Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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Philomène accomplissait donc des prodiges et dévalisait la cave de l’abbesse. Il en résultait que Croasse avait pris une face vermeille qui le faisait paraître encore plus irrésistible; sa voix était devenue plus creuse, plus profonde. Picouic engraissait donc simplement. Croasse gonflait à vue d’œil.

– Pourvu que tu puisses repasser par la brèche quand nous partirons d’ici, lui disait Picouic.

Devenu superbe dans la bonne fortune, Croasse répondait qu’il ne voyait pas la nécessité de s’en aller, et que cette nécessité se présentât-elle, il en serait quitte pour faire abattre un pan de mur. Picouic n’était pas sans quelque inquiétude. Il pensait que la passion exorbitante qu’une vieille nonne éprouvait pour le fastueux Croasse finirait bien un jour ou l’autre par s’évanouir, et qu’alors il faudrait décamper, reprendre le collier de misère, recommencer la vie d’aventures et de jeûnes forcés…

– Oui, mais ce jour-là, ruminait-il, je ne partirai pas sans emmener la petite chanteuse… La brèche est toujours là!…

Quelles ne furent donc pas sa stupeur et son inquiétude lorsque, la veille du 21 octobre, avons-nous dit, il aperçut des ouvriers maçons entrer dans ce que Philomène appelait le jardin, se diriger justement vers la brèche en question et commencer à la boucher au moyen de grosses pierres cimentées très convenablement.

– Mais il me semble qu’on nous enferme, dit-il à Croasse, qui comme lui assistait de loin et sans se montrer à ce travail imprévu.

– Tant mieux, répondit Croasse; de cette façon, nous ne pourrons plus nous en aller.

Les deux compères s’étaient placés de façon à tout voir sans être vus. Lorsque la brèche fut entièrement bouchée, ils durent constater – Croasse avec une magnifique insouciance, et Picouic avec un commencement de terreur – qu’en effet ils ne pouvaient plus s’en aller, sinon par la grande porte du couvent.

Les murs de cette abbaye étaient ce qu’étaient alors tous les murs: de véritables fortifications, très élevés, fort difficiles à franchir, même avec une échelle. Maintenant, s’il était possible à Picouic à la rigueur de franchir les murailles, il lui serait sans doute presque impossible de les faire escalader à Violetta.

Cette impossibilité d’emmener avec lui la jeune fille qui devait assuré sa fortune devint une évidence lorsque Picouic aperçut dix hommes d’armes portant des piques se diriger vers l’enclos où était enfermée la petite chanteuse. Deux d’entre eux s’arrêtèrent à la porte de l’enclos, deux autres se mirent à faire les cent pas dans l’enclos, et les deux derniers, enfin, se placèrent à la porte même de la bâtisse qui servait de prison.

Cette fois, Picouic pâlit. Il se passait quelque chose de nouveau et d’anormal dans le couvent. Il se préparait quelque événement dont Picouic ne pouvait soupçonner la nature?… Que pouvait-il résulter de tout cela?

«Rien de bon! pensait Picouic.»

La journée presque entière s’écoula pourtant sans qu’aucun incident nouveau fût venu justifier les craintes de Picouic. Mais, vers le soir, il y eut dans le jardin de nouvelles allées et venues d’autant plus mystérieuses que pas une nonne n’apparaissait.

Philomène et Mariange avaient disparu. Qu’étaient-elles devenues?… Picouic était pâle d’inquiétude, Croasse lugubre.

– Tu as peur? demanda Picouic.

– Non, j’ai faim, dit Croasse étonné.

En effet, leurs deux approvisionneuses ayant disparu, Picouic et Croasse étaient menacés de sortir maigres de ce grenier d’abondance où maigres ils étaient entrés – si encore ils parvenaient à en sortir!

– Mais de quoi aurais-je peur? reprit Croasse devenu blême à la pensée qu’un danger quelconque pût les menacer. D’ailleurs, ajouta-t-il en claquant des dents, il est impossible que j’aie peur, depuis que je sais que je suis brave.

– Moi, j’ai peur, dit Picouic. C’est pourquoi, attends-moi ici. Je vais tâcher de savoir ce qui se passe là-bas derrière le pavillon, près de la brèche maintenant bouchée, hélas!

Et laissant là son compagnon terrorisé, Picouic s’élança. Croasse regarda autour de lui pour tâcher d’apercevoir un trou où se fourrer. Mais l’enclos entouré de planches était maintenant gardé par des hommes d’armes. Sur sa droite, c’étaient les bâtiments du couvent, et il eût préfère mourir sur place plutôt que de se diriger vers ces bâtiments qu’il supposai envahis par une troupe mystérieuse. Sur sa gauche, vers le pavillon, c’étaient les ouvriers qui s’occupaient à une besogne inconnue; c’était le côté que Picouic avait jugé dangereux. Croasse poussa donc un soupir qui ressemblait à un gémissement et s’assit dans l’herbe; bientôt même il s’allongea de son long, et cachant sa tête dans ses bras, attendit le coup de grâce.

Quant à Picouic, se faufilant d’arbre en arbre, il ne tarda pas à gagner le pavillon et il le contourna en prenant les précautions que lui suggérait sa prudence habituelle. Un étrange spectacle frappa alors ses yeux. Derrière le pavillon une vingtaine d’ouvriers s’occupaient activement, sous les ordres de l’abbesse Claudine de Beauvilliers elle-même, à diverses besognes.

– Il se prépare ici une fête religieuse…

Telle fut la première pensée de Picouic. En effet, voici ce qui se passait.

Derrière le pavillon s’étendait une assez large esplanade bornée d’un côté par le pavillon lui-même, d’un autre par le mur d’enceinte qui se perdait au loin, et bordée au fond par un massif de cyprès entourant le cimetière spécial des Bénédictines.

Sur le derrière du pavillon s’ouvrait une porte; en sorte qu’une personne entrée dans ce vieux bâtiment par la porte située près de la brèche (maintenant bouchée) pouvait, par cette porte de derrière, aboutir directement sur cette esplanade face au massif de cyprès clôturant le cimetière.

Maintenant, qu’on se figure que ce pavillon lui-même n’était que le prolongement ou pour mieux dire le vestibule d’une bâtisse plus vaste qui avait dû jadis s’élever sur cette esplanade.

Cette bâtisse avait disparu; elle s’en était allée en ruine. Mais quelques débris encore debout permettaient de supposer que le bâtiment, ruiné par le temps et l’incurie, avait dû être sans doute affecté au service religieux; là, sûrement, s’était élevé jadis une sorte de temple, une façon d’élégante chapelle comme en témoignaient deux ou trois colonnes qui s’élevaient dans le ciel pur de cette soirée.

Là aussi, entre deux colonnes, Picouic put apercevoir les restes d’un exhaussement dallé de marbre, et qui avait peut-être supporté le maître-autel… Il regarda avec anxiété.

Or, à quoi s’occupait cette compagnie d’ouvriers dont Picouic suivait attentivement les faits et gestes? Une partie d’entre eux raclait l’herbe qui avait poussé, nettoyait les marches de marbre, et cette sorte d’estrade dallée sur laquelle, sans doute, s’était élevé le maître-autel. Ils raclaient également et lavaient à grande eau une stalle de marbre… une de ces stalles réservées à l’officiant, dans les grandes cérémonies de Pâques et de Noël, comme on peut encore en voir dans quelques vieilles chapelles très riches, la stalle en marbre sculpté ayant été jadis un ornement plus somptueux que la stalle de bois.

Au-dessus de cette stalle, de ce siège marmoréen, d’autres ouvriers dressaient un dais en étoffe brochée. Et la stupéfaction de Picouic fut à son comble et confina à la terreur, lorsqu’il eut constaté que sur la retombée de ce dais se croisaient les clefs symboliques de saint Pierre…

Qui donc allait s’asseoir là!… Et cette terreur du brave Picouic devint plus aiguë lorsque l’abbesse ayant constaté que tout était en ordre, que tout semblait prêt pour une étrange cérémonie nocturne, dit à ceux qui travaillaient sous ses ordres:

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