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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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CHAPITRE III

En effet, madame de Barthèle, comme on a pu s’en apercevoir jusqu’à présent, avait été douée par le ciel d’un excellent cœur mais de l’esprit le moins méthodique qui se puisse trouver. Sa conversation, d’ailleurs pleine de finesse et d’originalité, ne procédait que par sauts et par bonds, et n’arrivait à son but, quand toutefois elle y arrivait, qu’à travers mille écarts. C’était un parti que ses auditeurs devaient prendre de la poursuivre sur les différents terrains où elle se plaçait: sa marche était celle du cavalier dans le jeu d’échecs; ceux qui la connaissaient la retrouvaient toujours, ou plutôt la forçaient à se retrouver; mais ceux qui la voyaient pour la première fois engageaient avec elle une conversation à bâtons rompus, à laquelle la fatigue les forçait bientôt de renoncer. Au reste, excellente femme, on la citait pour des qualités réelles, assez rares dans un monde où l’on se contente des apparences de ces qualités. Ce défaut de suite dans les idées, que nous venons de lui reprocher, donnait à sa conversation quelque chose d’imprévu, qui n’était pas désagréable pour ceux qui, comme M. de Montgiroux, n’étaient pas pressés d’arriver à l’autre bout de cette conversation. C’était une nature brusque et franche, dont la franchise et la brusquerie avaient conservé le charme de la candeur. Ce qu’elle pensait s’échappait de sa bouche comme un vin trop chargé de gaz s’échappe de la bouteille lorsqu’on la débouche; et cependant, hâtons-nous de le dire, l’éducation du grand monde, l’habitude de la haute société, étaient à ces vertus natives, qui, poussées à l’excès, peuvent devenir sinon un défaut, du moins un inconvénient, tout ce qu’elles pouvaient avoir de sauvage et d’irrégulier. La fausseté des conventions enseignées par le solfège du savoir-vivre la rappelait promptement au diapason général, aux mesures, aux blanches et aux noires de l’harmonie sociale; et ce n’était jamais que pour les choses sans importance, ou lorsqu’elle était atteinte par une parole hypocrite ou malveillante, que madame de Barthèle se laissait aller, si on peut dire cela, à l’excellence de son caractère. Inconséquente comme une grande dame, elle avait cependant dans la voix, dans le regard, dans le maintien, l’aplomb d’une femme accoutumée à régner dans son salon et à dominer dans celui des autres; et, si la légèreté de ses décisions contrastait parfois avec l’importance du sujet traité, si l’excentricité de ses paradoxes faisait souvent envisager la question sous un point de vue tout différent de celui où elle l’envisageait elle même, on sentait, au fond de ce qui émanait d’elle, un bonté si parfaite, une intention si bienveillante, qu’on était toujours disposé à se soumettre à ses volontés, tant on avait de conviction sur la pureté du cœur qui les concevait et du zèle qui en surveillait l’exécution. Arrivée à l’âge où toute femme de bon sens renonce à plaire autrement que par la bienveillance de l’esprit, elle avouait ses cinquante ans révolus, mais en ajoutant, avec une grande ingénuité de cœur, qu’elle se trouvait en encore aussi jeune qu’à vingt-cinq ans. Personne ne songeait à la démentir. Elle était active, fraîche, alerte; elle faisait les honneurs du thé avec une grâce parfaite, et peut-être, en effet, ne manquait-il à cette fleur d’automne que le soleil du printemps.

Ramenée au sujet qui l’intéressait par l’impatience du comte, madame de Barthèle reprit donc:

– Pour Clotilde et moi, vous le savez, mon cher comte, la vie de Maurice, c’est la vie. Nous n’avons de bonheur que le sien, nos yeux ne voient que par ses yeux, et tous nos souvenirs, comme toutes nos prévoyances, sont pour lui. Eh bien donc, vous saurez, vous que cette interminable session cloue au Luxembourg, vous saurez que, depuis notre arrivée ici, nous avions inutilement tout mis en usage pour connaître le chagrin qui causait tant de ravages dans le cœur de notre pauvre Maurice; car enfin vous vous souvenez qu’il était devenu triste, rêveur, sombre.

– Je m’en souviens parfaitement. Poursuivez, chère amie.

– Or, qui pouvait causer cette mélancolie chez un homme riche, jeune, beau, supérieur à tous les autres hommes? Et, sur ce point, ne croyez pas que l’amour maternel m’aveugle, comte: Maurice est fort supérieur à tous les jeunes gens de son âge.

– C’est mon avis comme le vôtre, dit le comte, mais ce secret?…

– Eh bien, ce secret, comprenez-vous? c’était pour nous l’énigme du sphinx. En attendant, et tandis que nous nous creusions la tête pour en deviner la cause, le mal faisait des progrès, ses forces s’éteignaient à vue d’œil, et, quoiqu’il ne poussât pas une plainte, quoiqu’il réprimât ses impatiences, il était évident qu’il était menacé de quelque dangereuse maladie.

– Vous vous rappelez que je le remarquai moi-même? Mais continuez.

– En effet, c’est par votre conseil que nous sommes venus à la campagne. Nous avions craint d’abord qu’il ne se refusât à quitter Paris; mais nous nous trompions: le pauvre garçon ne fit aucune difficulté, il se laissa conduire comme un enfant; seulement, en arrivant ici, malgré tous les souvenirs que devait lui rappeler cette maison, il s’enferma dans sa chambre, et, le lendemain, il fut forcé de garder le lit.

– Ah! mais j’ignorais que la chose fût aussi grave, dit le comte.

– Ce n’est pas le tout; le mal dès lors commença à faire d’effrayants progrès. Nous envoyâmes chercher son ami Gaston, ce jeune médecin que vous connaissez.

– Et que dit-il?

– Il l’examina à plusieurs reprises avec une grande attention; puis, me prenant à part: «Madame, me dit-il, connaissez-vous quelque sujet de grand chagrin à votre fils?». Vous comprenez que je m’écriai: «Un grand chagrin à Maurice? l’homme dans les conditions les plus heureuses de la terre?» Je lui demandai donc s’il était bien dans son bon sens, pour me faire une pareille question; mais il insista: «Je connais Maurice depuis dix ans, dit-il; Maurice n’a aucun vice d’organisation qui puisse amener la maladie qu’il a, c’est-à-dire une mena… mene… menin…»

– Une méningite?

– Oui, une méningite aiguë; c’est le nom de la maladie qu’a Maurice. «Il faut donc, continua Gaston, qu’il y ait chez lui une cause de trouble moral, et c’est cette cause que nous devons chercher. – En ce cas, m’écriai-je, interrogez-le vous-même. – Je l’ai fait; mais il s’obstine à me dire qu’il n’a rien, et que sa maladie est une maladie naturelle…»

– Alors je le verrai moi-même, dit M. de Montgiroux, et je tâcherai d’obtenir…

– Ce que moi, sa mère, j’ai demandé vainement, n’est-ce pas? D’ailleurs, c’est inutile, puisque maintenant nous savons ce qu’il a.

– Vous le savez? Mais alors dites-le-moi; commencez donc par là.

– Mon cher comte, permettez-moi de vous faire observer que vous n’avez pas la moindre méthode dans les idées.

– Je me résigne, baronne; allez, dit M. de Montgiroux en se renversant de toute sa longueur sur son divan, en étendant sa jambe droite sur sa jambe gauche, et en fixant ses yeux sur le plafond.

– La maladie continua de faire d’effrayants progrès, si bien qu’hier nous étions tous consternés; Maurice ne nous entendait plus, ne nous voyait plus, ne nous parlait plus; le docteur y perdait son latin; Clotilde et moi, nous nous regardions épouvantées. Voilà tout à coup qu’un valet imprudent… Oh! mon Dieu! c’est son imprudence qui nous a sauvés tous! Comte, il y a vraiment des hasards singuliers, et celui qui dirige tout d’en haut doit bien souvent prendre en pitié notre prétendue sagesse.

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