Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Saint-Père, me voici aux ordres de Votre Sainteté…

– Relevez-vous, mon cher Rovenni, râla d’une voix bien faible le vieillard, relevez-vous, et causons en bons amis… Il n’y a pas ici de Saint Père… il n’y a que votre bon, votre excellent ami Peretti qui est bien heureux de vous revoir…

Ce mourant, c’était en effet le meunier qui dans cette pièce même avait eu sous le nom de M. Peretti, un entretien avec le chevalier de Pardaillan. C’était Sixte-Quint… Le cardinal Rovenni obéit à l’invitation du pape, se releva, et sur un signe à la fois amical et impérieux du vieillard, prit place sur une chaise.

– Peretti! continua le pape; simplement Peretti!… Hélas! que ne suis-je vraiment le bon Peretti!… J’ai voulu goûter à la grandeur suprême, et voilà que la tiare m’écrase… Je meurs sous le fardeau… Ah! si je pouvais déposer le pouvoir!… mais il est trop tard maintenant. Pape je suis, pape je mourrai…

– Vous avez encore de longues années à vivre, heureusement pour l’Église, dit Rovenni en examinant avec attention les signes manifestes de la décrépitude qui démentait cet espoir.

Sixte-Quint haussa les épaules.

– Six mois, mon bon Rovenni… voilà ce que j’ai devant moi… et encore!… six mois tout au plus!… Et tant d’affaires encore à arranger!… Cette conspiration dans laquelle vous vous êtes laissé entraîner…

– Saint-Père!…

– Ce n’est pas un reproche. Vous et d’autres n’avez péché que par ma faute… je me suis montré un peu dur… je croyais bien faire… n’en parlons plus! Vous voici revenu au bercail vous et les meilleurs de ceux que cette satane suscitée par le malin esprit avait réussi à convaincre… il faut donc, avant que je ne m’en aille rendre compte à Dieu, il faut, dis-je, que je puisse arriver là-haut en disant: «Voilà! Je me suis laissé surprendre par l’ennemi, c’est vrai. Mais tout est en ordre, maintenant, et j’ai laissé les clefs à un vigilant gardien de la Maison.»

Rovenni tressaillit et considéra le vieillard avec plus d’attention.

– Celui qui doit me remplacer… continua Sixte.

Un accès de toux l’interrompit, si déchirant que Rovenni se leva pour appeler du secours.

Mais le pape l’arrêta d’un geste. Et lorsque l’accès se fut calmé:

– Vous voyez, dit-il tristement… Quand je dis six mois… je crains d’exagérer… mais ne parlons plus de moi… L’essentiel, dis-je, est que j’écrase cette conspiration avant de mourir, et puis, que j’assure ma succession à quelqu’un qui en sera digne… aura compris mon œuvre… et me jurera de la continuer.

Le pape darda un pâle regard sur Rovenni palpitant.

– Ce quelqu’un, ajouta-t-il, vous le connaissez… c’est un de vos amis… votre meilleur ami… car ici-bas, il n’est meilleur ami que soi-même…

– Saint-Père! balbutia Rovenni en pâlissant de joie.

– Chut!… Je n’ai pas dit que ce fût vous que je destine à me remplacer, interrompit le pape avec un sourire; j’ai seulement dit que c’était votre meilleur ami…

– Je sais que je suis indigne d’un tel honneur, dit Rovenni dont les mains tremblaient d’une joie profonde, et dont le regard s’éclairait d’une flamme ardente.

– Pourquoi donc? dit Sixte. Parce que vous m’avez trahi?… Per bacco, d’abord cela prouve que vous avez de l’énergie, et j’aime les gens énergiques, moi! Ensuite, vous êtes revenu à temps dans le giron de la véritable Église… Plus tard, Rovenni, dans un mois ou deux, nous causerons de cela; mais dès maintenant, je vous défends de dire que vous êtes indigne. Eh! j’ai gardé des pourceaux, moi, si vous avez fréquenté des traîtres!…

Pendant cette tirade, le cardinal avait rougi, pâli, coup sur coup, balbutié de confuses paroles.

– Mon successeur, termina le pape, sera celui qui m’aura aidé à vaincre la terrible ennemie que m’a suscitée Satan. Or, c’est vous, mon cher, mon bon Rovenni, qui m’apportez cette joie inespérée…

Plus convaincu que jamais, Rovenni s’inclina en frémissant d’espoir. Mais il garda le silence dans la crainte de s’attirer encore un de ces terribles éloges dont le pape venait de le gratifier.

– Sait-elle où je suis? reprit tout à coup le vieillard.

– Elle vous croit en Italie, Saint-Père, bien loin de supposer que vous êtes aux portes de Paris. Elle a connu votre entrevue avec le roi de Navarre et en a usé avec une grande habileté pour décider le duc de Guise.

– Navarre! murmura Sixte-Quint. Le huguenot! L’hérétique!…

– Que vous avez excommunié, Saint-Père, et exclu de tout droit à quelque trône ou principauté que ce soit!…

– Certes! dit Sixte avec un sourire. Mais si l’hérétique rentrait dans le sein de l’Église!…

– Impossible!…

– Si Henri de Béarn abjurait, continua le pape, l’excommunication serait levée, entendez-vous, Rovenni!… Henri de Béarn reprendrait tous ses droits. Je lui aurais ainsi donné la couronne de France… mais j’aurais du même coup décapité l’hérésie!…

– Vos vues sont sages et profondes, murmura Rovenni en s’inclinant. Sixte Quint haussa les épaules.

– Les hommes sont des pourceaux, dit-il avec ce ricanement sinistre qui était si effrayant sur sa bouche de moribond. Il faut donc leur promettre ample glandée si on veut les faire entrer, au soir… Le soir est venu pour moi, Rovenni. Il faut que je fasse rentrer mon troupeau avant de me coucher… Mais laissons Navarre pour le moment. Vous dites donc qu’elle ne sait pas que je n’ai pas quitté la France?

– Elle vous croit en Italie, répéta Rovenni.

– Oui… Et vous me dites donc, mon bon Rovenni, que peut-être une occasion pouvait se présenter… tandis qu’elle me croit bien loin… que me disiez-vous à votre dernière visite?… J’ai la tête si faible… la mémoire commence à m’échapper…

Un nouvel accès de toux secoua le vieillard qui finit par râler d’une voix éteinte:

– Il est temps… il est grand temps…

– Je vous disais, Saint-Père, reprit le cardinal Rovenni, qu’une circonstance devait se présenter bientôt où Votre Sainteté pourrait trouver les conspirateurs rassemblés.

Sixte Quint, affaissé dans son fauteuil, les yeux fermés, hocha de la tête doucement, comme un moribond à qui on parle de choses qui déjà lui échappent.

– Votre Sainteté m’entend-elle? demanda Rovenni avec une certaine anxiété.

– Oui, oui… allez, mon bon Rovenni… les conspirateurs doivent se rassembler… tous, n’est-ce pas?

– Du moins tous ceux qui l’ont suivie en France pour y préparer les événements que vous connaissez…

– C’est-à-dire la chute d’Henri III…

– Oui, Saint-Père… et pour y préparer ainsi des événements qui sont encore dans la main de Dieu…

– C’est-à-dire la mort de Valois et l’avènement de Guise au trône de France.

– Oui, Saint-Père!…, Je vois que Votre Sainteté a l’esprit plus alerte qu’elle ne veut bien le dire.

Un pâle sourire glissa sur les lèvres de Sixte Quint, qui murmura:

– Continuez, mon cher ami…

– Donc, les principaux d’entre les conspirateurs, cardinaux ou évêques, doivent s’assembler pour une de ces cérémonies qu’elle sait organiser avec son infernal talent. Vous saurez que nul comme elle ne s’entend à frapper l’imagination de ceux qui l’entourent.

– Oui. C’est un point que j’ai trop négligé. Il faut aux hommes de la pompe, du théâtre, des spectacles magnifiques ou terribles. N’oubliez pas cela quand vous serez pape, Rovenni…

– Ah! balbutia le cardinal, qui pâlit et joignit les mains, que dit là Votre Sainteté?…

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