Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico

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Les Pardaillan – Livre VI – Les Amours Du Chico: краткое содержание, описание и аннотация

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La suite de Pardaillan et Fausta. Au cours de son ambassade à la Cour d'Espagne, Pardaillan est amené à protéger une jeune bohémienne, La Giralda, fiancée d'El Torero, Don César, qui n'est autre que le petit-fils secret et persécuté de Philippe II. Or, Fausta a jeté son dévolu sur El Torero pour mener à bien ses intrigues, et elle bénéficie de l'appui du Grand Inquisiteur Don Espinoza dans ses criminelles manoeuvres. Le chevalier est aidé dans cette lutte par le dévouement absolu d'un pauvre déshérité, le malicieux Chico et sa bien-aimée Juana…

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Le commencement de soupçon imprécis qui l’avait effleuré se fondit instantanément sous le feu de ce regard. De nouveau il fut repris par ce trouble étrange qui l’avait agité et qu’il croyait avoir maîtrisé.

– Mais enfin, madame, fit-il en passant à un autre ordre d’idées, qui est donc cet ennemi mortellement acharné après moi? Le savez-vous?

– Je le sais.

– Son nom?

– Son nom, je vous le dirai plus tard. Cependant il est nécessaire que vous sachiez qui vous poursuit de sa haine, ne fût-ce que pour défendre vos jours menacés. Je vous dirai donc que cet ennemi, c’est…

Elle s’arrêta, comme si elle eût hésité à porter un coup qu’elle pressentait très rude. Et son accent était si majestueux, si triste, si apitoyée sa physionomie, qu’étreint par une angoisse indéfinissable, il murmura machinalement, en passant sa main sur son front moite:

– C’est?…

– Votre père! lâcha brusquement Fausta.

Et sous ses dehors apitoyés elle l’étudiait avec la froide et curieuse attention du praticien se livrant à quelque expérience.

L’effet du reste fut foudroyant, dépassant au-delà tout ce qu’elle avait imaginé.

Le Torero se dressa d’un bond et, livide, hagard, échevelé, il gronda d’une voix qui n’avait plus rien d’humain:

– Vous avez dit?…

Très ferme, elle répéta sur un ton énergique:

– Votre père!…

Le Torero la fixait avec des yeux qui n’avaient plus rien de vivant, des yeux qui semblaient implorer grâce. Et de cette même voix rauque, où l’on sentait gronder des sanglots refoulés:

– Mon père!… On m’avait dit pourtant…

– Quoi donc?

Et de ses yeux, en apparence très doux, elle le fouillait avec une curiosité aiguë. Savait-il? Ne savait-il pas?

Non! il ne savait pas sans doute, car il dit péniblement:

– On m’avait dit qu’il était mort, voici vingt ans et plus…

– Votre père est vivant! dit-elle avec une énergie croissante.

– Mort sous les coups du bourreau, acheva le Torero.

Elle haussa les épaules.

– Histoire inventée à plaisir, dit-elle. Ne fallait-il pas éloigner de vous tout soupçon de la vérité!

Et en disant ces mots elle le fouillait de plus en plus. Non! décidément, il ne savait rien, car il reprit en se frappant le front:

– C’est vrai! Niais que je suis! Comment n’ai-je pas songé à cela?… c’est vrai, il fallait éloigner…

Et changeant d’idée, frémissant d’une joie intense, oubliant ce qu’elle venait de lui dire:

– Alors, c’est vrai? dit-il d’une voix implorante, il vit?… Mon père vit?… Mon père!…

Et il répétait doucement ce nom, comme s’il eût éprouvé un soulagement ineffable à le prononcer.

Tout autre que Fausta eût été attendri, eût eu pitié de lui. Mais Fausta ne voyait que le but à atteindre. Peu lui importaient les moyens et si elle semait des cadavres sur sa route.

Froidement implacable sous ses airs doucereux, elle reprit:

– Votre père est vivant, bien vivant… malheureusement pour vous. C’est lui qui vous poursuit de sa haine implacable, lui qui a juré votre mort… et qui vous tuera, n’en doutez pas, si vous ne vous défendez énergiquement.

Ces mots rappelèrent le jeune homme au sens de la réalité, momentanément oubliée.

Mais que son père voulût sa mort, cela lui paraissait impossible, contre nature. Instinctivement il cherchait dans son esprit une excuse à cette monstruosité. Et tout à coup il se mit à rire franchement et s’écria joyeusement:

– J’y suis!… Mordieu! madame, l’horrible peur que vous m’avez faite! Est-ce qu’un père peut chercher à meurtrir son enfant, la chair de sa chair? Eh! non, c’est impossible! Mon père ignore qui je suis. Dites-moi son nom, madame, j’irai le trouver, et je vous jure Dieu que nous nous entendrons.

Lentement, comme pour bien faire pénétrer en son esprit chaque parole, elle dit:

– Votre père sait qui vous êtes… C’est pour cela qu’il vous veut supprimer.

Le Torero recula de deux pas et porta sa main crispée à sa poitrine, comme s’il eût voulu s’arracher le cœur.

– Impossible! bégaya-t-il.

– Cela est! dit Fausta rudement. Que la foudre m’écrase si je mens! ajouta-t-elle d’un ton solennel.

– Que maudite soit l’heure présente! tonna le Torero. Pour que mon père veuille ma mort, il faut donc que je sois quelque inavouable bâtard!… Il faut donc que ma mère, que l’enfer la…

– Arrêtez! gronda Fausta en se redressant frémissante. Vous blasphémez!… Sachez, malheureux, que votre mère fut toujours épouse chaste et irréprochable! Votre mère, que vous alliez maudire dans un moment d’égarement que je comprends, votre mère est morte martyre… et son bourreau, son assassin pourrais-je dire, fut précisément celui qui vous repoussa, qui vous veut la male-mort aujourd’hui qu’il vous sait vivant, après vous avoir cru mort durant de longues années. L’assassin de votre mère, c’est celui qui vous veut assassiner aussi: c’est votre père!

– Horreur! Mais si je ne suis pas un bâtard…

– Vous êtes un enfant légitime, interrompit Fausta avec force. Je vous en fournirai les preuves… quand l’heure sera venue.

Et tranquillement elle reprit place sur son fauteuil.

Lui cependant, à moitié fou de douleur et de honte, clamait douloureusement:

– S’il en est ainsi, c’est donc que mon père est un monstre sanguinaire, un fou furieux!

– Vous l’avez dit, dit froidement Fausta.

– Et ma mère?… ma pauvre mère? sanglota le Torero.

– Votre mère fut une sainte, dit Fausta en levant l’index comme pour indiquer qu’elle devait être au ciel.

– Ma mère! répéta le Torero avec une douceur infinie.

– On venge les morts, avant de les pleurer! insinua insidieusement Fausta.

Le Torero se redressa, étincelant, et d’une voix furieuse:

– Vengeance! oh! oui! vengeance!

Et tout à coup il s’écroula sur son siège, la tête entre ses deux mains, et râla:

– Mon père! Devrai-je donc frapper mon père pour venger ma mère?… C’est impossible!

Fausta eut un sourire sinistre qu’il ne vit pas. Elle était patiente, Fausta; c’était ce qui la faisait si forte et si redoutable. Elle n’insista pas. Elle venait de semer la graine de mort, il fallait la laisser germer.

De sa voix douce, caressante:

– Avant de venger votre mère, il faut vous défendre vous-même. N’oubliez pas que vous êtes menacé. Votre vie ne tient qu’à un fil.

– Mon père est donc un bien puissant personnage? fit amèrement le Torero, qui se souvint alors des «monseigneur» que lui avait prodigués l’intendant de cette princesse qui voulait bien s’intéresser à lui.

– Puissant au-dessus de tout, répondit évasivement Fausta.

Dans l’état d’esprit où il se trouvait, le Torero n’attacha qu’une médiocre importance à ces paroles.

– Madame, dit-il en regardant Fausta en face, j’ignore à quel mobile vous obéissez en me disant les choses terribles que vous venez de me dévoiler.

– Je vous l’ai dit, monsieur, j’ai obéi d’abord à un simple sentiment d’humanité. Depuis que je vous ai vu, je n’ai pas de raison de vous cacher que vous m’avez été sympathique. C’est à cette sympathie désintéressée, croyez-le, que vous devez le vif intérêt que je vous porte et que vous méritez. Je n’ai pas été longue à deviner que vous étiez une noble nature, monsieur.

Le Torero s’inclina profondément trop troublé d’ailleurs pour remarquer ce qu’il pouvait y avoir d’étrange, d’audacieux, dans les paroles de la princesse.

– Je ne doute pas de la pureté de vos intentions, à Dieu ne plaise! madame. Mais ce que vous venez de me révéler est si extraordinaire, si incroyable que – excusez-moi, madame – à moins de preuves palpables, indéniables, je ne saurais y croire.

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