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Alexandre Dumas: Fernande

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Alexandre Dumas Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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M. de Barthèle était un homme de l’ancienne roche, élevé dans les traditions faciles du XVIII èmesiècle; il n’ignorait rien à l’égard du comte de Montgiroux. Au lieu d’en vouloir à mademoiselle de Valgenceuse, – tel était le nom de fille de la baronne – il lui avait, au contraire, su un gré infini de sa franchise, et, la remerciant en excellents termes de la liberté dans laquelle elle le mettait, il lui avait avoué que, de son côté, il avait un engagement qu’il lui coûterait fort de rompre. Toutes choses, comme dans Candide, avaient donc été pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles, et deux chambres parfaitement séparées avaient révélé aux parents, assez inquiets des suites de cette alliance, que l’accord le plus parfait régnait entre les nouveaux époux.

Or, comme les soins attentifs de M. le comte de Montgiroux pour la baronne de Barthèle ne pouvaient porter ombrage qu’au mari, et qu’on ne s’apercevait pas que le mari y trouvât à redire, le monde imita l’insouciance du mari et fut de l’avis des amants, car le monde sait toujours ce qui se passe, qu’on ait ou qu’on n’ait pas intérêt à lui cacher son secret.

Au bout d’un an de mariage, madame de Barthèle accoucha d’un garçon. – M. de Barthèle reçut les compliments qu’on lui adressait, en homme enchanté d’avoir un héritier de son nom. Il redoubla d’attentions pour sa femme et fit élever l’enfant sous ses yeux, ne voulant point qu’il quittât la maison natale, et qu’il allât perdre dans un collège ce vernis d’aristocratie que conservent toujours chez un jeune homme l’éducation à domicile et la présence des parents. Maurice avait donc été élevé avec un soin tout particulier, et comme on élevait les gentilshommes d’autrefois, par un gouverneur et sous les yeux de M. et de madame de Barthèle.

Enfin, après quinze années d’une union si parfaite qu’elle n’avait jamais subi la moindre altération et qu’on la citait dans le monde comme un modèle, madame de Barthèle, par la mort de son mari, était entrée dans le paradis du veuvage, sans avoir eu à subir, comme on le disait à cette époque, le purgatoire de l’hyménée. Elle avait fort convenablement pleuré son mari, qu’elle regrettait comme on regrette un ami sincère. Ce fut alors qu’une de ses parentes, madame de Neuilly, qui avait éternellement jalousé le bonheur de sa cousine, lui avait suggéré l’idée de se remarier en secondes noces, avec le comte de Montgiroux; idée que le pair de France avait si philosophiquement repoussée. La situation était ainsi restée ce que le passé l’avait faite, sauf les atteintes inévitables de l’âge. L’avenir, ce temps de l’espérance, avait de jour en jour amené des rides, mais pas de déception. Les cheveux de M. de Montgiroux avaient grisonné, mais il avait un coiffeur qui les lui teignait avec art. La taille de madame de Barthèle avait épaissi, mais elle avait une couturière qui l’habillait à merveille. Bref, chaque année avait amené douze mois de plus sans doute; mais, s’ils avaient vieilli pour les autres, les deux amants n’avaient pas vieilli pour eux mêmes, et c’était le principal.

Bientôt ces liens du cœur s’étaient encore resserrés d’un lien de famille. Maurice avait atteint sa vingt-quatrième année, et Clotilde sa dix-septième. Les deux jeunes gens, élevés ensemble, paraissaient avoir une grande affection l’un pour l’autre: un projet de mariage était arrêté entre eux depuis longtemps. Ni l’un ni l’autre, lorsqu’on leur fit part de ce projet, n’y apporta d’opposition. La chose était convenable sous tous les rapports, elle réunissait les deux fortunes. Les amis communs reçurent donc, un beau matin, une lettre de faire part qui leur annonçait le mariage de M. Charles-Maurice de Barthèle avec mademoiselle Clotilde de Montgiroux.

Les jeunes gens partirent pour l’Italie, dont ils visitèrent les principales villes; puis, à leur retour, il fut convenu qu’on passerait l’hiver dans l’hôtel de la rue de Varennes, qui venait à Maurice du fait de M. de Barthèle, et l’été au château de Fontenay-aux-Roses, que Clotilde tenait de la succession du vicomte de Montgiroux, son père, frère cadet du comte de Montgiroux.

CHAPITRE II

C’était au château de Fontenay-aux-Roses que Clotilde avait été élevée; mais celui qui eût vu en 1835 cette élégante propriété, et qui l’eût comparée à ce qu’elle était trois ans auparavant, ne l’eût certes pas reconnue, et, si le vicomte de Montgiroux fût revenu à la vie, il eût eu grand’peine à retrouver dans la moderne villa le moindre vestige de son ancienne demeure. Le parterre, symétriquement dessiné et entouré de petites charmilles de buis nain, avait fait place à une vaste pelouse, au bout de laquelle on voyait glisser, sur une eau bien pure, deux beaux cygnes argentés. Les hautes murailles dont les espaliers fournissaient autrefois à l’office d’admirables fruits, n’interceptaient plus la vue de la campagne, et avaient cessé d’emprisonner les habitants; mais, à leur place, des sauts de loups et des haies vives défendaient un ravissant jardin, où, du reste, les maraudeurs n’auraient eu que des fleurs à cueillir. Sans doute on n’était plus chez soi, comme le disaient encore quelquefois, en visitant les jeunes mariés, les vieux amateurs de la clôture patriarcale et des habitations françaises dans l’acception du XVIII èmesiècle; mais, en revanche, on était aussi chez les autres, puisque l’œil, ne rencontrant plus de barrière, s’étendait du jardin sur les prés, et des prés sur les champs. Des massifs de verdure pour masquer les lieux découverts, des corbeilles de fleurs pour animer les endroits arides, plus de berceaux factices, mais des points de vue admirablement ménagés, une entente parfaite du site, dessiné par un paysagiste, voilà ce que l’art du jardinage moderne avait, en dépit des partisans de Le Nôtre, créé sous la direction de Maurice de Barthèle, qui avait impitoyablement sacrifié l’abricot, la pêche et le brugnon à la vue de la tour de Montlhéry, qui se détachait à cette heure sur le fond bleu de la plaine, et à l’aspect des maisons blanches éparses dans la verte vallée.

De son côté, la maison avait subi des modifications non moins importantes: elle avait cessé d’offrir l’aspect patrimonial de ce que l’on appelait autrefois un château, pour prendre l’apparence d’une charmante villa ornée d’un perron sur lequel on montait à travers une double rangée de fleurs toujours fraîches et sans cesse renouvelées dans leurs vases de porcelaine du Japon. Ce perron conduisait à une antichambre dans le goût de la renaissance, avec des vitraux armoriés, tapissée d’un cuir de Cordoue de couleur sombre relevé d’arabesques d’or, et éclairée le soir par une lampe gothique d’un charmant modèle, et qui descendait, à l’aide de trois chaînes dorées du milieu de son plafond, tandis que de chaque côté de cette lampe pendaient deux récipients pareils destinés à recevoir des fleurs. Cette antichambre était percée de trois portes intérieures, conduisant: la première, dans une salle à manger d’où l’on passait dans un salon, puis dans un cabinet de travail; la seconde, dans une salle de billard qui communiquait à une serre; la troisième, dans un corridor qui régnait dans toute la longueur de la maison, et que l’architecte avait maintenu dans une largeur assez considérable pour en faire une espèce de galerie où l’on avait accroché les portraits de famille. Cette galerie était percée de portes qui donnaient dans toutes les pièces du rez-de-chaussée.

Dans la salle à manger, lambrissée en bois de chêne et tendue de damas vert, on ne s’était occupé que du confortable: on y était bien assis, la table était longue et large, des dressoirs d’une forme simple étaient couverts de pièces d’argenterie et de porcelaines de Chine. L’art avait entièrement cédé la place au bien-être. Seulement, quatre tableaux de chasse de Godefroy Jadin formaient les quatre dessus de porte.

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