Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi

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La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Rival du roi est la suite de La Marquise de Pompadour. Jeanne Poisson, devenue Madame d'Etioles, se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, la fausse comtesse du Barry, devient, grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi. La présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que le chevalier d'Assas est l'amant de Jeanne et il le fait embastiller. Autour du roi s'agite une étrange association à laquelle participent son propre valet Lebel, des membres de sa garde, le futur cardinal de Bernis…

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– Mon enfant, dit-il en souriant, je connaissais toute votre histoire de la maison des quinconces… Mais ceci n’a pas d’importance… Ainsi, c’est le chevalier d’Assas que vous avez envoyé au roi?… Et il a accepté?…

– Oui! dit M med’Étioles.

M. Jacques demeura pensif quelques minutes.

– Il est donc bien vrai, songea-t-il en poussant un soupir, que l’amour est capable d’héroïsme?… Ah! ces deux enfants me donnent plus de mal avec leur sincérité que bien des ministres avec leur fourberie!…

– Monsieur, reprit Jeanne d’une voix tremblante, je vous tiendrai quitte de la violence que vous me faites, si vous pouvez me dire que M. d’Assas a vu le roi… qu’il l’a prévenu!…

– Vous l’aimez donc bien, ce roi?…

– De toute mon âme, dit simplement Jeanne.

– Eh bien! rassurez-vous, madame. J’ignore, à cette heure, si M. d’Assas a pu voir le roi. Mais ce que je puis vous jurer sur le Christ, et j’ai rarement fait pareil serment, c’est que le roi ne court aucun danger.

– Le roi n’est pas en danger! s’écria Jeanne palpitante de joie.

– Assurément! même s’il retourne dans la maison que vous avez abandonnée!

– Oh! murmura Jeanne en prenant son front de ses deux mains, qu’est-ce que cela veut dire!…

– Cela veut dire, enfant, qu’il y a eu réellement un guet-apens; seulement, il était dirigé non pas contre le roi, mais contre vous!…

– Contre moi!… Qui donc avait intérêt…

– Vous aimez le roi, n’est-ce pas?

– De toute mon âme, je vous l’ai dit!

– Eh bien, une autre femme ne peut-elle aimer aussi le roi!…

– Une autre femme! murmura Jeanne pâlissante, mordue au cœur, tandis que M. Jacques l’observait attentivement.

– Et si une autre éprouvait le même sentiment que vous, reprit celui-ci; oui, si cette femme plus hardie, plus audacieuse, plus volontaire, décidée à tout, avait entrepris de se substituer à vous! Si elle était parvenue à gagner à prix d’or votre servante Suzon! Si elle s’était présentée à vous!…

Jeanne poussa un cri terrible:

– Impossible!… oh! impossible!… Ce serait abominable!…

– Si cette femme, acheva M. Jacques, vous avait persuadé de fuir… Et si, tranquillement, elle s’est mise à attendre le roi!…

– Affreux! affreux! balbutia Jeanne.

– Bien mieux! continua M. Jacques en saisissant ses mains; cette femme a fait prévenir le roi que vous l’attendiez!…

– Oh! ma tête s’égare!…

– Et le roi, le roi! entendez-vous, pauvre enfant, le roi y a été, croyant vous trouver! Le roi s’est fâché d’abord, en se voyant mystifié!… Puis…

– Achevez! râla la malheureuse jeune femme.

– Puis, voyant la femme belle, tendre, amoureuse… il a pardonné… et passé dans ses bras la nuit que vous avez passée, vous, à vous demander comment vous le sauveriez!…

– Impossible vous dis-je, impossible!…

– Et pourquoi?…

– Parce que le roi m’aime!… cria Jeanne pantelante, rouge du cri plus qu’elle ne l’avait été de l’aveu de son propre amour, belle de toute sa confiance, de toute sa pureté d’âme.

M. Jacques parut hésiter quelques minutes. Peut-être éprouvait-il comme un regret d’artiste à briser ce joyau qu’était le cœur de Jeanne.

La terrible politique sans pitié l’emporta sans doute, car il reprit:

– Ainsi, vous ne croyez pas que le roi a passé la nuit dans cette maison?

– Non, non!… j’aimerais mieux croire à ma propre déchéance!

– À plus forte raison, alors, ne devez-vous pas croire qu’il y retournera, surtout ayant été averti par M. d’Assas qu’un danger le menaçait dans cette maison?… Eh bien, mon enfant, attendez jusqu’à ce soir… c’est l’affaire de quelques heures… Je me charge de vous convaincre que non seulement le roi ne vous aime pas, ne vous a jamais aimée, mais encore qu’il aime celle qui vous a remplacée… la comtesse du Barry!…

À ces mots, M. Jacques, laissant Jeanne pétrifiée, s’élança non pas vers la porte de sortie, mais vers la pièce voisine.

Pendant quelques secondes, Jeanne demeura étourdie, respirant à peine…

– Oh! murmura-t-elle en revenant à elle, il faut que cet homme parle!… qu’il dise tout!… Le roi ne m’aime pas!… Cette femme, cette Julie… c’est la comtesse du Barry!… Allons donc!… Je saurai bien le forcer à dire toute la vérité!

Elle courut à la pièce où était entré l’inconnu.

Et elle ne vit personne!…

Elle parcourut l’appartement en tous sens.

M. Jacques avait disparu!…

M. Jacques, comme bien on pense, n’était pas un être fluide, pouvant s’évanouir à travers des murailles: simplement, les murailles du pavillon étaient truquées, comme cela se pratiquait dans bien des maisons de l’époque, et il y avait pour y entrer des passages secrets qui fermaient hermétiquement.

M. Jacques, deux heures après l’entretien qu’il venait d’avoir et qu’il était décidé à reprendre pour le pousser jusqu’au bout, savait trois choses importantes:

La première, c’est que d’Assas avait vu le roi.

La deuxième, c’est que le chevalier était arrêté.

La troisième, c’est que le roi était parfaitement décidé à retourner à la maison des quinconces.

Et il prit ses dispositions en conséquence.

Vers dix heures du soir, il reparut devant Jeanne, toujours grâce aux mêmes mystérieux procédés. Il apprit par la fille de chambre que la jeune femme avait consenti à prendre un peu de nourriture et qu’elle n’avait fait que pleurer depuis.

En effet, il la vit pâle et le visage défait, avec des yeux qui semblaient demander grâce à la destinée.

Une ombre de pitié passa sur le visage de M. Jacques.

Mais, comme nous l’avons dit, il était décidé à aller jusqu’au bout.

– Madame, dit-il doucement, consentez-vous à me suivre?

– Je suis prête! dit Jeanne avec plus de fermeté qu’on eût pu lui en supposer.

Elle s’enveloppa aussitôt de son manteau et s’encapuchonna. Cela parut sans doute insuffisant à M. Jacques, car il tendit à la jeune femme un loup de velours noir qu’elle appliqua sur son visage sans faire d’objection.

Lui-même se couvrit d’un vaste manteau et se masqua également le visage.

Il offrit alors son bras à Jeanne qui s’y appuya.

Quelques minutes plus tard, ils étaient dehors. La nuit d’hiver était froide et claire. Le ciel était plein d’étoiles et la lune presque dans son plein enveloppait toutes choses de sa lumière bleuâtre.

Jeanne ne disait pas un mot.

Seulement lorsque, par moments, sa main glissait, elle s’apercevait que son cavalier lui saisissait le bras et la maintenait fortement. De toute évidence, l’inconnu craignait qu’elle ne cherchât à lui échapper et la surveillait étroitement.

Bientôt ils parvinrent sous les quinconces.

M. Jacques s’arrêta à quinze pas de la petite maison, presque en face la porte, derrière un gros tronc d’arbre.

Les yeux de Jeanne se fixèrent sur cette porte…

Maintenant, elle tremblait.

Des frissons convulsifs l’agitaient…

Une demi-heure se passa ainsi. Aux environs, personne. Tout était silencieux. La petite maison apparaissait, vivement éclairée par la lune.

– Attention! murmura tout à coup M. Jacques.

Sur la terre durcie par la gelée, on entendait un bruit de pas… Presque aussitôt, deux hommes apparurent.

– Sa Majesté et son valet de chambre! fit M. Jacques dans un souffle.

Jeanne frissonna longuement…

L’un des deux hommes s’arrêta, puis, retournant sur ses pas, se perdit dans l’ombre des arbres.

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