Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue

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Les Pardaillan – Livre IV – Fausta Vaincue: краткое содержание, описание и аннотация

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Fausta vaincue est la suite de La Fausta, la subdivision en deux tomes ayant été faite lors de la publication en volume, en 1908. Nous sommes donc toujours en 1588, sous le règne d'Henri III, en lutte contre le duc de Guise et la Sainte ligue, le premier soutenu par Pardaillan, et le second par Fausta… Sans vous dévoiler les péripéties multiples et passionnantes de cette histoire, nous pouvons vous dire que le duc de Guise et Henri III mourront tous deux (Zévaco, malgré son imagination, ne peut changer l'Histoire…), et que Pardaillan vaincra Fausta…

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– Eh bien!, vous avez deviné la nature de mes ressources. Mais depuis que M. de Guise tient Paris…

Claudine s’arrêta encore…

– Vos amants songent plus à se harnacher ou à courir aux conciliabules qu’à chercher les joies de l’amour, dit tranquillement Fausta.

– C’est cela même, madame, fit Claudine stupéfaite et souriante. Que serais-je donc devenue si vous n’aviez eu pitié de moi et de ma pauvre abbaye?…

– Voyons, dit Fausta avec une sorte de bonhomie, vous disiez qu’il vous manquait…

– Je ne le disais pas, madame, mais il me manque six mille livres…

– En sorte que si je mettais encore à votre disposition une vingtaine de mille livres…

– Ah! madame! je serais sauvée… pour cette fois encore! s’écria Claudine dont les yeux étincelèrent de joie.

– Et vous pourriez attendre patiemment le grand événement!…

– Certes!… surtout s’il ne se fait pas trop désirer, ajouta Claudine en riant.

– Eh bien!, écoutez, mon enfant. Dans peu de jours… prenons une date :le vingt-deux d’octobre, par exemple…

– Ce jour me convient, madame.

– Eh bien!, ce jour-là, envoyez en mon palais un homme sûr: il vous rapportera les deux cent mille livres convenues.

Claudine fit un bond.

– Qu’avez-vous, mon enfant? demanda paisiblement Fausta.

– Vous venez de dire… balbutia Claudine… mais c’est une erreur…

– J’ai dit deux cent mille livres, et ce n’est pas une erreur…

Claudine de Beauvilliers devint très pâle et murmura:

– Cette somme… cette somme énorme…

– Elle est à vous le jour que je vous ai dit, à condition que la veille de ce jour, c’est-à-dire le vingt-et-unième d’octobre, vous m’aidiez dans une petite opération que j’ai résolu de mener à bien…

– Ah! madame, est-ce que je ne vous appartiens pas tous les jours!…

– N’en parlons donc plus. Au moment voulu, je vous expliquerai mon opération et vous assignerai votre rôle. Pour le moment, veuillez m’envoyer chercher celle de vos petites prisonnières qui s’appelle Jeanne.

Claudine, encore tout éblouie, s’élança. Quelques minutes plus tard, elle revenait, conduisant par la main la compagne de captivité de Violetta, c’est-à-dire Jeanne Fourcaud.

Depuis qu’elle était enfermée dans l’enclos du couvent, Jeanne Fourcaud s’attendait toujours à voir apparaître sa sœur Madeleine, ainsi qu’on le lui avait promis. Elle avait cent fois répété à Violetta sa triste histoire et sa merveilleuse délivrance.

Condamnée à mourir avec sa sœur Madeleine, une nuit, dans son cachot de la Bastille, elle avait vu soudain entrer des gens. Alors elle avait cru que sa dernière heure était venue et qu’on venait la chercher pour la conduire au supplice. Mais une femme, un ange descendu dans cet enfer, où la pitié l’avait guidée, s’était penchée sur elle en disant:

– Jeanne Fourcaud, vous ne mourrez pas. Et non seulement vous vivrez, mais encore vous êtes libre…

– Et Madeleine? s’était écriée Jeanne.

– Madeleine, avait répondu la femme, est déjà délivrée et en sûreté… Alors, ivre de joie, pareille à une morte qu’un miracle ferait sortir du tombeau, elle avait suivi sa libératrice. On l’avait conduite jusqu’à une litière qui se trouvait dans la sombre cour de la forteresse; on l’avait fait monter dans cette litière; un homme s’était installé près d’elle, la tenant toujours par le bras… la litière s’était mise en route, et ne s’était arrêtée que devant la porte de l’abbaye de Montmartre. Là, on l’avait enfermée dans le pavillon de l’enclos…

Et depuis, elle attendait… tantôt songeant à cette inconnue qui l’avait délivrée avec un sentiment de reconnaissance exaltée, tantôt au contraire ne se la rappelant qu’avec une confuse terreur. Qui était cette femme? Elle pouvait à peine le soupçonner. Quelque dame de la cour, sans doute, qui avait eu pitié d’elle…

Lorsque Jeanne Fourcaud parut devant Fausta, elle ne la reconnut pas, puisque Fausta portait un masque la nuit où elle était descendue dans les Cachots de la Bastille. La pauvre petite était toute tremblante. Elle était bien jolie aussi. Fausta la considéra quelque temps d’un œil sombre et murmura:

– Oui… c’est bien la fille de Belgodère… Me reconnaissez-vous? demanda-t-elle à haute voix.

Jeanne Fourcaud – ou plutôt Stella – secoua la tête.

– Je suis, dit doucement Fausta, celle qui est descendue dans votre cachot de la Bastille et vous a délivrée…

Jeanne jeta un cri de joie. Ses yeux s’illuminèrent. Elle s’avança rapidement, saisit une main de Fausta et la baisa…

– Oh! madame, murmura-t-elle, combien je suis heureuse de pouvoir vous remercier! Depuis cette nuit si terrible et si douce, il n’est pas une heure où je n’aie songé à vous… et avec quelle anxiété j’attendais ce moment où je puis vous dire que mon cœur vous bénit, mais…

Elle s’arrêta, hésitante, et timidement leva sur Fausta ses yeux noyés de larmes.

– Parlez sans crainte, mon enfant, dit Fausta avec une douceur qui bouleversa la pauvre petite.

– Oui, dit-elle, je sens, je devine combien vous devez être bonne… je puis donc vous dire que si je vous ai bénie à chaque minute de ma vie depuis cette nuit-là, j’ai aussi beaucoup pleuré … Madeleine, madame, ma sœur Madeleine… quand dois-je la retrouver?

Si impassible que fût Fausta, si terrible que fût la pensée qui la guidait, elle ne put s’empêcher de frissonner. Ces quelques mots de Jeanne venaient d’évoquer en elle une effrayante vision: Madeleine Fourcaud, dont le corps se balançait au-dessus des flammes du bûcher et tombait enfin dans la fournaise, tandis que Violetta, aux mains du bourreau, s’approchait pour subir le même supplice… et alors Pardaillan apparaissant tout à coup, la mêlée, les chevaux qui se cabrent et fuient, et enfin Violetta sauvée… À ce souvenir, un amer soupir gonfla son sein.

– Vous reverrez votre sœur Madeleine, dit-elle.

– Est-ce vrai? palpita Jeanne. Et sera-ce bientôt?…

– Bientôt, oui, je le crois… mais, mon enfant, je suis venue vous trouver ici où je vous ai mise à l’abri, pour vous entretenir d’un sujet bien grave… Dites-moi, vous rappelez-vous votre père?…

– Hélas! madame, balbutia la malheureuse enfant qui éclata en sanglots, comment pourrais-je l’avoir oublié, alors qu’il y a quatre mois à peine, mon pauvre père plein de vie nous prodiguait encore ses caresses, à ma sœur et à moi?…

– Et votre mère?

Jeanne considéra Fausta avec un regard de douloureux étonnement.

– Ma mère? murmura-t-elle.

– Oui. Je vous demande si vous vous rappelez votre mère…

– Madame, vous ne savez donc pas que ma mère est morte peu de temps après m’avoir donné le jour? Ma sœur Madeleine, plus âgée que moi, pourra sans doute vous parler d’elle… car elle m’en a parlé bien souvent… mais moi… je ne l’ai vue qu’à un âge dont je n’ai pas conservé le souvenir…

– Et qu’en disait votre sœur?… Quelle femme était votre mère?… Belle, n’est-ce pas?

– Très belle, madame; Madeleine me disait que notre mère était d’une admirable beauté…

– N’avait-elle pas des yeux bleus?…

– Oui, madame, fit Jeanne étonnée.

– De grands cheveux blonds?…

– C’est bien le portrait que m’en a souvent tracé Madeleine… Mais madame… auriez-vous connu ma mère?…

– Je la connais, dit Fausta simplement.

– Mon Dieu, madame, s’écria Jeanne tremblante, que dites-vous là?…

– Je dis que je connais votre mère…

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