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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– Que s’est-il donc passé, mon ami? demanda Fernande en souriant.

– Je pourrais ne rien dire à madame, et les choses passeraient ainsi, répondit Jacques; mais, si j’ai mal fait, mieux vaut que je sois grondé tout de suite et que j’aie la conscience tranquille, au moins.

– Oh! mon Dieu! savez-vous que vous m’effrayez? dit Fernande de sa voix douce, se doutant bien qu’il s’agissait tout simplement de quelque infraction aux règles établies par elle pour la discipline de sa maison.

– Oh! il n’y a rien d’effrayant là dedans, car c’était un jeune homme bien comme il faut, un ami de MM. Savenay, les voisins de madame.

– Eh bien, après? Jacques.

– Eh bien, madame, ce jeune homme, qui était en chasse depuis sept heures du matin, ayant perdu, à ce qu’il paraît, ses compagnons et se trouvant à une lieue du rendez-vous, après avoir regardé avec une grande attention l’allée d’ormes, le château, et surtout les armoiries qui sont au-dessus de la porte, ce jeune homme a demandé à qui appartenait la propriété. Comme madame n’a fait aucune défense de dire son nom, j’ai répondu qu’il appartenait à madame Ducoudray.

» À ce mot de madame Ducoudray, ce jeune homme a paru fort ému.

» – Monsieur aurait-il connu madame? lui ai-je demandé.

» – Oui, m’a-t-il répondu; beaucoup, autrefois.

» – Alors je regrette que madame soit à la messe, lui ai-je dit.

» – Elle est à la messe? s’est-il écrié; au village voisin, n’est-ce pas?

» – Oui, monsieur.

» – Écoute, mon ami, a-t-il ajouté: alors tu peux me rendre un service dont je te serai reconnaissant toute ma vie.

» – Parlez, monsieur, et, si c’est en mon pouvoir, je le ferai avec grand plaisir.

» – En l’absence de madame Ducoudray, je voudrais visiter le château.

» – Mais, ai-je dit alors, le château n’est pas à vendre, monsieur.

» – Je le sais bien, a-t-il répondu; mais tu ne peux savoir combien ce château renferme de souvenirs.

» – Monsieur l’aurait-il habité dans sa jeunesse?

» – Non, je n’y suis jamais venu même, et cependant je le connais comme si je l’avais quitté hier.

» – Monsieur me permettra de lui dire que cela me semble bien singulier.

» – Écoute, mon ami, me dit-il en me prenant les mains: je te le dis, j’ai un grand désir de voir ce château, et je puis te jurer d’avance qu’il ne résultera pour toi aucun reproche de ma visite. Mais faisons un marché: ne me laisse entrer dans chaque chambre que lorsque je t’aurai dit d’avance quels sont les meubles qu’elle renferme et quel est le papier qui la décore.

» – Monsieur, répondis-je fort embarrassé, je n’ai pas d’autorisation de faire ce que vous me demandez.

» – Mais tu n’as pas non plus d’ordres contraires?

» – Non, monsieur, répondis-je.

» – Eh bien, encore une fois, je t’en prie, fais ce que je te demande. Si tu n’étais au service de madame Ducoudray, je t’offrirai de l’argent; mais, je sais que ceux qui la servent n’ont besoin de rien.

» – Alors, repris-je, je vois que monsieur n’a pas menti en disant qu’il connaissait madame.

» – C’est un ange! s’est-il écrié.

» – Que voulez-vous, madame! reprit l’intendant; je ne pouvais pas refuser ce qu’il demandait à un homme qui parlait de vous dans ces termes-là.

– Aussi vous avez consenti? demanda Fernande d’une voix dont, malgré toute sa puissance sur elle-même, elle ne pouvait cacher l’altération.

– Oh! mon Dieu! madame, aurais-je mal fait? demanda l’intendant.

– Non, rassurez-vous; ce que vous avait dit ce jeune homme était vrai, et il connaissait ce château aussi bien que moi-même.

– Je m’en aperçus bien vite, madame; car, ainsi qu’il s’y était engagé, il me fit la description de chaque chambre avant même que la porte fût ouverte. Mais il passa rapidement sur le rez-de-chaussée, traversant seulement le vestibule, la salle à manger et le salon, en disant:

» – Votre maîtresse ne se tient jamais ici, n’est-ce pas? C’est le premier surtout qu’elle habite; c’est au premier qu’elle mange, qu’elle fait de la musique et qu’elle peint.

» Je vous l’avoue, madame, je n’étais pas du tout rassuré, et si le chasseur avait eu soixante ans au lieu d’en avoir vingt-six ou vingt huit, je l’aurais pris pour un sorcier; mais, comme on sait, les sorciers sont toujours vieux.

– Continuez, mon ami, continuez, dit Fernande.

– Alors, et de lui-même, il a ouvert la porte qui conduit à l’escalier; je l’ai précédé pour avoir le temps de lui ouvrir.

» – Il doit y avoir vingt marches à monter, a-t-il dit, pour arriver au premier?

» – Ma foi, répondis-je, je ne les ai jamais comptées.

» – Effectivement, pour la première fois je les ai comptées, il n’y en avait pas une de plus, pas une de moins. Est-ce que ce n’est pas miraculeux, dites, madame?

– Oui, répondit Fernande; mais continuez.

– Sur le palier, de même qu’il avait fait en bas, il me fit la description de la salle à manger, du salon et de l’atelier. J’ouvris alors les portes, et il entra. Cette fois, c’était d’autant plus étonnant que ces trois chambres, c’est madame qui les a fait meubler.

– Oui, c’est fort étonnant, reprit Fernande; mais continuez.

– Le piano de madame était ouvert, il s’assit devant et joua le même air que madame avait joué le matin même. Puis il entra dans l’atelier, s’assit devant le chevalet, prit la palette, et, dans le paysage que madame a commencé, fit une petite chapelle surmontée d’une croix, pareille à celle qui est dans le jardin. Enfin, comme j’ai cru qu’il allait sortir, il s’est levé, a marché droit à l’angle de l’atelier, a poussé un ressort, et là, que madame me pardonne, car j’ignorais moi-même qu’il y eût une chambre là, il a ouvert une porte, mais il n’est pas entré; il s’est seulement agenouillé et a baisé le seuil. Il est resté un instant à genoux, on eût dit qu’il priait. Puis il s’est relevé, a religieusement fermé la porte, et m’a prié de l’accompagner jusqu’à l’église. Je n’avais aucun motif de lui refuser cette dernière demande; j’ai marché devant lui. Nous sommes justement arrivés au lever-Dieu [1]. Madame était à genoux à sa place accoutumée. Il s’est arrêté à la porte de l’église, appuyé contre une des colonnes, les regards fixés sur madame, qu’il avait reconnue.

» Puis, au bout d’un instant de muette contemplation, il est sorti, a déchiré une page de son portefeuille, a écrit dessus quelques mots, me l’a remise.

» – Tiens, mon ami, m’a-t-il dit alors, tu donneras ce papier à madame Ducoudray.

» Alors, me serrant la main une dernière fois, il a tourné derrière l’église et a disparu.

– Et ce papier? demanda Fernande.

– Le voici, dit l’intendant.

Fernande le prit d’une main tremblante, le déplia lentement; puis après avoir levé les yeux au ciel, elle les ramena vers cette écriture, qu’on eût dit qu’elle craignait de reconnaître. Le papier ne contenait que ces quelques mots:

«Je suis heureux.

» Maurice de Barthèle.»

– Hélas! dit Fernande avec un profond soupir.

Et deux larmes qu’elle ne put retenir roulèrent le long de ses joues.

Fin

[1] – Le piano de madame était ouvert, il s’assit devant et joua le même air que madame avait joué le matin même. Puis il entra dans l’atelier, s’assit devant le chevalet, prit la palette, et, dans le paysage que madame a commencé, fit une petite chapelle surmontée d’une croix, pareille à celle qui est dans le jardin. Enfin, comme j’ai cru qu’il allait sortir, il s’est levé, a marché droit à l’angle de l’atelier, a poussé un ressort, et là, que madame me pardonne, car j’ignorais moi-même qu’il y eût une chambre là, il a ouvert une porte, mais il n’est pas entré; il s’est seulement agenouillé et a baisé le seuil. Il est resté un instant à genoux, on eût dit qu’il priait. Puis il s’est relevé, a religieusement fermé la porte, et m’a prié de l’accompagner jusqu’à l’église. Je n’avais aucun motif de lui refuser cette dernière demande; j’ai marché devant lui. Nous sommes justement arrivés au lever-Dieu [1] . Madame était à genoux à sa place accoutumée. Il s’est arrêté à la porte de l’église, appuyé contre une des colonnes, les regards fixés sur madame, qu’il avait reconnue. » Puis, au bout d’un instant de muette contemplation, il est sorti, a déchiré une page de son portefeuille, a écrit dessus quelques mots, me l’a remise. » – Tiens, mon ami, m’a-t-il dit alors, tu donneras ce papier à madame Ducoudray. » Alors, me serrant la main une dernière fois, il a tourné derrière l’église et a disparu. – Et ce papier? demanda Fernande. – Le voici, dit l’intendant. Fernande le prit d’une main tremblante, le déplia lentement; puis après avoir levé les yeux au ciel, elle les ramena vers cette écriture, qu’on eût dit qu’elle craignait de reconnaître. Le papier ne contenait que ces quelques mots: «Je suis heureux. » Maurice de Barthèle.» – Hélas! dit Fernande avec un profond soupir. Et deux larmes qu’elle ne put retenir roulèrent le long de ses joues. Fin Moment où le prêtre élève l’hostie.

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