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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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Le salon était meublé à l’anglaise, avec des divans, de grands fauteuils à la Voltaire, des causeuses et des tournedos. Il était tendu de damas violet à fleurs bleues, et du milieu du plafond pendait un lustre gigantesque exécuté par Giroux sur un dessin de Feuchères; les meubles et les rideaux étaient pareils à la tenture du salon.

La salle de billard avait la forme d’une tente gothique; les quatre panneaux principaux étaient remplis par des trophées d’armes de quatre siècles. Des portières élégantes séparaient seules ces différentes pièces les unes des autres.

En procédant à la résurrection de la maison de Fontenay, Maurice de Barthèle avait réservé pour chambre à coucher à sa jeune femme celle qu’avait habitée sa bisaïeule, et qui, grâce au génie conservateur de la famille, était demeurée telle qu’elle avait été décorée sous le règne de madame de Pompadour. C’était une grande pièce carrée avec une alcôve large comme une chapelle ordinaire, enfermant un lit immense placé en retour. Aux anciennes tapisseries, qui étaient de satin rose et argent, on avait substitué seulement des tentures nouvelles qui se rapprochaient autant que possible du goût de l’époque; toutes les moulures existaient, on n’avait eu qu’à les redorer; tous les meubles étaient complets, on n’avait eu qu’à les recouvrir; les dessus de porte de Boucher s’étaient conservés intacts, et l’on n’avait eu qu’à les revernir à neuf; de charmantes consoles sculptées et d’un rococo enragé, s’élevaient à tous les angles; de délicieuses étagères de bois de rose remplissaient les intervalles des fenêtres; chaises et fauteuils roulaient sur d’épais tapis, qui semblaient sous le pied la pelouse du jardin. Bref, cette chambre, toute dans le goût du XVIII èmesiècle, semblait l’appartement de quelque princesse qui, endormie par une méchante fée en 1735, se serait réveillée cent ans après.

D’un côté de cette chambre était un second salon donnant sur l’appartement destiné à madame de Barthèle, et de l’autre la chambre de Maurice, séparée de celle de sa femme par un grand cabinet de toilette seulement.

Cette chambre de Maurice était dans un sentiment aussi sévère que celle de Clotilde était dans un goût maniéré. C’était une chambre de garçon dans toute l’acception du mot: un grand lit de fer sans rideaux, une peau de tigre jetée au pied du lit sur un tapis d’une seule couleur, une armoire pleine de fusils de chasse numérotés, une table chargée d’yatagans arabes, de pistolets grecs, de crids malais, de sabres de Damas; les murailles couvertes de tableaux de Delacroix et de Decamps, d’aquarelles de Boulanger et de Bonnington; une cheminée ornée de statuettes de Barre et de Feuchères, au milieu de laquelle s’élevait, sur une pendule, un magnifique groupe de Barye; derrière le lit, à la portée de la main, un bénitier de mademoiselle Fauveau; – tels étaient les ornements de cette retraite toute masculine, au fond de laquelle une portière s’ouvrait sur un cabinet de toilette tendu en simple coutil. C’était une espèce de campement établi d’abord par Maurice, sous le prétexte plausible de ne pas réveiller sa femme les matinées de chasse, mais, au fait, dans le but d’assurer sa liberté.

Ajoutons qu’un escalier de service, dont de moelleux tapis avaient fait un escalier de maître, sourd à souhait, communiquait avec le cabinet de toilette.

Mais, depuis qu’il était malade, Maurice n’avait plus de volonté en face de sa mère et de sa femme, et on l’avait établi dans la grande chambre Louis XV, ou, chaque soir, dans l’alcôve même, on dressait un petit lit pour Clotilde. On y avait de plus transporté le piano; de sorte que, pour le moment, il n’y avait pas d’autre salon que cette chambre, dans laquelle madame de Barthèle et Clotilde avaient concentré toutes leurs affections d’abord, et, avec toutes leurs affections, toutes leurs habitudes.

Ce fils chéri de sa mère, ce mari pour lequel sa jeune femme paraissait si constamment attentive, Maurice de Barthèle enfin, auquel il faut bien que nous en arrivions pour le faire, autant qu’il sera en nous, connaître de nos lecteurs, venait d’entrer dans sa vingt-septième année. C’était un de ces hommes que, de toute façon, le sort a traités en enfants gâtés, en leur donnant à la fois un grand nom et une grande fortune, plus la distinction, que ne donnent souvent ni la fortune ni le nom. En effet, il était difficile de voir un homme plus simplement grand seigneur que ne l’était Maurice de Barthèle. La chose la plus ordinaire, portée par lui, prenait à l’instant même un cachet d’aristocratie parfaite. Ses chevaux étaient les mieux soignés, ses voitures les plus élégantes, ses gens les mieux habillés de tout Paris. Habile à tous les exercices du corps, il montait à cheval comme Daure et Makensie, était de première force à l’épée et coupait, à vingt-cinq pas, une balle sur la lame d’un couteau.

Maître de sa fortune depuis sept ans, libre de ses actions depuis sa majorité, il avait joui à son loisir de cette vie dévorante de Paris, sans que jamais une volonté étrangère fût venue porter obstacle à la sienne, et cependant, hâtons-nous de le dire, sans que jamais la plus scrupuleuse rigidité eût eu un reproche à faire à sa conduite: en effet, vivant dans un monde d’élite, lié d’amitié avec des jeunes gens qui avaient un nom à faire respecter et une position sociale à soutenir, le respect des convenances et le sentiment de sa dignité personnelle l’avaient préservé des désordres où, depuis la révolution de 1830, quelques jeunes hommes de distinction s’étaient follement jetés, comme pour se dédommager de la contrainte où ils avaient vécu dans les dernières années du règne de Charles X.

Aussi Maurice de Barthèle, homme à la mode dans ce monde au-dessus de la mode, dans l’acception vulgaire que l’on donne à ce mot, était-il remarqué partout où il paraissait, non point par cette régularité typique que l’on admire dans les arts, mais par ce charme individuel, mais par cette expression particulière bien supérieure au point de vue du sentiment, et qui fait qu’on se sent attiré comme malgré soi vers celui qui les possède. Son visage avait cette pâleur fraîche et mate qui fait la distinction des hommes bruns; ses beaux cheveux noirs et sa barbe aux reflets bleuâtres encadraient admirablement son visage; sa main et son pied, ces deux signes de race, étaient cités pour leur délicate petitesse; enfin il y avait quelque chose de si vague et de si mélancolique dans l’expression habituelle de son regard, et dans le sourire distrait qui l’accompagnait, et ce regard, au contraire, lançait une telle flamme lorsque l’animation succédait chez lui au repos, que l’idée de comparer Maurice à qui que ce fût n’était encore venue à personne. Lui cependant, bon, simple, bienveillant, semblait être le seul qui ignorât sa supériorité.

Sans être ni un savant ni un artiste, Maurice n’était étranger ni à aucune science, ni à aucun art. Il savait assez de physique et de chimie pour discuter une question médicale avec les Thénard et les Orfila. Sans être artiste, dans l’acception du mot, qui indique toujours une certaine supériorité pratique, il pouvait, à l’aide du crayon, rendre sa pensée ou pratique, un souvenir. Entièrement étranger en apparence à la politique, il lui était cependant mille fois arrivé, lorsque M. de Montgiroux, entouré de ses honorables collègues de l’une ou l’autre chambre, exposait dans le salon de madame de Barthèle, une question du moment, d’éclairer tout à coup, d’un autre groupe où il était, cette question d’un mot si brillant, qu’elle demeurait en lumière jusqu’à ce que la routine tracassière de deux ou trois honorables l’eussent, en la tirant par en bas replongée dans l’obscurité. Quelques ministres demi-apostats, qui, jeunes gens, avaient partagé les opinions politiques de Maurice de Barthèle, opinions qui n’avaient rien de haineux ni d’exclusif, avaient voulu faire de lui, tantôt un officier, tantôt un diplomate, tantôt un conseiller d’État; mais il avait toujours refusé, disant que son attachement à la famille déchue était une espèce de culte doux et religieux qui n’admettait pas de mélange; ce qui n’empêchait pas que, lorsque Maurice de Barthèle se trouvait, comme il lui arrivait souvent, dans quelque salon de la haute aristocratie avec celui de nos princes qui, à cette époque, était le seul à qui son âge permit déjà d’y aller, il ne rendit hautement toute justice à son esprit et à son courage, et tout respect à son nom et à son rang. Or, c’étaient là des marques de goût que le prince que nous venons de désigner, appréciait fort. Aussi, à Chantilly ou à Versailles, aux courses ou au camp, Maurice de Barthèle était-il toujours de sa part l’objet d’une attention personnelle et particulière, que, de son côté, celui-ci savait admirablement apprécier.

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