Simenon, Georges - Maigret

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Avant d'ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s'il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil : Mon oncle !?
Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu'il ne rêvait pas, qu'il se passait quelque chose puisque sa main n'avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu'en bas quelqu'un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. Mon oncle ! C'est moi ?
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— On pourrait toujours mettre un inspecteur derrière Cageot, reprit Amadieu pour qui les silences étaient pénibles. Mais il les sèmera quand il voudra. Sans compter qu’il a des protections et qu’il est capable de se plaindre de nous.

Maigret tira sa montre, qu’il contempla avec insistance.

— Vous avez un rendez-vous ?

— Bientôt, oui. Si cela ne vous fait rien, nous allons descendre ensemble.

En passant près du portier, Maigret s’informa de sa belle-sœur.

— Cette dame est partie il y a quelques minutes. Elle m’a demandé quel autobus elle devait prendre pour se rendre rue Fontaine.

C’était bien d’elle ! Elle voulait voir par elle-même l’endroit où son fils était accusé d’avoir tué Pepito. Et elle entrerait ! Elle raconterait son histoire aux garçons !

— On prend un verre à la Chope, en passant ? proposa Maigret.

Ils s’installèrent dans un coin et commandèrent du vieil armagnac.

— Avouez, risqua Amadieu qui tiraillait ses moustaches, que votre méthode est impossible à appliquer dans une affaire comme celle-ci. Nous en discutions tout à l’heure avec le patron.

Décidément, le patron s’intéressait bien à l’affaire !

— Qu’appelez-vous ma méthode ?

— Vous le savez mieux que moi. D’habitude, vous vous mêlez à la vie des gens ; vous vous occupez davantage de leur mentalité, et même de ce qui leur est arrivé vingt ans auparavant, que d’indices matériels. Ici, nous sommes en face de zèbres dont nous connaissons à peu près tout. Ils n’essaient même pas de donner le change. C’est à peine si, entre quatre yeux, Cageot nierait avoir tué.

— Il n’a pas nié.

— Alors, qu’allez-vous faire ?

— Et vous ?

— Je commencerai par tendre un filet autour d’eux, cela s’indique. Dès ce soir, ils seront suivis l’un comme l’autre. Il faudra bien qu’ils aillent quelque part, qu’ils parlent à des gens. On interrogera ceux-ci à leur tour, et…

— Et dans six mois Philippe sera encore en prison.

— Son avocat veut demander sa mise en liberté provisoire. Comme il n’est inculpé que d’homicide par imprudence, il l’obtiendra sûrement.

Maigret ne sentait plus sa fatigue.

— Vous remettez ça ? proposa Amadieu en désignant les verres.

— Avec plaisir.

Pauvre Amadieu ! Ce qu’il devait être embêté au moment d’entrer dans le salon de l’hôtel ! Maintenant, il avait eu le temps de reprendre contenance et il affectait une assurance qu’il n’avait pas, parlait même de l’affaire avec une certaine désinvolture.

— Je me demande d’ailleurs, ajouta-t-il en avalant une gorgée d’armagnac, si Cageot a tué lui-même. J’ai beaucoup pensé à votre thèse. Pourquoi n’aurait-il pas chargé Audiat de tirer ? Lui-même pouvait être embusqué dans la rue…

— Audiat ne serait pas revenu sur ses pas pour bousculer mon neveu et donner l’alarme. Il retombe aussi vite qu’il s’est emballé. C’est un sale petit voyou sans envergure.

— Et Eugène ?

Maigret haussa les épaules, non qu’il crût Eugène innocent, mais parce qu’il aurait été gêné de l’accabler. C’était très vague. Fernande y était pour quelque chose.

D’ailleurs, Maigret était à peine à la conversation. Son crayon à la main, il traçait sur le marbre de la table des traits sans signification aucune. Il faisait chaud. L’armagnac provoquait un doux bien-être, donnait la sensation que toute la fatigue amassée s’écroulait peu à peu.

Lucas, qui entrait en compagnie d’un jeune inspecteur, sursauta en voyant les deux commissaires attablés côte à côte, et Maigret, à travers la salle, lui adressa une œillade.

— Vous ne venez pas jusqu’à la « maison » ? proposa Amadieu. Je vous montrerais le procès-verbal des interrogatoires.

— À quoi bon ?

— Que comptez-vous faire ?

Cela le tarabustait. Quelle idée pouvait bien se cacher derrière le front buté de Maigret ? Déjà sa cordialité avait baissé d’un ton.

— Il ne faudrait pas que nos efforts se détruisent mutuellement. Le patron est du même avis que moi, et c’est lui qui m’a conseillé de me mettre d’accord avec vous.

— Eh bien ! ne sommes-nous pas d’accord ?

— Sur quoi ?

— Sur le fait que Cageot a tué Pepito et que c’est probablement lui aussi qui a tué Barnabé quinze jours auparavant.

— Il ne suffit pas que nous soyons d’accord là-dessus pour l’arrêter.

— Évidemment.

— Alors ?

— Alors rien. Ou plutôt, je vous demande une seule chose. Je suppose que vous obtiendrez facilement du juge Gastambide un mandat d’amener au nom de Cageot ?

— Et ensuite ?

— Ensuite je voudrais qu’il y ait un inspecteur en permanence au quai des Orfèvres avec ce mandat dans la poche. Dès que je lui téléphonerai, il lui suffira de me rejoindre.

— Vous rejoindre où ?

— Où je serai ! Cela vaudrait encore mieux qu’au lieu d’un mandat il en possède plusieurs. On ne sait jamais.

Le terne visage d’Amadieu s’était allongé.

— Très bien, dit-il sèchement. J’en parlerai au directeur.

Il appela le garçon, paya une des tournées. Puis il fut longtemps à boutonner et à déboutonner son pardessus dans l’espoir que Maigret se déciderait enfin à parler.

— Et voilà ! Je vous souhaite de réussir.

— Vous êtes bien aimable. Je vous remercie.

— Pour quand croyez-vous que ça sera ?

— Peut-être pour tout à l’heure. Peut-être seulement pour demain matin. Tenez ! Je crois préférable que la chose se passe demain matin…

Au moment où son compagnon s’éloignait, il se ravisa.

— Et merci pour votre visite, hein !

— C’était naturel.

Resté seul, il paya la seconde tournée, s’arrêta un instant à la table de Lucas et de son collègue.

— Du nouveau, patron ?

— Presque. Où pourrai-je te toucher, demain matin, vers huit heures ?

— Je serai quai des Orfèvres. Si vous préférez, je peux venir ici.

— À demain, ici !

Dehors, Maigret arrêta un taxi et se fit conduire rue Fontaine. La nuit tombait. Les vitrines s’éclairaient. En passant devant le tabac, il fit ralentir l’allure de la voiture.

Dans le petit bar, la jeune fille molle était à la caisse, le patron derrière le comptoir, tandis que le garçon essuyait les tables. Mais il n’y avait là ni Audiat, ni Eugène, ni le Marseillais.

— Ce qu’ils vont râler, ce soir, de ne pas pouvoir faire leur belote !

Quelques instants plus tard, le taxi s’arrêtait en face du Floria. Maigret le garda, poussa la porte entrouverte.

C’était l’heure du nettoyage. Une seule lampe était allumée et jetait un jour indécis sur les tentures et sur les peintures rouges et vertes des murs. Les nappes n’étaient pas encore posées sur les tables sans vernis, et, sur l’estrade, les instruments de musique étaient enveloppés de leur housse.

L’ensemble était pauvre, lugubre. La porte du bureau, au fond, était ouverte, et Maigret aperçut en partie une silhouette de femme, passa près d’un garçon qui balayait, émergea soudain en pleine lumière.

— C’est toi ! s’étonna sa belle-sœur.

Elle avait rougi, perdu contenance.

— J’ai voulu voir le… la…

Un jeune homme était adossé au mur et fumait une cigarette. C’était M. Henry, le nouveau propriétaire du Floria, ou plus exactement le nouvel homme de paille de Cageot.

— Ce monsieur a été bien aimable… balbutia M me Lauer.

— J’aurais voulu pouvoir en faire davantage, s’excusa le jeune homme ; Madame me dit qu’elle est la maman du policier qui a tué… je veux dire qui est accusé d’avoir assassiné Pepito. Moi, je ne sais rien. J’ai pris possession de la maison le lendemain.

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