Simenon, Georges - Maigret

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Avant d'ouvrir les yeux, Maigret fronça les sourcils, comme s'il se fût méfié de cette voix qui venait lui crier tout au fond de son sommeil : Mon oncle !?
Les paupières toujours closes, il soupira, tâtonna le drap de lit et comprit qu'il ne rêvait pas, qu'il se passait quelque chose puisque sa main n'avait pas rencontré, là où il eût dû être, le corps chaud de Mme Maigret. Il ouvrit enfin les yeux. La nuit était claire. Mme Maigret, debout près de la fenêtre à petits carreaux, écartait le rideau cependant qu'en bas quelqu'un secouait la porte et que le bruit se répercutait dans toute la maison. Mon oncle ! C'est moi ?
[http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596](http://www.amazon.fr/Maigret-Georges-Simenon/dp/2253120596)

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— Qui ?

— Eugène.

Elle faillit dire quelque chose, mais se mordit les lèvres.

— Qu’est-ce que vous avez voulu répondre ?

— Rien.

Le planton les regardait. Là-haut, derrière la huitième fenêtre, Amadieu enregistrait toujours les témoignages concertés des cinq hommes. L’auto attendait, souple et claire, comme son propriétaire, et Fernande, le visage fermé, guettait le moment de s’en aller.

— Vous croyez que c’est moi qui vous ai fait boucler ? insista Maigret.

Elle ne répondit pas, détourna la tête.

— Qui vous a dit qu’Eugène était ici ? s’obstina-t-il en vain.

Elle était amoureuse ! Amoureuse d’Eugène avec qui elle avait couché pour faire plaisir à Maigret !

— Tant pis, grommela enfin celui-ci. Va, ma vieille !

Il espérait qu’elle reviendrait sur ses pas, mais elle se hâta vers la voiture et resta près de la portière.

Il n’y avait plus sur le trottoir que Maigret qui bourrait une pipe. Il ne put d’ailleurs pas l’allumer, tant il avait tassé le tabac.

VIII

Comme il traversait le hall de son hôtel, Maigret se rembrunit, car une femme se levait de son fauteuil d’osier et s’avançait vers lui, l’embrassait sur les deux joues avec un triste sourire, lui prenait la main qu’elle gardait dans la sienne.

— C’est épouvantable ! gémit-elle. Je suis arrivée ce matin et j’ai tant couru que je ne sais plus où je suis.

Maigret regardait sa belle-sœur qui lui tombait d’Alsace, et il avait besoin de s’habituer à cette vision, tant elle tranchait sur les images des derniers jours et de la matinée, sur la crue atmosphère dans laquelle il pataugeait.

La mère de Philippe ressemblait à M me Maigret, mais, plus que sa sœur, elle avait gardé sa fraîcheur provinciale. Elle n’était pas grasse, mais douillette ; son visage était rose sous les cheveux méticuleusement lissés, et tout en elle donnait une impression de propreté : ses vêtements noirs et blancs, ses yeux, son sourire.

C’était l’ambiance de là-bas qu’elle apportait avec elle, et Maigret croyait sentir l’odeur de la maison aux placards pleins de confitures, le fumet des petits plats et des crèmes qu’elle aimait préparer.

— Crois-tu qu’après cela il trouvera une place ?

Le commissaire ramassa le bagage de sa belle-sœur, qui était plus provincial encore qu’elle-même.

— Tu couches ici ? demanda-t-il.

— Si ce n’est pas trop cher…

Il l’emmena vers la salle à manger, où, quand il était seul, il ne mettait pas les pieds, car l’aspect en était austère et l’on n’y parlait qu’à voix basse.

— Comment as-tu découvert mon adresse ?

— Je suis allée au Palais de Justice et j’ai vu le juge. Il ne savait pas que tu t’occupes de l’affaire.

Maigret ne dit rien, fit la grimace. Il imaginait les litanies de sa belle-sœur : « Vous comprenez, monsieur le juge. L’oncle de mon fils, le commissaire divisionnaire Maigret… »

— Et alors ? s’impatienta celui-ci.

— Il m’a donné l’adresse de l’avocat. C’est rue de Grenelle. J’y suis allée aussi.

— Tu as fait toutes ces courses avec tes bagages ?

— Je les avais laissés à la consigne.

C’était effarant. Elle avait dû raconter son histoire à tout le monde.

— Si je te disais que, quand la photographie a paru dans le journal, Émile n’a pas osé aller à son bureau !

Émile, c’était son mari, qui avait les mêmes yeux myopes que Philippe.

— Chez nous, ce n’est pas comme à Paris. La prison, c’est la prison. Les gens se disent qu’il n’y a pas de fumée sans feu. Est-ce que seulement il a un lit avec des couvertures ?

Ils mangeaient des sardines et des ronds de betteraves en buvant un petit vin rouge en carafe et, de temps en temps, Maigret faisait un effort pour échapper à l’obsession de ce déjeuner.

— Tu connais Émile. Il est très monté contre toi. Il prétend que c’est de ta faute si Philippe est entré à la police au lieu de chercher une bonne place dans une banque. Je lui ai répondu qu’il n’arrive que ce qui doit arriver. À propos, ta femme va bien ? Elle n’a pas trop de travail avec ses bêtes ?

Cela dura une grande heure, car, après déjeuner, il fallut prendre le café, et la mère de Philippe voulait savoir exactement comment est bâtie une prison et comment les gens y sont traités. Ils étaient tous les deux dans le salon quand le portier vint annoncer qu’un monsieur voulait parler à Maigret.

— Faites entrer !

Il se demandait qui cela pouvait être, et il fut plus qu’étonné en apercevant le commissaire Amadieu, qui salua M me Lauer avec embarras.

— La maman de Philippe, prononça Maigret. Voulez-vous que nous montions chez moi ?

Ils gravirent l’escalier en silence. Une fois dans la chambre, le commissaire toussota, se débarrassa de son chapeau et du parapluie qu’il ne quittait jamais.

— Je croyais vous retrouver après l’interrogatoire de ce matin, commença-t-il. Vous êtes parti sans rien dire.

Maigret l’observait en silence, comprenait qu’Amadieu venait faire la paix, mais n’avait pas l’héroïsme de lui faciliter les premiers pas.

— Ces gens-là sont très forts, vous savez ! J’ai pu m’en rendre compte quand ils ont été confrontés tous ensemble.

Il s’assit pour se donner une contenance, croisa les jambes.

— Écoutez, Maigret, je suis venu vous dire que je commence à partager votre avis. Vous voyez que je suis franc et que je n’ai pas de rancune.

Mais le son de sa voix n’était pas tout à fait naturel, et Maigret sentit que c’était une leçon apprise et que son interlocuteur ne faisait pas cette démarche spontanément. Après les interrogatoires du matin, il y avait eu un conciliabule entre le directeur de la PJ et le commissaire, et c’était le directeur qui avait penché pour la thèse de Maigret.

— Maintenant, je vous demande : qu’allons-nous faire ? articula gravement Amadieu.

— Je n’en sais rien, moi !

— Vous n’avez pas besoin de mes hommes ?

Puis, soudain volubile :

— Je vais vous donner mon opinion. Car j’ai beaucoup réfléchi tout en interrogeant nos lascars. Vous savez que, quand Pepito a été tué, il était sous le coup d’un mandat d’amener. Nous avions appris qu’il y avait une quantité assez importante de drogue au Floria. C’est même pour empêcher qu’on déménage cette drogue que j’avais posté un inspecteur jusqu’au moment de l’arrestation, qui devait avoir lieu au petit jour. Eh bien ! la camelote a disparu.

Maigret n’avait pas l’air d’écouter.

— J’en déduis que, quand nous mettrons la main dessus, nous aurons en même temps l’assassin. J’ai bonne envie de demander au juge un mandat de perquisition et d’aller faire un tour chez notre Cageot.

— Ce n’est pas la peine, soupira Maigret. L’homme qui a réglé les détails de la confrontation de ce matin n’a pas gardé chez lui un colis aussi compromettant. La came n’est ni chez Cageot, ni chez Eugène, ni chez un autre de nos amis. À propos, qu’est-ce que Louis a déclaré au sujet de ses clients ?

— Il jure qu’il n’a jamais vu Eugène ni, à plus forte raison, joué aux cartes avec lui. Il croit qu’Audiat est venu plusieurs fois chercher des cigarettes, mais il ne lui a pas parlé. Quant à Cageot, s’il avait entendu son nom, comme tout le monde à Montmartre, il ne le connaissait pas personnellement.

— Ils ne se sont pas coupés, bien entendu ?

— Pas une seule fois. Ils se lançaient même des regards amusés, comme si cet interrogatoire eût été une partie de plaisir. Le patron était furieux.

Maigret retint mal un petit sourire, car Amadieu avouait qu’il avait deviné juste et que son revirement était dû au chef de la PJ.

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