Michel Zévaco - Les Pardaillan – Livre III – La Fausta

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Nous sommes en 1573. Jean de Kervilliers, devenu monseigneur l'évêque prince Farnèse, fait arrêter Léonore, sa maîtresse, fille du baron de Montaigues, supplicié pendant la Saint Barthélémy. Alors que le bourreau lui passe la corde au coup, elle accouche d'une petite fille. Graciée par le Prévôt, elle est emmenée sans connaissance vers la prison. Devant les yeux du prince Farnèse torturé par la situation, le voilà père et cependant homme d'église, la petite Violette est emportée par maître Claude, le bourreau…

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– J’ai dit! murmura Saïzuma.

Les truands reculèrent… Le Rougeaud fit un suprême effort, raidit ses muscles, tenta en vain de débarrasser sa gorge, et d’une voix qui cette fois ne fut qu’un râle, répéta:

– En avant!… Enfer!… Je meurs!… Je…

Et cette fois, cinq ou six des plus furieux ou des moins stupéfaits s’avancèrent en vociférant. Le tumulte éclata, plus violent.

– En avant les grands moyens! tonna Pardaillan.

Et alors, on le vit saisir le Rougeaud presque évanoui et s’acculer au mur… Alors, cet être pantelant qui râlait et grouillait encore de ses jambes et de ses bras, le chevalier le souleva d’un effort furieux au-dessus de sa tête, le balança un inappréciable temps, et à l’instant où les truands allaient l’atteindre, à toute volée, le jeta, le lança, vivant projectile!… Quatre des truands roulèrent. Le Rougeaud demeura sur le carreau, étendu sans vie.

– Vive le gentilhomme! crièrent les ribaudes enthousiasmées.

Il y eut parmi les truands un recul terrifié, une culbute désordonnée parmi des jurons furieux et des imprécations. Puis, dans ce court répit qui suivit, ils virent le chevalier debout, les bras croisés, riant silencieusement. Et avec son rire, ses yeux illuminés d’éclairs, son torse souple, dans cette attitude de force suprême et de dédaigneux défi, il leur apparut terrible, il leur sembla que c’était là un être à part contre lequel toute résistance était inutile. Plusieurs jetèrent leurs dagues.

– C’est le diable! hurla l’un.

– Il a fait un pacte! vociféra un autre.

– Vive le beau gentilhomme! glapirent les ribaudes.

C’en était fait!… Pardaillan triomphait… Il s’assit paisiblement et attendit que le calme se fût rétabli. De loin, des truands le considéraient avec le respect dû à la force dans ce qu’elle a d’irrésistible et l’effroi dû à une puissance probablement d’essence magique.

– Madame, disait doucement Pardaillan à Saïzuma, comme si rien ne se fût passé, est-il quelque chose au monde que je puisse faire pour vous?

– Oui, dit la bohémienne: me faire sortir d’ici…

Pardaillan se leva, chercha des yeux le cabaretier et dit:

– Ouvrez la porte.

Avant même que l’hôte eût fait un mouvement, la porte se trouva ouverte par deux ou trois de ses clients. Pardaillan ne put s’empêcher de rire. Alors il prit Saïzuma par la main et tous deux traversèrent la salle dans toute sa longueur. Les truands, sur leur passage, s’écartèrent. Sur le carreau, le Rougeaud sanglant, le visage noir, râlait. Loïson, à genoux, bassinait son front avec de l’eau fraîche, et pleurait. Le chevalier se pencha, examina le blessé et dit:

– Ne pleurez pas, mon enfant, il en reviendra… Vous m’en voulez, peut-être?

La ribaude leva les yeux sur lui et répondit doucement:

– Je ne vous en veux pas…

Le chevalier lui glissa un écu d’or dans la main.

– Parce que vous vous appelez Loïson, murmura-t-il.

Et il continua son chemin jusqu’à la porte du cabaret. Sur le seuil, il se retourna, tira de sa poche une poignée de pièces de cuivre et d’argent mêlées, et il les jeta en pluie, en criant:

– Une autre fois, mes braves, vous y regarderez à deux fois; pour ce soir, le chevalier de Pardaillan vous pardonne…

Et il sortit avec Saïzuma, tandis que dans la salle il y avait une ruée sur les pièces qui couraient et roulaient.

Il faisait nuit noire. La ville dormait, silencieuse. Les rues étroites qui formaient un réseau autour de l’Hôtel de Ville furent franchies, et Pardaillan arriva rue Montmartre, escortant la bohémienne, ou plutôt guidé par elle, car il la laissait aller et tourner à sa guise. Saïzuma paraissait l’avoir oublié. Maintenant, elle se dirigeait en droite ligne vers la porte Montmartre.

– Madame, dit alors le chevalier, vous voilà délivrée de ces gens. Mais où irez-vous à présent? Si vous vouliez…

– Je voudrais, dit Saïzuma, sortir de cette ville. J’étouffe dans cette ville… Pourquoi y suis-je venue?…

– Mais où irez-vous ensuite!… Pauvre femme… Suivez-moi… je connais non loin d’ici une auberge, une bonne auberge, et le bon cœur de l’hôtesse pansera les plaies de votre cœur… dites, le voulez-vous?…

– Sortir! murmura Saïzuma en secouant la tête. Oh! m’échapper de cette ville où j’ai souffert… où je souffre!… Qui que vous soyez, avez-vous pitié de moi?… Conduisez-moi hors d’ici… Et si vous ne voulez pas, je vous maudirai, car vous m’aurez abandonnée à la souffrance…

– Eh bien, soit!… Venez… dit Pardaillan ému jusqu’au fond de l’âme par l’accent de douleur étrange qui éclatait dans la supplication de cette inconnue.

Ils atteignirent la porte Montmartre… Elle était fermée. Mais Pardaillan savait comment on vient à bout de la consigne d’un sergent d’armes, et il lui en coûta tout juste deux livres tournois pour lever les scrupules dudit sergent, et en conséquence, pour faire baisser le pont-levis. Dix minutes plus tard, il se trouvait avec la bohémienne sur cette route mal entretenue qui, serpentant à travers des marais, s’en allait vers le pied de la montagne.

«Les sieurs Picouic et Croasse avaient dit juste, réfléchissait Pardaillan. Cette malheureuse est folle. Que pourrai-je tirer d’elle?»

Cependant, il entreprit d’interroger la bohémienne.

– Vous avez, dit-il, longtemps vécu avec le bohémien Belgodère?

– Belgodère?… Oui: un homme dur et méchant. Mais qui dira jamais la dureté et la méchanceté de l’évêque?

– Et Violetta?… Vous l’avez connue aussi?…

– Je ne la connais pas… je ne veux pas la connaître.

– Rappelez-vous, de grâce: Violetta… la chanteuse.

– Je ne veux pas la connaître, dit Saïzuma avec une sorte de rudesse farouche.

Pardaillan demeura perplexe.

– Mais pourquoi? demanda-t-il. Vous haïssez donc cette pauvre petite?

– Non. Je ne la hais pas. Je ne l’aime pas… je ne veux pas la connaître… Je ne puis pas la voir.

Elle s’arrêta tout à coup, saisit le chevalier par le bras et murmura sourdement:

– Elle a un visage qui me fait trop souffrir… qui me rappelle trop de choses… ne me parlez jamais d’elle… jamais!

Alors elle se remit en marche. Et Pardaillan comprit qu’en effet, il ne pourrait tirer aucun renseignement de la folle.

Ils arrivèrent enfin sur le haut de la colline. Là s’élevait l’abbaye des bénédictines qui, à cette époque, était presque en ruine, tant les nonnes qui l’habitaient mettaient peu de soin à entretenir ce couvent jadis très riche, mais qui, en pleine décadence, n’avait plus guère alors qu’un revenu de deux mille livres.

Pardaillan se demandait jusqu’où la fantaisie de la folle allait l’entraîner. Il ne voulait et ne pouvait s’écarter de Paris. D’autre part, il eût éprouvé un remords à abandonner cette malheureuse toute seule en pleine campagne. S’il pouvait la décider à demander l’hospitalité dans le couvent! Non seulement, lui pourrait tranquillement regarder Paris, mais encore il saurait où retrouver cette femme pour l’interroger en des circonstances plus propices…

– Madame, dit-il alors, vous voici hors Paris.

– Oui, dit la bohémienne ici je respire. Ici j’étouffe moins sous le poids des pensées qui, là-bas, tourbillonnaient autour de ma tête comme des oiseaux funèbres… Pensées de folie, sans doute. Que suis-je?… Saïzuma, pas autre chose. Je suis Saïzuma. Voulez-vous que je vous dise la bonne aventure? Qui êtes-vous?…

– Un homme qui passe. Vous avez vos douleurs. J’ai les miennes… Un ami, si vous voulez.

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