Michel Zévaco - La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi

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La Marquise De Pompadour – Tome II – Le Rival Du Roi: краткое содержание, описание и аннотация

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Le Rival du roi est la suite de La Marquise de Pompadour. Jeanne Poisson, devenue Madame d'Etioles, se retrouve prisonnière du mystérieux M. Jacques et du comte du Barry. Juliette Bécu, la fausse comtesse du Barry, devient, grâce à un subterfuge, la maîtresse en titre du roi. La présentation à la cour est imminente. Louis XV est par ailleurs convaincu que le chevalier d'Assas est l'amant de Jeanne et il le fait embastiller. Autour du roi s'agite une étrange association à laquelle participent son propre valet Lebel, des membres de sa garde, le futur cardinal de Bernis…

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L’officier, tressaillant d’une joie profonde, s’inclinait jusqu’à terre.

Tout aussitôt, il repoussa le soldat qui s’apprêtait à ouvrir, et fit tomber lui-même les chaînes de la porte.

– Vous aurez soin de me faire savoir votre nom, monsieur, dit le roi en passant sans hâte; j’aime les bons serviteurs. Viens, Lebel… je suis enchanté de ma petite excursion…

– Sire, fit alors l’officier, si Votre Majesté daigne le permettre… je lui dirais…

– Parlez, monsieur.

– Eh bien, Sire, voici un gentilhomme qui vient d’arriver, porteur d’un message pressé pour le roi.

– Ah! ah! fit négligemment Louis XV en se tournant vers d’Assas, qu’il feignit d’apercevoir pour la première fois. C’est vous, monsieur, qui avez un message à me communiquer?

– Oui, Sire! dit le chevalier.

Le roi tressaillit au son de cette voix qu’il crut reconnaître.

– Qui êtes-vous, monsieur? demanda-t-il.

– Chevalier d’Assas… répondit le jeune homme en faisant deux pas.

Cette fois, le roi frémit. Un flot de sang monta à sa tête. Après la conversation qu’il venait d’avoir avec Juliette, d’Assas n’était plus qu’un rival détesté.

Une seconde, il fut sur le point de jeter un ordre d’arrestation.

La curiosité de savoir ce que le jeune homme pouvait avoir à lui dire l’emporta.

– Et vous dites, reprit-il, que vous avez un message?

– Oui, Sire: un message verbal que je dois transmettre au roi, – au roi seul.

– Suivez-moi donc, en ce cas, dit Louis XV. Monsieur, ajouta-t-il en se tournant vers l’officier, veuillez me faire escorte.

En même temps, il glissait quelques mots dans l’oreille de Lebel qui s’éloigna rapidement.

D’Assas était beaucoup trop loyal pour s’apercevoir que Louis XV en priant l’officier de l’escorter avait eu surtout pour but de s’assurer un défenseur contre une attaque imprévue.

Le roi supposait-il donc le chevalier capable de se livrer à quelque tentative insensée?…

C’est probable, car malgré la confusion de l’officier qui s’efforçait de rester à sa place à quelques pas en arrière, Louis le fit marcher près de lui.

Le roi arriva à ses appartements et pénétra dans un petit salon où Lebel l’attendait.

Le valet de chambre lui fit un signe que d’Assas, tout à ses pensées, ne vit pas.

Ce signe voulait dire que les pièces voisines étaient gardées et que le roi pouvait être sans crainte.

Louis XV renvoya l’officier et Lebel, et s’assit derrière une large table qui pouvait au besoin lui servir de rempart improvisé.

Et à haute voix, il demanda alors:

– Je vous écoute, monsieur, dit-il alors.

En même temps, il jouait avec un timbre qui se trouvait sur la table, à portée de ses mains. Au premier coup de timbre, vingt hommes armés devaient accourir.

– Sire, fit d’Assas, je me suis chargé d’avertir Votre Majesté qu’il y a un grave danger pour elle à pénétrer dans la maison qui se trouve dissimulée sous les quinconces, à droite du château.

Le roi n’eut pas un geste qui prouvât à d’Assas que ce message le surprenait, ou même qu’il l’eût entendu.

– Il s’agit, Sire, d’une jolie maison que connaît Votre Majesté et où on doit l’attirer sous le prétexte que le roi y est appelé par une… dame… que le roi connaît également.

D’Assas était fort pâle en parlant ainsi.

Quant au roi, voici exactement ce qu’il pensait:

– Voyons jusqu’où ira leur impudence. Évidemment ce damoiseau m’est envoyé par Jeanne pour me retirer toute idée d’aller là-bas pendant le temps de son absence… elle ne sait pas que je connais déjà cette absence!

Et à haute voix, il demanda alors:

– Pourriez-vous me dire, monsieur, de quel genre de danger je suis menacé?

– Je l’ignore, Sire. Mais je puis affirmer à Votre Majesté que le danger est grave.

– Ce danger… il existe… là? dans cette maison?… et non ailleurs?…

– Précisément, Sire!

– Et, sans aucun doute, il est imminent?

– Le mot est exact, Sire: imminent, c’est cela même.

– En sorte que si je m’étais rendu cette nuit même dans la maison en question, peut-être n’en fussé-je pas sorti vivant… puisque vous disiez tout à l’heure que c’était une question de vie ou de mort!

– Pardon, Sire, je répète que j’ignore si on en veut à la vie de Votre Majesté, bien que cela même soit à craindre. Je dis seulement qu’un grave danger menace le roi s’il se rend dans cette maison. Je dis que ce danger est imminent. Les gens qui en veulent au roi, et que je ne connais pas, attendent pour agir la première occasion, ils l’eussent saisie cette nuit même, si elle s’était présentée.

– C’est-à-dire, insista le roi, si je m’étais rendu cette nuit dans la maison des quinconces?

– Oui, Sire, dit d’Assas.

Le roi eut un étrange sourire.

D’Assas, cependant, souffrait cruellement.

Il avait devant lui l’homme qu’aimait Jeanne.

Il remplissait loyalement sa mission, et ne songeait même pas à s’inquiéter de cet air bizarre qu’avait le roi, de cette tranquillité qu’il affectait, de ces questions qu’il lui posait sur un ton sec et nullement avec la gratitude qui eût dû accueillir une révélation de cette importance.

Il jetait sur Louis XV des regards ardents où passait la flamme de sa jalousie.

Et ces regards, le roi les notait, les interprétait à sa façon.

– En somme, reprit Louis XV, vous êtes venu tout exprès du château à l’heure où tout le monde dort pour m’avertir de ne plus retourner à la maison des quinconces?

– C’est cela, Sire! Et si Votre Majesté eût été endormie, j’eusse supplié qu’on la réveillât pour que je pusse lui donner cet avertissement. Car j’avais juré de prévenir le roi sans le moindre retard.

Louis XV garda le silence. En dessous, il jetait parfois les yeux sur le chevalier qui, dans la plus correcte des attitudes, attendait d’être interrogé encore.

Tout autre à sa place eût pu réfléchir sur l’étrange froideur du roi et s’étonner de ne pas recevoir le moindre remerciement.

Mais d’Assas ne songeait à rien de tout cela.

D’Assas souffrait, voilà tout.

Il cherchait avidement sur le visage du roi les traces de cette beauté qui avait pu séduire Jeanne. Et naïvement, il se disait qu’en effet Louis XV était bien beau… plus beau que lui!

Ce sentiment de souffrance et de jalousie devint si vif, si intolérable, que le chevalier, voyant que le roi continuait à garder le silence, oublia toute règle d’étiquette, et, s’inclinant profondément:

– Maintenant que j’ai rempli ma mission, j’oserai supplier Votre Majesté de me donner congé et me permettre de me retirer…

– Un instant, monsieur, fit Louis XV d’une voix narquoise. Nous n’en avons pas fini. L’avertissement que vous nous apportez est vraiment trop important pour que je puisse le traiter à la légère. J’ai donc diverses questions à résoudre et je compte sur les lumières de votre dévouement si manifeste pour m’aider, pauvre roi que je suis, tout entouré d’embûches…

D’Assas tressaillit, et un peu de rouge monta à son front.

Cette fois l’ironie était si évidente qu’il n’y avait pas moyen de n’en pas être frappé.

Mais le jeune homme se contenta de dire très simplement:

– Je suis prêt à répondre aux questions de Votre Majesté autant qu’il sera en mon pouvoir de le faire.

– Voici donc la première, monsieur. Si au lieu d’être le roi j’étais un officier comme vous, monsieur, et qu’un tel secret tombât en ma possession, voici ce que je ferais… en supposant, bien entendu, que je fusse un fidèle et loyal sujet du roi: je m’en irais tout droit trouver le lieutenant de police qui se charge de protéger la personne royale. Comment se fait-il donc, monsieur, que l’idée ne vous soit pas venue de courir tout d’abord chez Berryer?

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