Simenon, Georges - Maigret chez les Flamands

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Quand Maigret descendit du train, en gare de Givet, la première personne qu'il vit, juste en face de son compartiment, fut Anna Peeters. à croire qu'elle avait prévu qu'il s'arrêterait à cet endroit du quai exactement !
Elle n'en paraissait pas étonnée, ni fière. Elle était telle qu'il l'avait vue à Paris, telle qu'elle devait être toujours, vêtue d'un tailleur gris fer, les pieds chaussés de noir, chapeautée de telle sorte qu'il était impossible de se souvenir ensuite de la forme ou même de la couleur de son chapeau.
[http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931](http://www.amazon.fr/Chez-flamands-Georges-Simenon/dp/2253124931)

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— Faut dire ce qu’on a à dire, pas vrai ?… Seulement, pas besoin de le dire tant qu’on ne vous demande pas de le dire… Comme répétait mon défunt père : pas de zèle !

— Un demi ! lança Maigret au garçon qui s’approchait.

Et il poussa son chapeau melon en arrière, déboutonna son pardessus. Puis, comme le marinier cherchait ses mots, il grommela :

— Si je ne me trompe, le soir du 3 janvier, vous étiez parfaitement ivre…

— Parfaitement, ce n’est pas vrai !… J’avais bu quelques verres, mais je marchais droit quand même… Et j’ai bien vu ce que j’ai vu…

— Vous avez vu une moto qui arrivait et s’arrêtait devant la maison des Flamands ?

— Moi ?… Jamais de la vie !…

Machère faisait signe à Maigret de ne pas interrompre l’homme qu’il encourageait du geste.

— J’ai vu une femme sur le quai… Et je vais vous dire laquelle… Celle des deux sœurs qui n’est jamais dans la boutique et qui prend le train tous les jours…

— Maria ?

— Peut-être qu’elle s’appelle ainsi… Une maigre avec des cheveux blonds… Eh bien ! Ce n’était pas naturel qu’elle soit dehors, vu qu’il y avait du vent à faire claquer les amarres des bateaux…

— À quelle heure ?

— Quand je suis rentré me coucher… Peut-être vers huit heures… Peut-être un peu plus tard…

— Elle vous a vu, elle ?

— Non ! Au lieu de continuer mon chemin, je me suis collé contre le hangar de la douane, car je pensais qu’elle attendait un amoureux et que j’espérais rigoler…

— En effet ! Vous avez été condamné deux fois pour attentat à la pudeur…

Cassin sourit, montra toute une rangée de dents gâtées. C’était un homme sans âge, aux cheveux encore bruns, plantés bas sur le front, mais au visage tout ridé.

Il était très soucieux de l’effet produit et chaque fois qu’il avait prononcé une phrase, il regardait d’abord Maigret, puis l’inspecteur Machère, puis un consommateur qui était derrière lui et qui écoutait la conversation.

— Continuez !

— Elle n’attendait pas d’amoureux.

Il y eut quand même chez lui une hésitation. Il avala le contenu de son verre d’un trait, cria au garçon :

— La même chose !

Et, d’une haleine :

— Elle s’assurait qu’il ne venait personne… Pendant ce temps-là, des gens sortaient de l’épicerie, pas par la boutique, mais par la porte de derrière… Ils portaient quelque chose de long et ils le jetaient dans la Meuse, juste entre mon bateau et Les Deux-Frères, qui est amarré derrière.

— Combien, garçon ? questionna Maigret en se levant.

Il ne paraissait pas étonné. Machère en était tout déconfit. Quant au marinier, il ne savait que penser.

— Venez avec moi.

— Où ça ?

— Peu importe. Venez !

— J’attends le verre que j’ai commandé.

Maigret attendit sans impatience. Il annonça au patron qu’il viendrait déjeuner quelques minutes plus tard et il emmena l’ivrogne vers le quai.

C’était l’heure où celui-ci était désert, car tout le monde était à table. De grosses gouttes de pluie commençaient à tomber.

— À quelle place étiez-vous ? questionna le commissaire.

Il connaissait le bâtiment de la douane. Il vit Cassin se blottir dans un coin.

— Vous n’avez pas bougé de là ?

— Sûr que non ! Je ne tenais pas à me mêler à cette histoire !

— Donnez-moi votre place !

Il n’y resta que quelques secondes, prononça en regardant l’homme au front :

— Il faudra trouver autre chose, mon ami !

— Comment, autre chose ?

— Je dis que votre histoire ne tient pas debout. De cette place-ci, vous ne pouvez voir ni l’épicerie ni l’espace de fleuve délimité par les deux bateaux.

— Quand je dis que c’était ici, je veux dire…

— Mais non ! Suffit ! Je vous répète de chercher autre chose ! Vous viendrez me voir quand vous aurez trouvé. Et, si ce n’est pas satisfaisant, ma foi, il sera peut-être nécessaire de vous boucler une fois de plus…

Machère n’en croyait pas ses oreilles. Gêné de son échec, il s’était collé à son tour au mur et il contrôlait les affirmations du commissaire.

— Évidemment !… grogna-t-il.

Quant au marinier, il n’essayait même pas de répondre. Il avait baissé la tête. On devinait un regard ironique et méchant fixé sur les pieds de Maigret.

— N’oublie pas ce que je viens de te déclarer : une autre histoire, et plus plausible… Sinon, la prison !… Venez, Machère…

Et Maigret tourna les talons, se dirigea vers le pont en bourrant sa pipe.

— Vous pensez que ce marinier… ?

— Je pense que ce soir ou demain il viendra nous apporter une nouvelle preuve de la culpabilité des Peeters…

L’inspecteur Machère perdait pied.

— Je ne comprends plus… S’il a une preuve…

— Il l’aura…

— Mais comment !…

— Est-ce que je sais, moi ?… Il trouvera quelque chose…

— Pour se disculper lui-même ?

Mais le commissaire laissa tomber la conversation en murmurant :

— Vous avez du feu ?… Voilà vingt allumettes qui…

— Je ne fume pas !

Et Machère ne fut pas très sûr d’avoir entendu :

— J’aurais dû m’en douter…

V

La soirée de Maigret

La pluie avait commencé à tomber vers midi. Au crépuscule, elle crépitait de plus belle sur les pavés. À huit heures, c’était un déluge.

Les rues de Givet étaient désertes. Les péniches luisaient le long du quai. Maigret, le col du pardessus relevé, fonçait vers la maison des Flamands, poussait la porte, déclenchait le timbre qui lui devenait familier et respirait la chaude odeur de l’épicerie.

C’était l’heure à laquelle Germaine Piedbœuf était entrée dans la boutique, le 3 janvier, et depuis lors personne ne l’avait revue.

Le commissaire remarqua pour la première fois que la cuisine n’était séparée du magasin que par une porte vitrée. Celle-ci était ornée d’un rideau de tulle, si bien qu’on distinguait vaguement les contours des personnages.

Quelqu’un se levait.

— Ne vous dérangez pas ! cria Maigret.

Et il entra dans la cuisine, surprenant ainsi sa vie quotidienne. C’était Mme Peeters qui s’était levée pour gagner le magasin. Son mari était dans son fauteuil d’osier, toujours si près du poêle qu’on pouvait craindre de le voir prendre feu. Sa main tenait une pipe d’écume à long tuyau de merisier. Mais il ne fumait plus. Ses yeux étaient clos. Un souffle cadencé s’exhalait de ses lèvres entrouvertes.

Quant à Anna, elle était assise devant la table de bois blanc frottée au sable et polie par les années. Elle faisait des calculs dans un petit calepin.

— Conduis le commissaire dans la salle à manger, Anna…

— Mais non, protesta celui-ci. Je ne fais qu’entrer et sortir…

— Donnez-moi votre manteau…

Et Maigret s’avisait que Mme Peeters avait une belle voix grave, profonde, cordiale, qu’un léger accent flamand rendait encore plus savoureuse.

— Vous prendrez bien une tasse de café ?

Il voulut savoir ce qu’elle faisait avant son arrivée. À sa place, il vit des lunettes à monture d’acier, le journal du jour.

La respiration du vieillard paraissait scander la vie de la maison. Anna refermait son calepin, mettait un protège-pointe au crayon, se levait et allait prendre une tasse sur une étagère.

— Vous m’excusez… murmura-t-elle.

— J’espérais faire la connaissance de votre sœur Maria.

Mme Peeters hocha la tête d’un air douloureux. Anna expliqua :

— Vous ne la verrez pas d’ici quelques jours, à moins d’aller lui rendre visite à Namur. Une de ses collègues, qui habite également Givet, est venue tout à l’heure… Maria descendait du train, ce matin, quand elle s’est foulé la cheville…

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