Alexandre Dumas - Fernande

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La baronne de Barthèle attend son vieil ami et amant le comte de Montgiroux, pair de France. Son fils Maurice, marié à la nièce du comte, se meurt de fièvre cérébrale. Sur la suggestion du médecin de Maurice, la baronne a accepté de faire venir à son château Mme Ducoudray qui pourrait apaiser la fièvre du mourant. À son arrivée, la dame apprend le but de sa visite, sauver Maurice – Maurice, prénom qui ne lui est pas inconnu. Le comte découvre lui que Mme Ducoudray n'autre que Fernande,la courtisane qu’il a pris pour maîtresse. Arrive ensuite Mme de Neuilly, parente de la baronne, veuve envieuse qui reconnaît en Fernande une ancienne pensionnaire d’orphelinat et qui voudrait bien savoir comment elle s'y est pris pour faire ce riche mariage avec M. Ducoudray. Elle révèle que Fernande est de sang noble, fille de la famille de Mormant. Par son entremise, Fernande apprend à son tour que Maurice est en fait le fils du baron…

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– Nous sortîmes donc par le cabinet, et nous revînmes nous cacher derrière la petite porte de l’alcôve, qui, plus rapprochée du lit, nous permettait de mieux entendre.

– Et ma nièce était avec vous? demanda le comte.

– Oui. Je voulus l’éloigner; mais elle résista. «C’est mon mari, dit-elle, comme il est votre fils; laissez-moi donc écouter avec vous; et, soyez tranquille, quel que soit ce secret, je serai forte.» En même temps, elle me prit la main, et nous écoutâmes.

– Continuez, baronne, continuez, dit le comte; car vraiment votre récit a toute l’invraisemblance, mais aussi tout l’intérêt d’un roman.

– Eh! mon Dieu! s’écria madame de Barthèle profitant de l’occasion pour divaguer selon son habitude, tout ce qui se passe aujourd’hui ne paraît-il pas incroyable? et si, il y a vingt ans, on nous avait raconté ce que nous voyons tous les jours, ce que nous touchons du doigt à chaque instant, dites-moi, n’auriez-vous pas crié à l’impossibilité?

– Oui; mais depuis vingt ans, dit le comte, je suis si fort revenu de mon incrédulité, qu’aujourd’hui j’ai le défaut de tomber dans l’excès contraire. Continuez donc, chère amie; car, véritablement, je suis on ne peut plus curieux de connaître le dénoûment de cette scène.

– Eh bien, lorsque nous commençâmes à écouter, attendu le temps que nous avions perdu à faire le tour de la chambre, et les précautions que nous avions été obligés de prendre pour n’être point entendus, la conversation était déjà commencée, et Léon de Vaux raillait Maurice d’un ton si goguenard, que j’ai failli en perdre patience.

» – Que veux-tu! dit Fabien, il est fou.

» – Cela peut être, dit Maurice, mais cela est ainsi. Je crois que cette femme est la seule que j’aie véritablement aimée, et, quand j’ai rompu avec elle, il m’a semblé que quelque chose s’était brisé en moi.

» – Eh bien, mais, mon cher, dit Fabien, je l’ai fort aimée aussi, moi. Nous l’avons aimée tous, pardieu! mais, quand tu m’as succédé dans ses bonnes grâces, je n’en suis pas mort pour cela, moi. Tout au contraire, je lui ai demandé à rester de ses amis, et je suis de ses meilleurs.

» – Vous comprenez la situation de la pauvre Clotilde pendant ce temps-là, dit la baronne. Je sentis sa main devenir humide, puis se crisper dans la mienne. Je la regardai: elle était pâle comme la Mort. Je lui fis signe de s’éloigner, mais elle secoua la tête en mettant un doigt sur sa bouche. Nous continuâmes donc d’écouter.

» – Si tu avais pris la chose comme moi, mon cher, continua Fabien, et comme la prendra, je l’espère, quand son tour sera venu, Léon que voici, tu serais resté comme moi l’ami de la maison.

» – Impossible! s’écria Maurice, impossible! après avoir possédé cette femme, je n’aurais pu froidement la voir passer dans les bras d’un autre. Cet autre, quel qu’il fût, je l’aurais tué.

» – Ah! c’eût été beau, un duel à propos de cette créature! répondit Fabien.

– Mais de quelle femme parlaient-ils donc? s’écria M. de Montgiroux.

– C’est ce que j’ignore, reprit la baronne: soit hasard, soit précaution, pas une seule fois son nom ne fut prononcé.

– Une autre femme que la sienne! Maurice aime une autre femme que ma nièce! continua le comte, et Clotilde est dans la confidence de cet amour! et vous n’êtes pas indignée, vous, baronne!

– Eh! monsieur le rigoriste, est-ce qu’on est maître de son cœur? L’amour est une maladie qui nous vient on ne sait comment, qui s’en va on ne sait pourquoi.

– Oui; mais il est impossible que Maurice soit malade d’amour.

– Il l’est cependant. Tenez, demandez plutôt au docteur, que voici.

– Comment! docteur, s’écria M. de Montgiroux en apercevant le jeune médecin, qui, sur l’invitation de Clotilde, venait les rejoindre; comment! vous croyez vraiment que la cause de la maladie de mon neveu est dans une amourette?

– Non, monsieur le comte, reprit le docteur, pas dans une amourette, mais dans une passion.

– Mais éprouve-t-on une passion véritable pour une femme qui en paraît aussi indigne que l’est celle dont parle madame de Barthèle?

– Il y a être et paraître, dit le docteur.

– Mais, à votre avis, cette femme n’est donc point telle qu’on la dépeint?

– D’abord, je ne la connais pas, dit le docteur, et nous ne savons pas même encore de qui il est question. Mais, comme vous le savez, M. de Rieulle est, ou du moins passe pour être fort léger à l’endroit de la réputation des femmes.

– Tout cela n’est pas ce qui m’étonne, dit madame de Barthèle.

– Et quelle chose vous étonne donc?

– Ce qui m’étonne, c’est qu’une femme, quelle qu’elle soit, qui est aimée par un homme comme Maurice, beau, riche, élégant, bien fait, puisse le tromper pour quelque homme que ce soit au monde. Voilà ce qui m’étonne, voilà ce qui me fait croire que cette femme est indigne de lui.

– Mais véritablement, ma chère baronne, vous parlez comme si Maurice était toujours garçon. Songez donc à Clotilde.

– Ah! Clotilde a été sublime de dévouement, n’est-ce pas, docteur? Elle s’est jetée dans mes bras en me disant: «Oh! nous le sauverons, n’est-ce pas, nous le sauverons?» C’est que les femmes seules savent aimer, voyez vous.

– Malade d’amour! reprit le Comte ne pouvant revenir de sa surprise.

– Oui, malade d’amour, répéta madame de Barthèle avec une espèce d’enthousiasme maternel moitié sérieux, moitié comique; qu’y a-t-il d’étonnant à cela? N’y a-t-il pas tous les jours des gens qui se brûlent la cervelle ou qui se jettent à l’eau parce qu’ils sont amoureux? Et tenez, le cousin de ce monsieur, comment l’appelez-vous? qui est toujours ministre de quelque chose, vous savez bien, n’est-il pas devenu amoureux d’une femme de théâtre? Aidez-moi donc, vous savez bien qui je veux dire, un ambassadeur; si bien qu’il en est mort ou qu’il l’a épousée, je ne me rappelle plus bien.

– Malheureusement, reprit le comte d’un ton sec, Maurice ne peut pas épouser, lui, puisqu’il est déjà marié. Il n’a donc, si sa passion est aussi forte que celle de la personne que vous citez, il n’a donc qu’à faire son testament, et à mourir de langueur comme un berger de l’Astrée, ou de…

– Voilà donc ce que vous feriez, vous, monsieur, pour Maurice, pour votre…?

Un regard du comte l’arrêta.

– Eh bien, nous ferons mieux, sa femme et moi: nous le sauverons.

– D’abord, la situation était-elle bien aussi grave que vous le dites?

– Très-grave, monsieur le comte, dit le docteur; si grave, qu’hier, je n’eusse pas osé répondre des jours du malade.

– Mais c’est incroyable!

– Non, monsieur le comte, rien n’est incroyable pour nous autres qui voyons la médecine au point de vue de la philosophie. Pourquoi voulez-vous qu’une violente commotion morale ne produise pas, surtout dans une organisation aussi nerveuse que celle de Maurice, un désordre égal à celui que peut produire la pointe d’une épée ou la balle d’un pistolet? Vous dites que vous avez quelque connaissance en physiologie, monsieur? Eh bien, approchez de son lit et regardez-le, vous lui trouverez la face paillée, la sclérotique jaune, le pouls troublé; tous les symptômes enfin d’une méningite aiguë, ou autrement dit d’une fièvre cérébrale. Eh bien, cette fièvre cérébrale lui vient d’une grande douleur morale, voilà; et, en gardant le silence sur la cause de cette douleur, que nous allons essayer de combattre maintenant par l’effet même qui l’a produite, il se tuerait aussi sûrement qu’en se brûlant la cervelle.

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