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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– En ce cas, faisons mieux, dit M. de Montgiroux; ne dérangeons ni Saint-Jean, ni ses chevaux. Je vous donne toute la journée d’aujourd’hui et toute la matinée de demain jusqu’à midi, et vous me donnez trois heures de la soirée.

– Il le faut bien, puisque vous le voulez; mais véritablement, comte, si j’étais jeune et que j’eusse des dispositions à la jalousie…

– Eh bien?

– Eh bien, je vous avoue que vous me feriez passer une fort triste journée, avec cette préoccupation éternelle.

– Moi, préoccupé?

– Au point, mon cher comte, que vous ne me questionnez pas, que vous ne semblez pas ressentir la moindre inquiétude quand Clotilde et moi sommes véritablement désolées, et quand le danger qui existait hier est bien loin, je vous le jure, d’être encore tout à fait dissipé.

– Pardon, chère amie, répondit M. de Montgiroux presque sans entendre. Mais c’est cette nouvelle loi; je n’ai jamais plus vivement compris qu’en la discutant toute la responsabilité qui pèse sur un pair du royaume.

– Du royaume! répéta madame de Barthèle avec ironie; du royaume! Vous avez quelquefois, savez-vous, des expressions bien bouffonnes, mon cher comte! Vous appelez la France un royaume! Ce que c’est que l’habitude. Allons, suivez-moi, pauvre victime; il fallait imiter MM. de Chateaubriand et de Fitz-James; les lois du royaume ne vous donneraient plus tout cet embarras.

– Madame, reprit gravement M. de Montgiroux, un véritable citoyen se doit avant tout à la France.

– Comment avez-vous dit cela, mon cher comte? Un citoyen! Ah! mais vraiment vous faites des progrès dans la langue moderne, et je ne désespère pas, pourvu que nous ayons encore deux ou trois révolutions dans le genre de la dernière, de vous voir mourir jacobin.

Cette conversation, comme nous l’avons dit, avait lieu sur le perron du château de madame de Barthèle. C’était une élégante villa située à l’extrémité du village de Fontenay-aux-Roses, du côté du bois, et dans une position des plus pittoresques. Cependant, la vue magnifique dont on jouissait de ce perron n’avait pas été saluée d’un seul regard par M. de Montgiroux, quoiqu’il eût l’habitude de s’y arrêter dans l’admiration de la campagne riche et variée qui s’étend depuis le bois de Verrières jusqu’à la tour de Montlhéry: cependant, le soleil de mai étincelait dans la vallée et faisait briller comme des miroirs les toits d’ardoises des jolies maisons blanches que les environs de Sceaux éparpillent çà et là sur un tapis de verdure.

Le comte était donc préoccupé, puisque cet aspect bucolique n’avait aucune influence sur lui, ancien berger de l’Empire, qui avait connu Florian, qui adorait Delille, et qui avait chanté, appuyé au fauteuil de la reine Hortense: Partant pour la Syrie, et Vous me quittez pour voler à la gloire. En effet, l’Opéra annonçait pour ce soir-là même un nouveau ballet dans lequel dansait Taglioni, et quoique, selon lui, la danse voluptueuse et aérienne de notre sylphide fit regretter cette noblesse qui avait fait de mademoiselle Bigottini la reine des danseuses passées et à venir, il ne voulait pas manquer à une pareille solennité. Il avait donné, pour excuser son départ, la raison banale d’une grave conférence des pairs de sa fraction, et sa contrariété mal dissimulée, malgré ses habitudes parlementaires, prouvait qu’un intérêt personnel vivement excité justifiait in petto son mensonge. Maintenant, cet intérêt si vivement excité, l’était-il purement et simplement par cette première représentation? ou à l’amour de l’art chorégraphique se joignait-il quelque autre sentiment plus matériel? C’est ce que l’avenir nous apprendra.

Cependant madame de Barthèle, après l’espèce de traité conclu entre elle et le comte de Montgiroux, avait fait signe à celui-ci de la suivre, et, à travers les détours d’un corridor bien connu au reste de tous deux, elle le conduisait vers la chambre du malade. Mais, au moment où ils allaient y entrer, une jeune femme sortit d’un cabinet voisin, leur barra le passage, et, plaçant un doigt sur ses lèvres en donnant à son regard une expression de crainte et d’importance:

– Silence! dit-elle, il dort, et le docteur a recommandé qu’on ne troublât point son sommeil.

– Il dort? s’écria madame de Barthèle avec une expression de joie toute maternelle, et cependant retenue dans son explosion.

– Nous l’espérons, du moins: il a fermé les yeux et semble moins agité: mais éloignez-vous, je vous prie, car le moindre bruit peut le tirer de son assoupissement.

– Pauvre Maurice! dit madame de Barthèle en étouffant un gros soupir. Allons, obéissons; venez, cher comte, venez au salon. Quand le docteur a parlé, nous n’avons plus de volonté. D’ailleurs, nous causerons en attendant que nous puissions le voir; j’ai tant de choses à vous dire!

Le comte fit avec la tête un signe d’adhésion, et madame de Barthèle et lui reprirent le chemin du salon.

– Mon oncle, dit la jeune femme d’un ton plein de tristesse et de tendre reproche, vous ne m’embrassez pas?

– Ne viens-tu donc pas avec nous? dit le comte en lui donnant un baiser au front.

– Non, je le garde de ce cabinet, et, au premier soupir qu’il poussera, je serai au moins près de lui.

– Elle ne le quitte pas d’un instant, ajouta madame de Barthèle; c’est admirable!

– Mais ne peux-tu au moins nous envoyer le médecin, Clotilde? J’ai quelques connaissances physiologiques, et je voudrais causer un peu avec lui.

– Volontiers. Tout à l’heure, mon oncle, il sera près de vous.

Le comte embrassa de nouveau sa nièce, et, après l’avoir encouragée dans son dévouement conjugal par quelques paroles de tendresse, il suivit madame de Barthèle.

Mais, avant d’aller plus loin, faisons connaissance avec les deux personnages de cette histoire que nous venons de mettre en scène, et que nous retrouverons tout à l’heure au salon vers lequel ils s’acheminent en ce moment.

M. le comte de Montgiroux était, vers 1835, un homme de soixante ans, à peu près, c’est-à-dire que, né en 1775, il avait été un incroyable du Directoire et un beau de l’Empire. Dans ces deux époques, et même depuis, on l’avait fort vanté pour l’élégance de ses façons et le charme de ses manières; des beaux jours de sa jeunesse, il avait conservé des dents magnifiques, une taille qui, vue par derrière, ne manquait pas d’une certaine finesse, et surtout une jambe bien proportionnée, qu’à défaut de la culotte courte, continuaient de dessiner coquettement des pantalons étroits et de couleur claire. Le soin extrême qu’il prenait de sa personne, sa toilette simple, mais parfaitement adaptée à sa haute stature et à sa corpulence, ses bottes fines et constamment vernies, ses gants toujours justes et frais, lui donnaient une sorte de jeunesse d’arrière-saison, un éclat de premier coup d’œil dont madame de Barthèle était fière par une raison que l’on ne tardera point à comprendre. Enfin, sa naissance, sa position sociale, et surtout sa grande fortune, relevaient encore les qualités personnelles que nous venons d’énumérer.

Quant aux facultés de l’intelligence, nous tâcherons de les détailler avec la même impartialité que nous venons de faire des avantages physiques. – Quoique M. de Montgiroux fût de ceux dont, à la chambre des pairs, on ne dit rien, par la raison toute simple qu’ils n’y disent rien, cependant, qu’on ne s’y trompe pas, ce silence n’avait pas pour motif une impuissance parlementaire, mais purement et simplement un calcul d’égoïsme. On a dit: «Les paroles passent, les écrits restent.» On s’est trompé, ou plutôt le proverbe avait pris naissance en France avant l’établissement du gouvernement constitutionnel. Rien, au contraire, ne reste mieux aujourd’hui que les paroles, si légères qu’elles soient; car les paroles se sténographient à cent mille exemplaires, se classent, se mettent en réserve, et reparaissent au bout d’un an, de deux ans, de dix ans, comme ces héros des anciennes tragédies que l’on croyait morts, et qui sortent tout à coup de leurs tombeaux pour faire pâlir ceux qui les avaient oubliés. Or, c’était pour cette raison et non pour une autre, que le comte de Montgiroux ne parlait jamais, à la tribune s’entend; car partout ailleurs on lui reconnaissait, au contraire, cette élocution facile de nos hommes d’État, qui consiste à laisser tomber de leurs lèvres un flux de paroles tièdes qui seraient de l’éloquence si de temps en temps elles bouillonnaient contre un raisonnement ou se précipitaient du haut d’une idée. D’ailleurs, homme souple par courtoisie autant que par prudence, le comte de Montgiroux avait trouvé commode et peut-être avantageux de ne jamais se poser en obstacle, d’être de toutes les majorités, de vivre en paix avec tout le monde. Conseiller d’État sous l’Empire, député sous Louis XVIII, pair de France sous Charles X, son égoïsme de tranquillité et son orgueil de position lui faisaient attacher du prix au sourire des hommes du pouvoir, quoique, cependant, jamais une obéissance servile ne l’eût fait ranger parmi ses collègues dans la tourbe de ces ministériels de bas étage qui vont quêter une invitation à l’un des maigres dîners de la rue de Grenelle ou du boulevard des Capucines.

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