Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– Ainsi, il l’aime?…

– C’est peu dire… Il a juré de fouiller tout Paris pour la retrouver et a fait commencer des recherches…

Un livide sourire passa sur la physionomie de Fausta.

– Ainsi, reprit-elle après un assez long silence méditatif, vous êtes sûre de tenir Henri de Valois?…

– Je vous l’ai dit, madame, fit la duchesse de Montpensier étonnée de cette brusque saute.

– Et vous croyez que votre frère le duc de Guise va chercher à s’emparer du roi?

– Il s’y prépare…

– Enfant! Et si je vous disais que je suis renseignée, que je connais comme si je l’avais entendu l’entretien de Catherine de Médicis et du duc de Guise!

– Vous savez tant de choses, madame, que je ne m’étonnerais pas…

– Si je vous disais que la vieille Florentine, pétrie d’astuce, a joué votre frère!…

– Comment cela, madame?

– Si je vous disais enfin que le duc a promis d’attendre patiemment la mort d’Henri III!…

– Oh! madame, ce serait là une affreuse trahison de mon frère envers la Ligue et envers sa famille!

– Ce n’est pas une trahison, c’est un acte de diplomatie. Soldat, homme d’épée et de violence, Guise a voulu jouer au diplomate. Il y est enferré: Guise, pendant au moins une année, ne tentera rien contre Henri III.

– Alors… fit la duchesse de Montpensier dont le joli visage se convulsa, mais alors… ma vengeance m’échappe, à moi!…

– Non, si vous savez vouloir, si vous avez confiance en moi, si vous m’écoutez…

– Ma confiance en vous est sans borne, madame. Qui êtes-vous? Je le sais à peine. Ce que vous voulez, je n’ose le sonder. Et pourtant vous êtes ma reine, ma vraie souveraine. Parlez donc, car je suis décidée à tout pour frapper Henri de Valois.

La Fausta parut réfléchir quelques minutes. Alors, avec cette voix d’étrange et pénétrante douceur qui lui donnait une si grande force de persuasion:

– Marie, dit-elle, vous êtes la forte tête de votre famille. C’est grâce à vous que les Valois s’éteindront et que la dynastie des Guise montera sur le trône. De vos trois frères, l’un, Mayenne, est trop gras pour avoir de l’esprit; il vendrait son âme pour un bon pâté; l’autre, le cardinal, est un soudard brutal qui ne peut pas coudre deux idées ensemble; le troisième, enfin, le duc, est stupide d’amour; cette passion pour une malheureuse bohémienne le rend incapable de conseil et d’action. Quant à votre mère, elle en est encore à Poltrot de Méré. C’est une noble créature, mais qui depuis l’assassinat de son mari, se figure par trop que l’univers ne doit avoir d’autre but que d’occire les huguenots… Vous seule, mon enfant, vous savez tout voir et tout comprendre. La situation est dangereuse. Voulez-vous tout sauver d’un coup?…

– Je suis prête, madame… ordonnez… que faut-il?…

– Il faut, dit Fausta, qu’Henri de Valois meure. C’est très joli de le vouloir tondre, et vous avez une grâce infinie à agiter vos ciseaux d’or. Mais si Henri III ne meurt pas, c’est une affreuse catastrophe que vous préparera Catherine de Médicis.

La jolie duchesse écoutait en frissonnant cette femme si belle qui parlait de meurtre, comme elle eût, elle, parlé d’un bijou. La Fausta parut méditer encore. Et cette méditation, bien que son visage demeurât pur et serein, devait sembler terrible à Marie de Montpensier, car elle n’osa l’interrompre.

– Comprenez-vous bien, reprit tout à coup Fausta, qu’Henri de Valois est condamné…

– À mourir, madame, demanda sourdement la duchesse.

– Oui, dit Fausta glaciale, je le condamne à mort.

– Et qui sera l’exécuteur, madame? balbutia la duchesse.

– Vous! répondit Fausta.

La duchesse de Montpensier pâlit.

– Voici la situation, dit froidement Fausta. Henri de Guise a juré à la Médicis d’attendre patiemment la mort d’Henri III. À ce prix, on lui a promis que le roi le désignerait pour son successeur. Valois peut vivre dix ans, vingt ans, malgré toutes les apparences. Et ne vécût-il même que quelques mois, c’en est assez. La vieille reine saura mettre ce temps à profit et fomentera la destruction des Guise comme elle a fomenté la destruction des Châtillon. Choisissez donc: ou de tuer, ou d’être tuée…

La belle duchesse frissonna.

– Il faut agir, continua âprement Fausta. Les temps sont révolus. Si vous reculez maintenant, prenez garde, vous allez tomber.

– Tuer! murmura Montpensier, tuer de mes mains! Oh! je n’aurai jamais ce courage…

– Valois aura donc le courage de faire rouler votre belle tête sous la hache du bourreau! Insensée! Famille d’insensés qui ne veut pas voir! Vous en avez trop fait, tous, pour que vous puissiez espérer l’oubli, lors même que vous renonceriez à vos prétentions. C’est un duel à mort que vous avez engagé. Si Henri III et la Médicis ne meurent pas, c’est la famille des Guise qui va s’éteindre dans quelque terrible aventure. Adieu, ma mignonne, allez réfléchir au dernier sourire que vous aurez lorsque vous poserez la tête sur le billot…

– Un mot, madame, s’écria la duchesse hors d’elle-même, un seul mot: je suis prête à agir! Mais comment, moi, faible femme…

– Êtes-vous vraiment décidée? demanda Fausta en reprenant sa place dans le fauteuil qu’elle venait de quitter.

– Je suis résolue à tout au monde pour frapper Valois, dit la duchesse avec une énergie qui contrastait avec le ton de mièvrerie qu’elle avait jusque-là conservé.

– Bien. Vous voilà telle que je vous souhaitais… Vous voilà dans l’état d’esprit nécessaire pour mener jusqu’au bout le grand œuvre. Et maintenant, je vous le demande, en quoi est-il nécessaire que vous plongiez vous-même vos jolies mains fines et délicates dans le sang du condamné?

– Ah! ah! je commence à comprendre…

– Il suffit que vous inspiriez à quelqu’un la haine même qui vous anime…

La duchesse tressaillit.

– Quelqu’un! murmura-t-elle. Où trouver l’homme en qui j’aurais assez de confiance pour lui dire ce que je n’ose pas me dire à moi-même?… Il faudrait donc que ce quelqu’un porte déjà dans son cœur une haine terrible contre Valois…

– Ou un amour tout aussi terrible pour vous, dit Fausta négligemment. Cet homme existe…

Cette fois, Marie de Montpensier devint livide. Son sein palpita. Ses mains furent agitées d’un tremblement convulsif.

– Jacques! balbutia-t-elle dans un souffle.

– Oui, le moine Jacques Clément, dit Fausta avec cette forte énergie d’accent qu’elle employait dans les grandes occasions. Jacques Clément vous aime d’une passion absolue. Vous êtes pour lui l’ange de la débauche qui fait frissonner la chair, et l’ange de l’amour qui verse au cœur les charmes tout-puissants…

– Pauvre ami! murmura la duchesse tout bas.

La Fausta se leva.

– Voulez-vous que meure celui qui vous a insultée? dit-elle d’une voix basse et ardente.

– Oui, je le veux! haleta la duchesse avec un indescriptible accent de haine.

– Voulez-vous que votre frère soit roi?… Voulez-vous être la première à la cour de France, humilier ceux et celles qui vous ont humiliée, triompher par le luxe et la puissance, régner peut-être sous le nom de ce frère?…

– Oui, je le veux! répéta la duchesse enivrée…

– Soyez donc fidèle et obéissante, dit alors la Fausta en se redressant, tandis qu’une auréole de majesté étincelait sur son front. Allez, ma fille… agissez sans discuter… obéissez à celle qui vous parle en ce moment…

– Oh! s’écria la duchesse frappée d’une sorte d’effroi vertigineux, qui donc êtes-vous, madame, vous qui parlez comme si vous déteniez la souveraine puissance? vous qui bouleversez mon esprit? vous dont la voix me pénètre et dont les paroles me semblent un rêve?…

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