Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

Здесь есть возможность читать онлайн «Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Историческая проза, на французском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Les Pardaillan – Livre III – La Fausta: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

Les Pardaillan – Livre III – La Fausta — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Quelques instants plus tard, une jolie femme, légère, gracieuse, vive dans ses gestes et ses mouvements, entra souriante; et elle était si légère dans sa marche qu’il fallait y regarder à deux fois avant de s’apercevoir qu’elle boitait quelque peu. Celle qui venait d’entrer dans le boudoir de Fausta était Marie de Lorraine, duchesse de Montpensier, sœur du duc de Guise, du duc de Mayenne et du cardinal de Guise.

– Quelles nouvelles? demanda Fausta avec un sourire où il y avait peut-être une expression amicale qui ne lui était pas habituelle.

– Bonnes et mauvaises…

– Voyons d’abord les mauvaises…

– Parce qu’elles sont les plus redoutables?

– Non, parce qu’elles sont généralement plus importantes…

– Eh bien, mon frère…

– Ah! c’est le duc de Guise que concernent les mauvaises nouvelles?

– Oui, ma reine… Là, il y a échec sur toute la ligne. D’abord Henri se réconcilie avec Catherine de Clèves, et ensuite il est plus que jamais épris de la petite chanteuse, surtout depuis sa disparition…

Fausta tressaillit. Et la duchesse de Montpensier put se rendre compte qu’elle venait en effet de lui porter un coup dur.

– Racontez, dit la princesse d’un ton bref.

– Eh bien, voici. Tout d’abord, sachez que mon frère a eu une entrevue avec la vieille reine.

– Je sais. Passez.

– Mais savez-vous aussi ce qui s’est passé dans cette entrevue? Eh bien! la Médicis s’est soumise!

– Vraiment! dit Fausta sur un ton singulier.

– Je le tiens d’Henri lui-même.

– En sorte que voilà levé l’obstacle le plus redouté par le duc. Rien ne l’empêche donc de pousser sa victoire?

– Oui. Et la preuve, madame, c’est qu’il veut s’emparer au plus tôt de la personne du roi.

– Vous êtes sûre que Guise va déployer une telle énergie?

S’il y avait de l’ironie dans cette question, cette ironie était du moins si bien dissimulée que la duchesse de Montpensier n’en eut pas la perception. Elle répondit donc:

– Tout à fait sûre, madame. Mon frère m’a exposé son plan qui est admirable: feindre une soumission momentanée, aller trouver Valois sous prétexte de discussion et d’états généraux à assembler: y aller d’ailleurs avec des forces… nos plus intrépides ligueurs seront de la partie… J’en serai aussi, madame. Alors, on s’emparera de Valois, et… tout simplement, on l’enfermera en quelque bon couvent… non sans l’avoir tonsuré un peu.

Marie de Montpensier éclata d’un joli rire clair. Fausta demeura grave.

– C’est vraiment admirable, dit-elle simplement.

– Oh! vous verrez, madame, continua follement la jolie duchesse, ce sera une haute comédie. Savez-vous qui tonsurera Valois?… Moi, madame, moi-même!… J’ai déjà les ciseaux!

Et Marie de Montpensier agita dans un geste de menace les ciseaux d’or qu’elle portait suspendus à une chaînette.

– Vous en voulez donc bien au roi? demanda Fausta.

– Au roi?… Quel roi!… Vous voulez dire à frère Henri, madame?… Oui, je lui en veux!… N’a-t-il pas eu l’audace de me conseiller devant toute la cour de me faire faire un soulier plus haut que l’autre! Le misérable! J’en ai pleuré de rage. J’entends encore le ricanement des mignons!

Et une larme pointa, en effet, aux yeux de la duchesse.

– Comme si je boitais! reprit-elle. Voyez, madame, est-ce que je boite? ajouta-t-elle en faisant quelques pas rapides et légers.

– Non, ma mignonne, vous ne boitez pas. Et il faut avoir l’âme perverse d’un Hérodes pour soutenir une telle monstruosité…

– N’est-ce pas?…

Ce que ne disait pas la duchesse de Montpensier, ce que savait très probablement Fausta, ce que racontait en tout cas la chronique scandaleuse de cette époque où le scandale s’épanouissait en floraisons touffues, c’est que la belle duchesse avait eu un caprice pour Henri III; que ce caprice, étourdie comme elle était, elle n’avait pu le dissimuler; et qu’Henri III l’avait assez rudement repoussée.

– C’est donc entendu, reprit Fausta, c’est vous qui allez affliger à Henri de Valois…

– La tonsure! s’écria la duchesse consolée.

– Oui. Est-ce là la bonne nouvelle que vous m’apportez?…

– Non, madame, et puisqu’il faut vous dire tout de suite, sachez que ma mère est à Paris.

– La duchesse de Nemours est à Paris! murmura Fausta soudain intéressée.

– Oui. Et je l’ai gagnée à votre cause!… Ma mère vient de Rome où elle a vu Sixte, il y a deux mois. Elle a eu un long entretien avec celui que les cardinaux rebelles persistent à appeler encore le pape.

– Et alors? demanda Fausta qui suivait avec une profonde attention.

– Alors… ma mère est revenue avec la conviction que Sixte est un dangereux hypocrite décidé à ne travailler que pour lui-même. La voyant dans ces dispositions, je lui ai parlé de ce conclave secret où les plus ardents et les plus généreux des cardinaux se sont réunis pour choisir un nouveau chef… en sorte que l’Église romaine ferait exactement ce que nous voulons faire avec Henri de Valois… Et elle a accueilli l’idée de ce nouveau pape, du moment qu’il était tout acquis aux intérêts de notre maison.

– C’est vraiment là une bonne nouvelle, ma chère enfant! dit Fausta dans les yeux de qui passa un éclair. Si la duchesse de Nemours est avec nous, je crois que de grandes choses s’accompliront avant peu…

Elle ferma les yeux, comme si, malgré toute la puissance de son caractère, elle eût été éblouie de sa vision.

– Seulement, reprit alors la duchesse de Montpensier, ma mère veut connaître ce nouveau pape avant de s’engager dans une aussi terrible aventure.

– Elle le connaîtra… vous pouvez le lui dire.

– Et qui le lui fera connaître?

– Moi, dit Fausta.

Et comme si elle eût voulu échapper à de nouvelles questions elle reprit aussitôt:

– Mais vous deviez, disiez-vous, m’annoncer aussi de mauvaises nouvelles?

– Je reprends donc mon récit: après son entrevue avec la reine mère, mon frère est rentré dans son hôtel. Il était si joyeux que nous avons tous vu qu’un grand événement avait dû arriver. Le lendemain, comme j’étais venue à nouveau à l’hôtel de Guise, mon frère me parla lui-même de la scène de l’autre soir; il le fit sans colère… Du moment qu’il a tué, mon frère est apaisé. Loignes étant mort, Guise n’a plus de colère.

– J’ignorais, dit Fausta, que le duc fût à ce point généreux.

– Mais la duchesse de Guise ne l’ignore pas, madame!… C’est donc sans étonnement que j’ai vu tout à coup entrer Catherine de Clèves dans le cabinet de mon frère qui, d’abord, demeura stupéfait d’une pareille audace et porta la main à sa dague… La duchesse, sans un mot, se mit à genoux; puis comme frère haletait, elle murmura:

«Loignes est mort; morte ma folie…»

Elle savait bien ce qu’elle disait; car la main de mon frère cessa de se crisper sur la poignée de sa dague; la duchesse eut un sourire que seule je vis… Alors je sortis… mais de la pièce voisine j’entendis les éclats de voix de mon frère et les explications de Catherine… Cela dura deux longues heures; puis peu à peu, cela s’apaisa. Alors je rentrai… Mon frère me dit qu’il exilait la duchesse de Guise en Lorraine, et ce fut tout.

– Ceci est un bel exemple de magnanimité, dit paisiblement Fausta.

– Je crois bien qu’il y a chez mon frère plus d’indifférence que de générosité. Ce qui le trouble, ce qui le bouleverse au point que j’ai vu des larmes dans ses yeux brûlés de fièvre, c’est la disparition de la petite chanteuse…

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta»

Обсуждение, отзывы о книге «Les Pardaillan – Livre III – La Fausta» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x