Henryk Sienkiewicz - Quo Vadis?

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Ce roman dépeint les persécutions que les chrétiens ont subies sous Néron au Ier siècle en racontant l'histoire de l'amour entre un patricien, Marcus Vinicius, et une jeune femme chrétienne, Lygie.
Le titre évoque la question qu'aurait posée Saint Pierre fuyant Rome et rencontrant Jésus-Christ portant sa croix: Quo vadis, Domine? (Où vas-tu, Seigneur?). Au travers de cette histoire attachante et romanesque, nous en apprenons beaucoup sur l'histoire et le quotidien des Romains de cette époque. Le lecteur pourra consulter avec profit le site – http://quovadis.oeuvre.free.fr/ – entièrement consacré à cette oeuvre.

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Mais, dans ce mouvement, le capuchon qui lui couvrait la tête glissa et la lumière tomba en plein sur son visage. Glaucos bondit de son banc et se dressa devant lui.

– Ne me reconnais-tu pas, Céphase? – s’écria-t-il.

Il y avait dans sa voix quelque chose de si terrible que tous les assistants frémirent.

Chilon souleva la lampe, puis la lâcha presque aussitôt. Et plié en deux, il se mit à gémir.

– Ce n’est pas moi… Ce n’est pas moi! Pitié!

Glaucos se tourna vers les assistants qui étaient à table et dit:

– Voilà l’homme qui m’a vendu, qui a causé ma perte et celle de ma famille!

Tous les chrétiens savaient son histoire, ainsi que Vinicius; mais celui-ci ne connaissait pas le vieillard, parce qu’il n’avait pas entendu prononcer son nom durant l’opération, en raison des défaillances et de la douleur que lui causait le bandage de sa fracture.

Ces quelques instants et l’accusation de Glaucos avaient été pour Ursus comme un éclair dans les ténèbres: il reconnut Chilon. D’un bond il fut près de lui, lui saisit les deux bras qu’il lui ramena en arrière et s’écria:

– C’est lui qui m’a poussé à tuer Glaucos.

– Pitié! – gémissait Chilon. – Je vous rendrai… seigneur, – hurlait-il en se tournant vers Vinicius, – sauve-moi! Je me suis fié à toi, intercède pour moi!… Ta lettre… je la remettrai… seigneur! seigneur!…

Mais Vinicius restait indifférent à tout ce qui se passait, d’abord parce qu’il savait à quoi s’en tenir sur tous les exploits du Grec, ensuite parce que son cœur était inaccessible à la pitié. Et il dit:

– Enterrez-le dans le jardin. Un autre portera ma lettre.

Pour Chilon, ces mots étaient comme un arrêt de mort. Sous la terrible étreinte d’Ursus, ses os commençaient à craquer, ses yeux ruisselaient de larmes.

– Au nom de votre Dieu, pitié! – criait-il. – Je suis chrétien!… Pax vobiscum! Je suis chrétien, et si vous en doutez, baptisez-moi encore une fois, deux fois, dix fois! Glaucos, c’est une erreur. Laissez-moi parler! Faites de moi un esclave!… Ne me tuez pas! Pitié!

Et sa voix, étranglée par la douleur, faiblissait de plus en plus, quand soudain, de l’autre côté de la table, l’apôtre Pierre se leva. Durant quelques instants, il hocha sa tête blanche, l’abaissa sur sa poitrine et ferma les yeux. Enfin, il releva ses paupières et dit, au milieu du silence:

– Le Sauveur nous a prescrit: «Si ton frère a péché envers toi, reproche-le-lui; mais, s’il se repent, pardonne-lui. Et s’il a péché sept fois contre toi dans la journée, et s’il s’est tourné sept fois vers toi en te disant: – Je me repens, – pardonne-lui.»

Il se fit un plus grand silence encore.

Glaucos se cacha assez longtemps le visage dans ses mains; il dit enfin:

– Céphase, que Dieu te pardonne tes torts envers moi, comme je te les pardonne au nom du Christ!

Et Ursus, ayant lâché les bras du Grec, ajouta:

– Que le Sauveur me pardonne comme je te pardonne!

Chilon s’était affaissé. Appuyé sur ses mains, il tournait la tête comme un animal pris aux rets et regardait, affolé, d’où lui viendrait la mort. Il n’en croyait encore ni ses yeux ni ses oreilles et ne pouvait espérer qu’on lui fît grâce.

Peu à peu il revint à lui; ses lèvres exsangues tremblaient encore d’épouvante. L’apôtre lui dit:

– Va-t’en en paix!

Chilon se leva, mais sans pouvoir parler. Instinctivement, il se rapprocha du lit de Vinicius, comme pour implorer la protection du tribun; il n’avait pas eu le temps de réfléchir que celui-là l’avait condamné, bien qu’il eût été en quelque sorte son complice et se fût servi de lui, alors que ceux contre qui il avait agi lui pardonnaient. Son regard, à ce moment, n’exprimait que l’étonnement et la défiance. Tout en comprenant enfin qu’on lui avait fait grâce, il avait hâte de se tirer sain et sauf d’entre les mains de ces gens incompréhensibles, dont la bonté l’effrayait presque autant que leur cruauté l’eût terrifié. Il avait peur d’événements imprévus qui pourraient surgir s’il restait là plus longtemps.

Debout devant Vinicius, il lui dit d’une voix entrecoupée:

– Donne la lettre! seigneur, donne la lettre!

Il s’empara de la tablette que lui tendait Vinicius, salua les chrétiens, puis le malade, et, courbé, se faufila le long de la muraille jusqu’à la porte, d’où il s’élança dehors.

Mais, dans l’obscurité du petit jardin, de nouveau ses cheveux se hérissèrent d’effroi: il était convaincu qu’Ursus allait fondre sur lui et le tuer à la faveur des ténèbres. Il eût volontiers pris la fuite, mais ses jambes refusaient de lui obéir; bientôt, elles lui manquèrent complètement: en effet, Ursus l’avait rejoint.

Chilon tomba la face contre terre et se mit à gémir:

– Urbain… au nom du Christ…

Mais Ursus répondit:

– Ne crains rien. L’Apôtre m’a ordonné de t’accompagner jusqu’à la porte, afin que tu ne t’égares dans l’obscurité. Si les forces te manquent, je te reconduirai jusque chez toi.

Chilon redressa la tète:

– Que dis-tu? Quoi?… Tu ne veux pas me tuer?

– Non, je ne te tuerai pas, et si je t’ai secoué trop violemment, si j’ai endommagé tes os, pardonne-moi.

– Aide-moi à me relever, – fit le Grec. – Tu ne me tueras pas, n’est-ce pas? Reconduis-moi jusqu’à la rue; après cela, j’irai seul.

Ursus le releva comme une plume, puis le guida par un sombre couloir jusqu’à la première cour et au vestibule ouvert sur la rue. Dans le corridor, Chilon se répétait: «C’en est fini de moi», et il ne se rassura qu’une fois dehors. Il dit alors:

– Maintenant, j’irai seul.

– La paix soit avec toi!

– Et avec toi! et avec toi!… Laisse-moi respirer.

En effet, dès qu’il fut délivré d’Ursus, il aspira l’air à pleins poumons. Il se tâtait les hanches et les côtes comme pour se convaincre qu’il était bien vivant; puis il joua des jambes.

Mais, non loin de là, il s’arrêta pour se demander:

«Mais comment se fait-il qu’ils ne m’aient pas tué?»

Et, malgré ses entretiens avec Euricius sur la doctrine chrétienne, malgré sa conversation avec Ursus au bord du fleuve, malgré tout ce qu’il avait entendu à l’Ostrianum, il ne put trouver de réponse à cette question.

Chapitre XXV.

Vinicius ne pouvait, pas plus que Chilon, se rendre compte de ce qui s’était passé et, au fond de son âme, il en était aussi stupéfait. Que ces gens eussent agi avec lui comme ils l’avaient fait et qu’au lieu de tirer vengeance de son agression, ils eussent pansé ses plaies, il l’attribuait en partie à leur doctrine, beaucoup à Lygie et un peu à l’importance de sa personne. Mais leur manière de faire vis-à-vis de Chilon dépassait complètement sa conception de ce que pouvait pardonner un homme. Et lui aussi se demandait: Pourquoi n’ont-ils pas tué le Grec? Ils pouvaient pourtant le faire impunément. Ursus eût enfoui son corps dans le jardin, ou l’eût jeté nuitamment dans le Tibre qui, à cette époque de crimes nocturnes imputables à César lui-même, rejetait si souvent des cadavres humains que nul ne s’inquiétait d’où ils sortaient.

En outre, selon Vinicius, non seulement les chrétiens auraient pu, mais encore ils auraient dû tuer Chilon. À vrai dire, le monde auquel appartenait le jeune patricien n’était pas tout à fait inaccessible à la pitié; les Athéniens avaient même consacré à celle-ci un autel et avaient longtemps résisté à l’introduction chez eux des combats de gladiateurs. On avait vu, à Rome, octroyer la grâce à certains vaincus, comme par exemple ce Callicrate, roi des Bretons, prisonnier, puis largement doté par Claude et vivant libre dans la ville. Mais la vengeance pour une injure personnelle semblait à Vinicius, ainsi qu’à tous ses contemporains, équitable et légitime; en général, il n’entrait pas dans sa nature de ne pas se venger. Il avait bien entendu enseigné à l’Ostrianum qu’on devait aimer même ses ennemis; mais cette théorie lui semblait inapplicable dans la vie.

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