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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– Je ne suis plus digne de votre amour, Maurice. J’ai voulu, en vous expliquant tout, laver l’âme et non le corps. Mon âme est toujours digne de vous, Maurice, car elle n’a failli que pour vous avoir trop aimé; mais la femme a appartenu à un autre.

– Oh! que m’importe, puisqu’en cédant à un autre, j’étais le seul que vous aimiez!

– Ne parlez pas ainsi, Maurice, ne parlez pas ainsi, reprit Fernande avec douceur; car je vous dis, moi, que tout rapprochement est impossible.

– Fernande, s’écria Maurice, il n’y a rien d’impossible avec la volonté.

– Maurice, dit Fernande avec un accent de froide résignation, Maurice, l’amant que j’ai pris après vous, savez-vous son nom?

– Oh! non, non, je ne le sais pas, et je veux toujours l’ignorer.

– Eh bien! je dois vous le dire, moi; cet amant, c’est M. de Montgiroux.

– Le comte! s’écria Maurice en joignant les mains, le comte de Montgiroux! Oh! madame, l’ai-je bien entendu?

– Le connaissais-je Maurice? L’avais-je jamais vu? répondit Fernande. Savais-je qu’il était votre père?

– Mon père! mon père! s’écria Maurice. Qui donc vous a appris cela?

– Pardon, Maurice, dit humblement Fernande en joignant les mains, je ne dénonce ni n’accuse, je ne répète que ce que madame de Barthèle lui disait à lui-même hier au soir.

Il sembla à Fernande qu’elle venait d’entendre un gémissement étouffé; elle regarda autour d’elle, mais comme elle ne vit personne, elle crut s’être trompée.

Alors elle reprit après un instant de morne silence:

– Comprenez-vous, Maurice, tout ce qu’il y a de terrible pour nous dans cette seule parole: M. de Montgiroux est votre père!

Maurice baissa la tête, et, sans qu’il répondît un seul mot, des larmes ruisselèrent sur ses joues pâles.

– Vous le voyez bien, Maurice, continua Fernande, nous n’avons plus qu’à gémir sur le passé; car vous le savez, vous, si je suis une de ces femmes sans scrupule et sans conscience qui se rient des choses les plus saintes. Et cependant, Maurice, il faut que je vous le dise, car je dois vous faire ma confession tout entière, un instant, dans cette maison, malgré la présence de votre femme, mon cœur s’est ouvert à cette idée que les choses pouvaient renaître entre nous comme auparavant. Mais toute mauvaise pensée porte son châtiment avec elle. À peine avais-je rêvé cette trahison, que j’en ai été punie par la révélation du secret fatal. Alors, Maurice, tout a été fini. Et cette volonté irrévocable a été prise en moi-même de ne pas faire un pas de plus en avant, de m’arrêter là où j’étais. Aussi, aussi, Maurice, je vous le jure, tout à l’heure j’ai frissonné jusqu’au plus profond de mon cœur, j’ai tressailli de terreur jusqu’au plus intime de mon être, quand M. de Montgiroux est venu m’offrir sa main, son nom, sa fortune. Comprenez-vous? moi, Maurice, la femme de votre père! moi, Fernande, comtesse de Montgiroux! Et cependant, Maurice, j’ai écouté tout cela, le cœur brisé, mais le visage calme, car je voyais quelque chose de triste et digne de pitié dans cet amour d’un vieillard dont le monde eût ri peut-être; amour assez grand, assez absolu pour faire franchir à un homme comme le comte, à un homme pour lequel l’opinion du monde a toujours été une invariable boussole, la distance qui le séparait de moi. Oh! mon Dieu! Maurice, je le sais bien, et c’est fâcheux à dire, que pour les gens du monde, si rigides quand il s’agit des lois de l’étiquette, l’inceste n’existe qu’en vertu d’un contrat, qu’à la condition d’une cérémonie civile ou religieuse, tant la loi des conventions sociales remplace en eux la loi de la nature! Mais moi, moi, Maurice, moi, dans ma pudeur, permettez-moi ce mot, je me suis sentie frappée; et vous-même, Maurice, vous-même, tenez, votre abattement me prouve que vous sentez comme moi. Courbons donc la tête, et commençons, vous, Maurice, un avenir de bonheur, moi un avenir d’expiation. – Ne secouez pas la tête, Maurice, à ce mot de bonheur; à votre âge, le bonheur est une œuvre dont on peut facilement se faire l’artiste, une statue dont tout homme, après l’avoir taillée à sa fantaisie, peut devenir le Pygmalion.

Un soupir sortit de la poitrine oppressée du jeune homme. Son regard était devenu fixe et troublé, un profond abattement avait remplacé la véhémence de la passion. Fernande s’empara de la main qu’il tenait crispée contre son cœur comme pour y comprimer une douleur cuisante, et pensant qu’il fallait le tirer de cet état, fût-ce par une secousse.

– Ainsi donc, Maurice, dit-elle arrivant à son but par un détour, il ne nous est plus permis de fléchir dans la route que nous nous sommes tracée. Dieu a mis un crime derrière nous pour que nous ne repassions plus par le même chemin, et peut-être un jour regarderez-vous comme une preuve de sa bonté ce que vous croyez être aujourd’hui une manifestation de sa colère. Maurice, je vous l’ai dit, de nous deux, et j’en remercie le ciel, vous êtes l’être privilégié; car vous avez près de vous, prêt à renaître, le sentiment qui vous semblait mort à tout jamais dans votre cœur. Oh! mon Dieu! vous ne savez pas encore quelle est la mobilité de notre pauvre cœur humain. Maurice, croyez-en une femme. Clotilde est bien jeune, Clotilde est bien belle, Clotilde est bien faite pour être aimée.

– Oui, s’écria Maurice, oui, je sais tout cela; mais Clotilde est une statue; Clotilde est une enfant sans passions, Clotilde n’aime pas.

Il sembla à Fernande qu’elle entendait un second gémissement. Elle regarda de nouveau autour d’elle, mais, comme elle ne vit personne, et que d’ailleurs, la situation l’emportait, elle reprit:

– Tout cela était vrai hier, Maurice, tout cela est faux aujourd’hui.

– Que voulez-vous dire? s’écria le jeune homme.

– Que depuis hier, la statue s’est animée; que depuis hier l’enfant est devenue femme, et que la femme est devenue jalouse.

– Jalouse! Clotilde, jalouse! reprit Maurice avec un accent qui n’était pas exempt d’amertume, tant l’amour-propre est un sentiment profondément enraciné dans le cœur de l’homme! Certes, si Clotilde est jalouse, ce n’est point de moi.

– Vous vous trompez, Maurice, c’est de vous, et remerciez Dieu que ce sentiment soit né chez elle d’hier seulement; car qui sait, Maurice, si son cœur eût ressenti depuis trois mois ce qu’il éprouve depuis hier, quels malheurs irréparables pouvaient en résulter pour vous?

– Que voulez-vous dire? demanda Maurice. Expliquez vous, Fernande, car je ne vous comprends pas.

– Mon Dieu! dit Fernande, quel étrange aveuglement est celui des hommes! Vous ne comprenez pas, Maurice, qu’une femme jeune, belle et délaissée…

– Fernande, s’écria Maurice, soupçonneriez-vous Clotilde?

– Non, certes, et Dieu m’en garde, répondit la jeune fille.

Puis, comme Maurice demeurait le sourcil froncé.

– Écoutez-moi bien, mon ami, dit-elle, ce que j’ai à vous dire touche un point délicat à traiter; mais on m’a fait pénétrer malgré moi dans votre maison, j’y suis pour y apporter le calme, et, si je le puis, le bonheur à tout le monde. Laissez-moi donc entrer jusque dans le sanctuaire de votre famille. Maurice, votre honneur m’est cher; je veux que, comme par le passé, il soit dans l’avenir, sinon à l’abri de toute atteinte, du moins pur de tout soupçon. Eh bien! votre honneur, Maurice, vous l’avez imprudemment exposé, comme un joueur insensé expose sa fortune sur un coup de dé.

Le jeune homme releva la tête à ces paroles, et son regard étincela. Fernande avait visé au cœur et avait touché juste; elle le vit et s’en félicita en elle-même.

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