sommet de la tour, surgissait à côté de Lygie l’Apôtre à la barbe argentée, qui disait: «Ne porte pas la main sur elle, car elle m’appartient.» Et l’Apôtre entraînait Lygie sur des rayons de lune, comme sur une voie menant au ciel, tandis que Vinicius, les bras tendus vers eux, les suppliait de l’emmener.

Il se réveilla, retrouva ses esprits et se mit à regarder autour de lui. Sur son haut trépied, le foyer brûlait plus faiblement, mais donnait cependant encore assez de lumière. Alentour étaient assis les chrétiens qui se chauffaient, car la nuit était fraîche et dans la chambre il faisait assez froid. Vinicius voyait la buée s’échapper de leur bouche. Au milieu, se tenait l’Apôtre; à ses genoux, sur un tabouret bas, Lygie; plus loin, Glaucos, Crispus et Myriam; aux deux extrémités, d’une part Ursus, de l’autre Nazaire, le fils de Myriam, jeune garçon au visage gracile et aux longs cheveux noirs qui lui retombaient sur les épaules.

Lygie écoutait, les yeux levés vers l’Apôtre; toutes les têtes étaient tournées vers lui. Il parlait à voix basse. Vinicius se prit à l’observer avec une vague crainte superstitieuse, analogue à celle qu’il avait ressentie dans son délire. L’idée lui vint que dans sa fièvre il avait vu la vérité et que ce vénérable étranger, venu de rives lointaines, lui enlevait réellement Lygie et l’entraînait par des chemins inconnus. Il était convaincu que le vieillard parlait de lui, conseillait peut-être de le séparer d’elle, tant il lui semblait inadmissible qu’on parlât d’autre chose; rassemblant donc toute son attention, il écouta ce que disait Pierre.

Mais il s’était trompé. L’Apôtre parlait encore du Christ.

«Ils ne vivent que par Lui!» – songea Vinicius.

Le vieillard racontait comment on s’était emparé du Christ:

– Une troupe de soldats vint avec les serviteurs des prêtres pour Le chercher. Quand le Sauveur leur demanda qui ils cherchaient, ils répondirent: «Jésus de Nazareth». Mais lorsqu’il leur dit: «C’est moi!» ils tombèrent la face contre terre, sans oser porter la main sur Lui. Et seulement, quand ils L’eurent questionné une seconde fois, ils Le saisirent.

Ici, l’Apôtre s’interrompit, étendit ses mains vers le feu et reprit:

«La nuit était fraîche comme celle-ci, mais mon cœur bouillonnait. Je tirai mon glaive pour Le défendre et je coupai l’oreille à l’esclave de l’archiprêtre. Je L’aurais mieux défendu que ma propre vie, s’il ne m’avait dit: «Remets ton glaive dans le fourreau: ne dois-je pas vider le calice que m’a présenté mon Père?…» Alors, ils s’emparèrent de Lui et Le ligotèrent.

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