Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi

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La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Rival du roi est la suite de La Marquise de Pompadour. Jeanne Poisson, devenue Madame d'Etioles, se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, la fausse comtesse du Barry, devient, grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi. La présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que le chevalier d'Assas est l'amant de Jeanne et il le fait embastiller. Autour du roi s'agite une étrange association à laquelle participent son propre valet Lebel, des membres de sa garde, le futur cardinal de Bernis…

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Elle courut à celle de la chambre à coucher: toujours même fermeture hermétique et mêmes volets pleins rabattus de l’extérieur!

Alors, non encore de la terreur, mais une peur sourde s’empara d’elle.

Elle courut à la porte et voulut ouvrir: la porte était fermée à double tour!…

– Oh! songea-t-elle affolée, que se passe-t-il? où suis-je?… Quelle est cette maison mystérieuse?… Pourquoi suis-je enfermée?…

Et dominant toutes ces question, une autre se dressa dans son esprit, plus impérieuse:

– Qui m’a enfermée?… Qui donc a eu intérêt à m’enfermer? Aucune réponse possible!

Pendant une heure, dans l’espoir qu’elle découvrirait une issue, un moyen quelconque de sortir ou d’ouvrir, elle parcourut tout l’appartement en tout sens, ouvrit les placards, revint cent fois aux fenêtres et à la porte.

Elle dut se rendre à l’évidence…

Elle était prisonnière!…

– Mais de qui? De qui donc? se demandait-elle avec plus d’irritation encore que de terreur.

Et d’Assas! pourquoi ne revenait-il pas? que lui était-il arrivé?…

Pas un instant, d’ailleurs, elle ne le soupçonna d’être le complice de cette sorte de séquestration dont elle était la victime.

Elle redouta que lui-même n’eût succombé à quelque guet-apens.

Alors, tout à coup, une pensée terrifiante se fit jour dans son esprit affolé.

Si d’Assas était prisonnier comme elle… eh bien… il n’avait pu arriver jusqu’au roi! Il n’avait pu le prévenir!…

Le roi était perdu!…

– C’est effroyable, songea-t-elle, mais je vois clair maintenant! L’horrible traquenard m’apparaît dans tous ses détails!… Il est évident que les gens qui m’ont été signalés par cette Julie avaient aposté des agents à eux près de la maison… il nous ont suivis, d’Assas et moi…

Ici, dans son raisonnement, il y avait un obstacle.

Ces gens avaient donc pu pénétrer dans la maison où elle se trouvait, où l’avait conduite d’Assas?

Qu’ils eussent attendu le chevalier à la porte pour l’empêcher d’arriver au roi, cela était malheureusement trop probable, puisque depuis deux heures déjà d’Assas eût dû être de retour!

Mais qu’ils eussent pénétré pour l’enfermer, elle!… C’était bien invraisemblable! Et pourtant, ils l’avaient enfermée!

Oh!… il n’y avait à cela qu’une explication, une terrible explication.

C’est que la maison où l’avait conduite d’Assas leur appartenait à eux!… C’est qu’ils n’avaient pas eu besoin d’y pénétrer! C’est qu’au contraire, ils l’y avaient attendue!…

Mais alors… d’Assas… oh! non, non! mille fois non!

Elle se fût arraché le cœur plutôt que de le soupçonner!…

Brisée de fatigue et d’épouvante, la tête perdue dans cet inextricable fourré de mystères touffus comme une sombre forêt, Jeanne se laissa tomber sur un canapé et se prit à sangloter…

Presque aussitôt, elle se renversa sur le canapé: incapable de résister plus longtemps à la fatigue physique et morale, elle ferma les yeux, peut-être évanouie ou peut-être endormie.

En tout cas, si elle s’évanouit, le sommeil succéda sans secousse à l’évanouissement, et elle demeura plongée dans cette torpeur jusque vers quatre heures de l’après-midi…

Vers ce moment-là, les yeux encore fermés, elle crut apercevoir le pas rapide et léger d’une femme qui allait et venait. Elle entendit le bruit de la vaisselle que l’on place sur une table, des verres qui se choquent.

Elle crut avoir rêvé!

Il lui sembla qu’elle n’avait pas quitté la maison des quinconces et que c’était sa femme de chambre qu’elle entendait.

– Suzon, murmura-t-elle, est-ce toi?…

En même temps, elle ouvrit les yeux: ce n’était pas Suzon. Elle n’était pas dans la petite maison des quinconces…

Toute la réalité lui revint d’un coup.

La femme qu’elle avait entendue était une jolie soubrette qui disposait la table pour un déjeuner.

Jeanne se redressa. La soubrette s’en aperçut, se tourna vers elle, sourit gentiment et dit:

– Je crois que madame a bien reposé…

– Qui êtes-vous? demanda Jeanne.

– Comment! madame ne me reconnaît pas? Madame a encore l’esprit brouillé par le sommeil puisqu’elle ne reconnaît pas Suzon, sa fidèle fille de chambre.

Jeanne frissonna. Une terreur nouvelle s’empara d’elle.

Est-ce qu’on allait chercher à la rendre folle!…

Elle fit bonne contenance pourtant, et jetant un regard de mépris sur la soubrette:

– Je reconnais que vous n’êtes pas Suzon, dit-elle, à ce simple détail que Suzon n’eût jamais consenti au métier de geôlière!

L’inconnue toussa légèrement, comme embarrassée.

Puis elle reprit:

– Je puis assurer à madame que je m’appelle Suzon. Je lui affirme de plus que je ne suis pas sa geôlière et que je suis ici simplement pour la servir. Ainsi, par exemple, si madame a faim…

Elle eut un geste engageant vers la table toute dressée.

C’était cette table même où elle avait soupé en face du chevalier!

– Mais on veut donc me garder ici prisonnière! s’écria Jeanne en frissonnant.

– Oh! non, madame… pas prisonnière du tout! fit la soubrette avec son même sourire. Madame peut m’en croire.

– Je puis donc sortir en ce cas?… Je puis donc m’en aller?…

– Pas aujourd’hui, madame!… Il y aurait du danger pour madame si elle nous quittait aujourd’hui… Madame ferait bien de ne pas se tourmenter et de se mettre à table.

Jeanne ne répondit pas à cette invitation.

Mais elle marcha rapidement à la soubrette et lui prit les deux mains:

– Tu t’appelles Suzon?…

– Oui, madame…

– Eh bien! Suzon, écoute-moi… Veux-tu…

Elle s’interrompit, palpitante.

– Je suis toute disposée à faire tout ce qui pourra être agréable à madame, fit la soubrette.

– Veux-tu gagner vingt mille livres? fit Jeanne tout à coup.

– Si je le veux, Seigneur! Une pauvre fille comme moi!… Vite, que madame me dise ce qu’il faut faire!

– Ouvre-moi la porte, voilà tout!

– Oh! s’écria la soubrette avec désespoir, madame se moque de moi!…

– Cinquante mille livres! dit Jeanne.

– Quel malheur, mon Dieu, quel malheur que je ne puisse!…

– Cent mille livres!…

– Mais, madame, vous m’offririez un million que je ne pourrais pas le gagner!

– Pourquoi! Oh! pourquoi?

– Mais… parce que je suis enfermée avec madame, voilà tout!

– Cessez, madame, d’essayer de séduire cette fille: Suzon est incorruptible.

Ces paroles furent prononcées par une voix derrière Jeanne, sur un ton calme et froid.

Jeanne se retourna vivement. Et elle vit un homme qui la considérait avec une attention aisée et polie.

Jeanne eut un mouvement de profonde terreur.

Cet homme, elle ne l’avait ni vu ni entendu entrer!…

Par où, comment, sans bruit, avait-il pénétré dans cette pièce!…

Qui était cet homme?…

Stupéfaite, épouvantée, elle l’examina tandis qu’il faisait un geste à Suzon, ou du moins à celle qui prétendait se nommer ainsi.

La soubrette disparut aussitôt dans une pièce voisine dont la porte se referma.

L’homme, entre deux âges, avait une figure grave et fière. Il portait avec une hautaine élégance le somptueux costume des seigneurs de l’époque.

Son épée de parade s’enrichissait de diamants à la poignée.

Il portait sous le bras son chapeau, et, dès que la soubrette se fut éloignée, il s’inclina respectueusement.

Cet homme qui apparaissait ainsi sous le costume d’un nouveau personnage, c’était M. Jacques.

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