Simenon, Georges - Maigret

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Avant d'ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s'il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil : Mon oncle !?
Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu'il ne rêvait pas, qu'il se passait quelque chose puisque sa main n'avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu'en bas quelqu'un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. Mon oncle ! C'est moi ?
[http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596](http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596)

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— Exactement.

À la Chope-du-Pont-Neuf, où il retrouva Lucas, dans la salle du fond, les femmes de ménage et leurs seaux sévissaient, comme à l’hôtel.

— Vous savez, patron, que la brigade a travaillé toute la nuit. Quand Amadieu vous a quitté, il s’est mis en tête d’arriver avant vous, et il a lancé tout son monde sur l’affaire. Tenez, je peux vous dire que vous êtes allé au Palais-Royal avec une dame.

— Puis que je suis allé au Floria. Pauvre Amadieu ! Mais les autres ?

— Eugène était au Floria aussi. Vous l’avez sans doute vu. À trois heures moins le quart, il est sorti avec une professionnelle.

— Fernande, je sais. Je parie qu’il a couché avec elle, rue Blanche.

— Vous avez raison. Il a même laissé sa voiture toute la nuit au bord du trottoir. Elle y est toujours.

Maigret avait tiqué, bien qu’il ne fût pas amoureux. L’autre matin, c’était lui qui était chez elle, dans l’appartement baigné de soleil. Fernande buvait son café au lait, à peine vêtue, et il y avait entre eux une intimité confiante.

Ce n’était pas de la jalousie, mais il n’aimait pas beaucoup les hommes dans le genre d’Eugène, qu’il imaginait maintenant, encore couché, tandis que Fernande s’affairait à lui préparer son café et à le lui servir au lit ! Quel sourire condescendant il devait esquisser !

— Il lui fera faire tout ce qu’il voudra ! soupira-t-il. Continue, Lucas.

— Le camarade marseillais a traîné dans deux ou trois boîtes avant de rentrer à l’Hôtel Alsina. À cette heure, il dort, car il ne se lève jamais avant onze heures ou midi.

— Et le petit homme sourd ?

— Il s’appelle Colin. Il vit avec sa femme, car il est légitimement marié, dans un appartement de la rue Caulaincourt. Elle lui fait des scènes quand il rentre tard. C’est l’ancienne sous-maîtresse de sa « maison ».

— Que fait-il à cette heure-ci ?

— Le marché. C’est toujours lui qui va aux provisions, un gros cache-nez autour du cou, des pantoufles charentaises aux pieds.

— Audiat ?

— Il s’est soûlé comme une bourrique dans toute une série de bistrots. Il est rentré à son hôtel, rue Lepic, vers une heure du matin, et le gardien de nuit a dû l’aider à monter l’escalier.

— Quant à Cageot, il est chez lui, je suppose ?

En sortant de la Chope-du-Pont-Neuf, Maigret avait l’impression de voir ses personnages éparpillés là-haut autour du Sacré-Cœur qui émergeait, tout blanc, de la buée de Paris.

Dix minutes durant, il donna des instructions à Lucas, à voix basse, et il murmura enfin en lui serrant la main :

— Tu as bien compris ? Tu es sûr qu’il ne te faudra pas plus d’une demi-heure ?

— Vous êtes armé, patron ?

Maigret donna une tape sur la poche de son pantalon et héla un taxi qui passait.

— Rue des Batignolles !

La porte de la loge était ouverte, et l’employé du gaz se trouvait dans l’entrebâillement.

— Qu’est-ce que c’est ? fit une voix pointue au moment où Maigret passait.

— M. Cageot, s’il vous plaît.

— À l’entresol à gauche.

Maigret s’arrêta sur le paillasson effiloché, reprit sa respiration, tira l’énorme cordon de passementerie, qui ne déclencha, à l’intérieur de l’appartement, qu’une sonnerie de jouet d’enfant.

Ici aussi un balai se promenait sur le plancher et parfois heurtait un meuble. Une voix de femme dit :

— Vous allez ouvrir ?

Puis il y eut des pas feutrés. Une chaîne fut tirée. La clé tourna dans la serrure et le battant s’écarta, mais de dix centimètres à peine.

C’était Cageot qui avait ouvert la porte, un Cageot en robe de chambre, les cheveux en désordre, les sourcils plus broussailleux que jamais. Il ne s’étonna pas. D’une voix maussade, il prononça en regardant Maigret dans les yeux :

— Qu’est-ce que vous voulez ?

— Entrer, d’abord.

— Vous êtes ici officiellement, avec un mandat régulier ?

— Non.

Cageot voulut refermer l’huis, mais le commissaire avait avancé son pied, qui empêcha le battant de bouger.

— Vous croyez qu’il ne vaut pas mieux que nous causions ? disait-il en même temps.

Cageot se rendit compte qu’il ne parviendrait pas à refermer sa porte, et son regard s’alourdit.

— Je pourrais appeler la police…

— Bien entendu ! Seulement, je pense que cela serait sans utilité et qu’une conversation à nous deux est préférable.

Derrière le Notaire, une femme de ménage vêtue de noir avait interrompu son travail pour écouter. Toutes les portes de l’appartement étaient ouvertes pour le nettoyage. On devinait, à droite du couloir, une pièce très claire qui donnait sur la rue.

— Entrez.

Cageot referma la porte à clé, remit la chaîne et dit au visiteur :

— À droite… Dans mon bureau…

C’était le logement type des petits bourgeois de Montmartre, avec une cuisine large d’un mètre à peine et s’éclairant sur la cour, un portemanteau de bambou dans l’entrée, une salle à manger sombre, des rideaux sombres aussi, des papiers peints à ramages fanés.

Ce que Cageot appelait son bureau, c’était la pièce qui était prévue par l’architecte pour faire l’office de salon et, seule de l’appartement, elle avait deux fenêtres qui laissaient pénétrer la lumière.

Le parquet ciré. Au milieu, il y avait un tapis usé, et trois fauteuils en tapisserie avaient pris la même teinte indéfinissable que ce tapis.

Les murs étaient grenat, encombrés d’une infinité de tableaux et de photographies à cadre doré. Et dans les coins, des guéridons, des étagères étaient chargés de bibelots sans valeur.

Près de la fenêtre trônait un bureau en acajou couvert d’un vieux maroquin, et c’est derrière ce bureau que Cageot s’installa, rangeant à sa droite quelques papiers qui traînaient à son arrivée.

— Marthe ! Vous m’apporterez mon chocolat ici.

Il ne regardait plus Maigret. Il attendait, préférant laisser à son interlocuteur le soin de l’offensive.

Quant au commissaire, assis sur une chaise trop frêle pour lui, il avait déboutonné son pardessus et bourrait une pipe, à petits coups de pouce, tout en regardant autour de lui.

Une fenêtre était ouverte, sans doute à cause du nettoyage, et quand la femme de ménage arriva avec le chocolat, Maigret demanda à Cageot :

— Cela ne vous fait rien qu’on ferme la fenêtre ? J’ai pris froid avant-hier et je ne voudrais pas aggraver mon rhume.

— Fermez la fenêtre, Marthe.

Marthe n’avait aucune sympathie pour le visiteur. Cela se voyait à la façon dont elle allait et venait autour de lui et dont, en passant, elle trouva moyen de lui heurter la jambe sans s’excuser.

L’odeur du chocolat était perceptible dans toute la pièce. Cageot tenait les mains sur le bol comme pour les réchauffer. Des voitures de livraison passaient dans la rue, et leur toit arrivait presque au niveau des fenêtres, ainsi que le toit argenté des autobus.

La femme de ménage sortit, mais laissa la porte entrouverte, et elle continua à s’agiter dans l’entrée.

— Je ne vous offre pas de chocolat, dit Cageot, car je suppose que vous avez pris votre petit déjeuner.

— Je l’ai pris, oui. Par contre, si vous aviez un verre de vin blanc…

Tout comptait, les moindres mots, et Cageot fronça les sourcils, se demandant pourquoi son visiteur réclamait à boire.

Maigret comprit, sourit.

— J’ai l’habitude de travailler dehors. L’hiver, il fait froid. L’été, il fait chaud. Dans un cas comme dans l’autre, n’est-ce pas ? on est tenté de boire…

— Marthe, apportez du vin blanc et un verre.

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