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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– La vérité, répondit Fernande avec cette candeur grave et gracieuse qui n’appartenait qu’à elle: dans toutes les circonstances importantes de ma vie, je vous l’ai dite sans déguisement comme sans effort. Aujourd’hui, je vous la dirais tout entière encore si mon secret était à moi seule, quoique cette confidence dût être inutile au point de vue où vous l’envisagez, car que pourrait toute votre expérience sur cette matière impalpable qu’on appelle le passé? Croyez-moi, mon ami, je suis sincère, d’ailleurs, je n’aurais aucun intérêt à ne l’être pas avec vous; je pars libre, je pars sans y être forcée; je pars repoussée hors de Paris par le dégoût du passé, entraînée par l’espérance de l’avenir. La bonne intention mène aux bonnes œuvres. Maintenant, me croyez-vous?

– Il le faut bien, puisque vous ne voulez pas me dire autre chose.

– Eh bien, me refuserez-vous encore à déjeuner?

Le notaire sonna et donna ses ordres. Dix minutes après une petite table était apportée, toute servie.

Fernande fut charmante pendant ce dernier repas. On eût dit que, par une innocente coquetterie, elle voulait laisser des impressions encore nouvelles à celui qui la connaissait si bien.

À neuf heures, on entendit la voiture entrer dans la cour: un instant après, le valet de chambre parut avec l’or demandé. Tout était prêt, Fernande se leva en souriant.

Le notaire ne pouvait croire encore que tout cela ne fût pas une espèce de songe qui allait s’évanouir.

– Et seule, seule pour un si long voyage! dit-il en voyant Fernande prendre sa mante et son chapeau.

– C’est un nouveau monde que je cherche, dit Fernande; si je le découvre, rien ne doit m’y rappeler le vieux monde que je quitte. Je ne veux humilier personne par mon repentir.

Puis, avec une grâce charmante:

– Allons, dit-elle, comme c’est la dernière fois que nous nous voyons peut être, cela vaut bien la peine que vous me reconduisiez jusqu’en bas.

Le notaire conduisit Fernande jusqu’à la voiture.

– Vraiment, lui dit-il, si les voisins n’étaient pas aux fenêtres pour nous regarder, je me mettrais à genoux pour baiser le bas de votre robe, tant vous êtes une femme charmante, et tant je suis sûr qu’il y a quelque grand dévouement caché sous votre simplicité.

– Eh bien, dit Fernande, au lieu de baiser le bas de ma robe, embrassez moi. Voyons, c’est un pis-aller que vous accepterez peut-être.

Et elle tendit son front à ce digne ami, qui y posa ses lèvres tremblantes. Cet événement, en apparence simple, était une des grandes émotions qu’il eût éprouvées dans sa vie.

– Par où sortons-nous de Paris? demanda le postillon.

– Par la barrière de Fontainebleau, répondit Fernande.

Et, comme la voiture commençait à s’ébranler, elle passa une dernière fois par la portière sa main, sur laquelle cet homme, qui n’avait jamais été qu’un ami, déposa un dernier baiser.

Puis les chevaux partirent de cette course rapide qu’ils conservent tant qu’ils sont dans l’intérieur de la ville, et qu’ils semblent quitter d’eux-mêmes dès qu’ils atteignent les faubourgs.

En même temps que Fernande sortait de Paris par la barrière de Fontainebleau, M. de Montgiroux y rentrait par la barrière du Maine. Il n’avait pas pu attendre l’heure dite et venait demander compte à sa belle maîtresse de sa disparition de la maison de Fontenay-aux-Roses, disparition qui, du reste, n’avait étonné que lui.

Le pair de France, en arrivant chez Fernande, y trouva les domestiques dans tout le loisir des conjectures. Seulement, il y avait un point positif, c’est que la femme de chambre avait été chargée par sa maîtresse de dire au comte qu’elle avait quitté Paris pour n’y jamais revenir. Il fallut, au reste, qu’elle répétât cette désespérante nouvelle huit ou dix fois; M. de Montgiroux n’y voulait pas croire.

Dans son désespoir, il courut chez madame d’Aulnay, et lui raconta tout, c’est-à-dire le peu qu’il savait, lui demandant si elle en savait davantage. Madame d’Aulnay était encore plus ignorante que le comte; mais en sa qualité de femme auteur, elle cria tout d’abord à l’immoralité, promit de s’enquérir, dénatura les faits qu’elle put recueillir relativement à cette étrange disparition, en inventa d’autres pour lui donner avec ses propres idées un lien logique, et le lendemain, tous les oisifs du Paris élégant ne s’occupaient, au boulevard Tortoni, au foyer de l’Opéra et au Jockey-Club, que de la disparition de la belle Fernande. On vécut huit jours sur cet événement.

Au milieu de l’étonnement général, Léon de Vaux et Fabien de Rieulle ne furent pas les moins surpris. Il était évident pour eux que cette absence de Fernande se reliait aux événements dans lesquels ils avaient joué un rôle pendant cette journée du 7 mai, journée durant laquelle il s’était passé tant de choses. Mais, comme la première fois qu’ils retournèrent à Fontenay, il leur fut répondu que M. Maurice était encore souffrant, que madame de Barthèle n’était pas visible, et que la baronne était à Paris, ils furent, comme les autres, forcés de s’en tenir à de simples conjectures.

Madame de Neuilly, perdant l’espoir d’humilier son amie en lui faisant sentir la supériorité que donne une conduite sans reproche, se promettait de se venger sur madame de Barthèle et sur la baronne. Malheureusement, la baronne, avec son fils, faible encore, et avec Clotilde, radieuse de bonheur, reparut bientôt dans le monde pour y annoncer son mariage prochain avec le comte de Montgiroux, mariage qui eut lieu le 7 juin 1835, c’est-à-dire un mois, jour pour jour, après la visite de Fernande à Fontenay-aux-Roses.

Trois mois après, comme le lui avait promis Fernande, Maurice reçut la lettre suivante, qui ne pouvait au reste lui offrir aucun renseignement sur le pays qu’elle habitait, l’enveloppe ne portant pas de timbre:

«10 août 1835.

» Trois mois sont écoulés depuis que je vous ai quitté, Maurice, et la Providence m’a tenu parole. Le comte de Montgiroux a épousé votre mère; on vous a vu plein de jeunesse et de santé aux dernières courses du Champ de Mars, et, si vous ne vous avouez pas encore que vous êtes heureux, déjà Clotilde dit tout haut qu’elle est heureuse.

» Dieu soit béni!

» Vous le voyez, Maurice, je ne vis pas si éloignée de vous et isolée du monde, que je vous aie entièrement perdu de vue; il est vrai qu’au milieu du bruit que continue de faire en roulant dans l’espace cet immense univers, je ne tends l’oreille que du côté où je sais que vous êtes.

» Oh! Maurice, que tous les événements de cette journée ont été conduits par une main paternelle et miséricordieuse! et que dans mes prières du matin et du soir je remercie Dieu de nous avoir inspiré le courage de faire ce que nous avons fait!

» Maintenant à moi de tenir ma promesse en vous parlant de moi.

» J’habite un vieux château bâti sous Louis XIII, je crois, avec des murs rouges et gris, des toits élancés, couverts d’ardoises et armés de girouettes qui grincent au vent. On arrive à la porte principale par une grande allée d’ormes, aux formes tortueuses et fantastiques, qui le soir, quand par hasard je m’attarde dans quelque village et que je reviens seule, me font presque peur.

» Cela vous étonne, Maurice, que je revienne tard et seule? Je vis au milieu de bonnes gens, et je me suis faite campagnarde comme eux.

» Maintenant, suivez-moi.

» En rentrant au château, – il faut bien que je donne à ma demeure le nom sous lequel elle est connue, – en quittant l’allée d’ormes, je franchis une grande porte ornée d’un écusson; si j’étais savante en blason, je vous dirais si le champ est d’azur, de gueules, de sinople ou de sable, si le lion qui l’orne est issant, passant ou rampant; mais comme je suis très-ignorante en pareille matière, je me contenterai de vous dire que l’écusson est rayé en travers, et que le lion est debout et tient une épée.

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