Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi

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Le Rival du roi est la suite de La Marquise de Pompadour. Jeanne Poisson, devenue Madame d'Etioles, se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, la fausse comtesse du Barry, devient, grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi. La présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que le chevalier d'Assas est l'amant de Jeanne et il le fait embastiller. Autour du roi s'agite une étrange association à laquelle participent son propre valet Lebel, des membres de sa garde, le futur cardinal de Bernis…

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À la place du roi, le chevalier aperçut devant lui le capitaine des gardes qui, très poliment, lui disait:

– Veuillez me remettre votre épée, monsieur…

Alors une sorte de rugissement monta aux lèvres de d’Assas. Une minute, une sorte de coup de folie envahit son cerveau. La pensée lui vint de résister, de se faire tuer sur place…

Tout serait ainsi fini!…

L’idée de se disculper, et surtout de disculper Jeanne, de la sauver de l’effrayant péril qu’il entrevoyait pour elle, le retint seule.

Il tira lentement son épée et la remit au capitaine qui la prit, en disant:

– Veuillez me suivre, chevalier.

Quelques gardes, aussitôt, entourèrent d’Assas.

La petite troupe se mit en marche le capitaine en tête.

On longea de longs couloirs on monta des escaliers; finalement, une porte s’ouvrit, d’Assas entra et vit une chambre assez grande et convenablement meublée…

Seulement, à l’unique fenêtre de cette chambre, située au troisième étage, il y avait d’épais barreaux…

Cette chambre était une prison du château…

D’Assas entendit la porte se refermer, les forts verrous extérieurs glisser sans trop de bruit, en verrous bien élevés, et surtout bien huilés…

Pour la deuxième fois, il était prisonnier!

Et cette fois, sans aucun doute, nul n’aurait aucun intérêt à le tirer de prison!

Et cette fois, plus que jamais il avait besoin de la liberté pour protéger Jeanne, la sauver au besoin!

III MADAME D’ÉTIOLES

Dans la maison de la ruelle aux Réservoirs, Jeanne demeurée seule, était restée quelques minutes palpitante de la scène qu’elle venait d’avoir avec le chevalier d’Assas.

En somme, elle venait de renoncer à son amour pour Louis XV.

Elle avait juré de ne jamais être ni au roi ni à personne.

Un profond soupir gonfla son sein.

Se repentait-elle donc déjà du sacrifice qu’elle venait d’accomplir?

Non… le chevalier lui paraissait en tout digne de ce sacrifice: à sa générosité, elle avait répondu par une autre générosité, voilà tout!…

Il est impossible de dire que Jeanne éprouvait le moindre amour pour d’Assas.

Mais on peut affirmer que le sentiment très particulier, un peu étrange, qu’il lui inspirait, était plus que de l’admiration, mieux que de l’affection.

Elle ne l’aimait pas, uniquement parce qu’elle aimait le roi.

Mais elle regrettait de ne pas l’aimer.

En disant au chevalier qu’elle l’avait rencontré trop tard, elle avait prononcé une parole plus que vraie: profonde.

D’Assas lui apparaissait comme un de ces preux de la chevalerie antique, mais avec plus de charme gracieux. Il était la bravoure incarnée. Il était impossible de rêver plus rayonnante loyauté. Il était beau. Sa jeunesse en fleur était d’une exquise fraîcheur.

De sorte que d’Assas était comme un de ces Princes Charmants qui, dans les tant jolis contes de M. Perrault, parcouraient le monde pour délivrer les princesses opprimées…

Voilà comment le chevalier apparaissait à Jeanne.

Le malheur pour lui – et pour elle – c’est qu’elle en aimait un autre.

Aucune comparaison n’était possible entre lui et l’autre.

Seulement, cet autre, c’était le roi! La puissance, le prestige, la gloire, le rayonnement, tout ce miroir qui attirait sa jolie âme d’alouette.

Et voilà pourquoi Jeanne ne regrettait pas le sacrifice d’amour qu’elle venait de faire.

Mais aussi voilà pourquoi elle soupirait en songeant à ce sacrifice.

Bravement, elle résolut d’en prendre son parti, et bien qu’elle eût le cœur gros, bien qu’elle eût fort envie de pleurer, elle se mit au clavecin sur lequel elle laissa errer ses doigts délicats.

Sa pensée, pourtant, s’en allait à l’aventure.

Parfois, une épouvante lui revenait de ce péril mystérieux qui avait menacé le roi. Mais aussitôt elle se disait que le roi serait certainement sauvé…

Sauvé par elle!… une sorte d’orgueil naïf et tendre l’envahissait alors. Son front s’empourprait. Ses doigts, sur le clavier, exécutaient une improvisation à la fois brillante et plaintive.

Car elle improvisait.

Rarement elle jouait des morceaux connus. La plupart du temps, elle laissait son imagination déborder en trouvailles harmoniques.

Et presque toujours ces improvisations frêles, délicates, affectaient un rythme de danse… mais d’une danse faite pour des êtres aériens, pour des fées… ou pour des enfants…

C’est ainsi qu’un jour, dans une situation d’esprit à peu près analogue, elle avait trouvé l’air si joli, si tendre, d’une gaieté si mélancolique: Nous n’irons plus au bois…

Jeanne était résolue à ne pas s’endormir.

Toute fatiguée qu’elle était, elle prétendait attendre le retour du chevalier et se faire par lui reconduire à Paris, une fois qu’elle aurait l’assurance formelle que le roi était sauvé.

Cette fatigue, d’ailleurs, elle ne la ressentait pas: son organisation, nerveuse à l’excès, lui permettait des résistances prolongées qu’elle payait ensuite fort cher par des crises de sanglots ou des abattements profonds.

Cependant les heures s’écoulaient, et le chevalier ne revenait pas.

À un moment, le timbre se mit à tinter et la fit tressaillir. Elle regarda: il était sept heures du matin…

Aucune inquiétude pourtant ne lui venait encore.

Lentement, elle quitta le clavecin et se mit à inspecter l’appartement où elle se trouvait.

D’un signe de tête, elle approuva, elle qui s’y connaissait, au bon goût qui avait présidé à l’arrangement de ces pièces.

Évidemment, celui qui en avait disposé la décoration était un parfait connaisseur. Ce n’était pas absolument luxueux, mais d’une heureuse disposition et d’un charme particulier.

En allant et venant, Jeanne arriva à la chambre à coucher, et l’inspecta du seuil.

Elle n’y entra pas!…

Elle se contenta de constater qu’elle était en harmonie avec le reste de l’appartement, et un vague sourire à la fois triste et malicieux, – tout son cœur! – erra sur ses jolies lèvres pâlies.

Elle revint au petit salon.

Mais qui avait arrangé ainsi cet appartement?

Le chevalier d’Assas?

Elle avait peine à le concevoir, puisque d’Assas était un pauvre officier n’ayant guère que sa solde pour vivre. Et quelle solde!… Et encore n’était-elle pas toujours régulièrement payée.

Quand le roi avait un peu trop dépensé pour ses menus plaisirs, quand il n’y avait pas moyen de lever un nouvel impôt pour boucher le trou, on en était quitte pour fermer pour un mois les caisses de l’État.

Les officiers criaient. On les laissait crier, et d’ailleurs il était toujours entendu que, tôt ou tard, il y aurait un rappel de solde.

Huit heures du matin sonnèrent à la pendule en porcelaine de Saxe que, sur la cheminée de marbre, saluaient de part et d’autres d’adorables marquis en biscuit aux couleurs tendres.

Jeanne commençait à s’énerver.

L’atmosphère un peu lourde qui régnait dans ce salon lui pesait.

Et elle alla à la fenêtre, pour laisser entrer un peu d’air et de lumière.

Les épais rideaux en lourde soie étaient hermétiquement fermés. Elle les tira. À l’extérieur, à travers les vitres, elle vit que les volets en chêne plein étaient rabattus.

Alors, elle voulut ouvrir. Avec étonnement, mais sans inquiétude, elle constata qu’à cette fenêtre, il n’y avait rien pour ouvrir… Bien mieux, la fenêtre paraissait fermée et peut-être clouée depuis longtemps.

Elle alla à la fenêtre de la salle à manger: même impossibilité!…

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