• Пожаловаться

Simenon, Georges: Maigret aux assises

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges: Maigret aux assises» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию). В некоторых случаях присутствует краткое содержание. категория: Policier / Maigret / на русском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале. Библиотека «Либ Кат» — LibCat.ru создана для любителей полистать хорошую книжку и предлагает широкий выбор жанров:

любовные романы фантастика и фэнтези приключения детективы и триллеры эротика документальные научные юмористические анекдоты о бизнесе проза детские сказки о религиии новинки православные старинные про компьютеры программирование на английском домоводство поэзия

Выбрав категорию по душе Вы сможете найти действительно стоящие книги и насладиться погружением в мир воображения, прочувствовать переживания героев или узнать для себя что-то новое, совершить внутреннее открытие. Подробная информация для ознакомления по текущему запросу представлена ниже:

Simenon, Georges Maigret aux assises

Maigret aux assises: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Maigret aux assises»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Simenon, Georges: другие книги автора


Кто написал Maigret aux assises? Узнайте фамилию, как зовут автора книги и список всех его произведений по сериям.

Maigret aux assises — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Maigret aux assises», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

« Il y a d’ailleurs une chose que, ni Juliette Perrin, ni ses amants d’un soir ou réguliers, ne pouvaient se procurer sans une complicité bien déterminée.

— Quoi ?

— Le complet bleu. Vous connaissez la mère de l’enfant ?

— Non.

— Vous ne l’avez jamais rencontrée rue Manuel ?

— Non. Je savais que la mère de Cécile faisait le métier d’entraîneuse, mais je n’avais jamais eu l’occasion de la voir.

— N’oubliez pas non plus que sa fille a été tuée.

C’était, pour Meurant, une nouvelle issue qui se fermait. Il cherchait toujours, il tâtonnait, bien décidé à ne pas accepter la vérité.

— Ma femme a pu parler étourdiment.

— À qui ?

— Je n’en sais rien.

— Et donner, étourdiment aussi, la clé de votre appartement en partant pour le cinéma ?

Téléphone. Janvier, cette fois, un peu essoufflé.

— Je vous appelle de chez la concierge, patron. La personne est partie en taxi avec la valise et un sac brun assez rebondi. J’ai relevé à tout hasard le numéro de la voiture. Elle appartient à une compagnie de Levallois et il sera facile de la retrouver. Baron la suit dans un autre taxi. J’attends ici ?

— Oui.

— Vous êtes toujours avec lui ?

— Oui.

— Je suppose qu’après son arrivée je ne bouge pas ?

— Cela vaut mieux.

— Je vais garer la voiture près d’une des portes du cimetière. On la remarquera moins. Vous comptez le lâcher bientôt ?

— Oui.

Meurant essayait toujours de deviner et l’effort lui faisait monter le sang à la tête. Il était à bout de fatigue, au bout du désespoir aussi, mais il parvenait à tenir bon, et même presque à sourire.

— C’est ma femme qu’on surveille ?

Maigret fit signe que oui.

— Je suppose que je vais être surveillé également ?

Geste vague du commissaire.

— Je n’ai pas d’arme, croyez-le !

— Je sais.

— Je n’ai l’intention de tuer personne, ni de me tuer moi-même.

— Je le sais aussi.

— En tout cas, pas maintenant.

Il se levait, hésitant, et Maigret comprenait que la crise était sur le point d’éclater, que l’homme se retenait pour ne pas fondre en larmes, sangloter, frapper les murs de ses poings serrés.

— Courage, vieux.

Meurant détournait la tête, marchait vers la porte, pas très sûr de ses pas. Ee commissaire lui posait un instant la main sui l’épaule, sans insister.

— Venez me voir quand vous voudrez.

Meurant sortait enfin sans montrer son visage, sans dire merci, et la porte se refermait.

Baron, sur le quai, attendait de reprendre sa filature.

CHAPITRE VI

À midi, alors qu’il se préparait à rentrer déjeuner chez lui, Maigret reçut les premières nouvelles de Ginette Meurant.

C’était Dupeu qui téléphonait d’un bar de la rue Delambre, dans le quartier Montparnasse, près de la rue de la Gaîté. Dupeu était un excellent inspecteur qui n’avait qu’un défaut : il débitait ses rapports d’une voix monotone, avec l’air de ne devoir jamais finir, accumulant tant de détails qu’on finissait par l’écouter d’une oreille distraite.

— Passez !... Passez !... avait-on toujours envie de lui dire.

Si on avait le malheur de le faire, il prenait un air si triste qu’on se repentait aussitôt.

— Je suis dans un bar appelé le Pickwick , patron, à cent mètres du boulevard Montparnasse, et il y a douze minutes qu’elle est descendue en face, à l’Hôtel de Concarneau. C’est un hôtel convenable qui annonce l’eau courante chaude et froide et le téléphone dans toutes les chambres, une salle de bains à chaque étage. Elle occupe la chambre 32 et ne paraît pas disposée à partir de sitôt car elle a discuté des prix et loué à la semaine. À moins que ce soit une ruse.

— Elle sait qu’elle a été suivie ?

— J’en ai la conviction. Dans le taxi, elle s’est retournée plusieurs fois. Au moment de quitter le boulevard de Charonne, elle a montré au chauffeur une carte de visite qu’elle a tirée de son sac à main. Lorsque nous sommes arrivés l’un derrière l’autre boulevard Saint-Michel, elle s’est penchée vers le chauffeur. Je la voyais nettement à travers la vitre arrière. Il a tout à coup obliqué à droite, dans le boulevard Saint-Germain, puis, pendant près de dix minutes, il a tourné en rond dans les petites rues de Saint-Germain-des-Prés.

« Je suppose qu’elle espérait me semer. Quand elle a compris que ce n’était pas possible, elle a donné de nouvelles instructions et son taxi n’a pas tardé à s’arrêter devant un immeuble de la rue Monsieur-le-Prince. »

Maigret écoutait patiemment, sans interrompre.

— Elle a gardé la voiture et est entrée. Je suis entré un peu après elle et j’ai questionné la concierge. La personne que Ginette Meurant est allée voir n’est autre que M eLamblin, qui habite le premier étage. Elle est restée dans la maison une vingtaine de minutes. Lorsqu’elle est sortie, il m’a semblé qu’elle n’était pas très satisfaite et elle a tout de suite donné au chauffeur l’ordre de la conduire ici. Je suppose que je continue la planque ?

— Jusqu’à ce que quelqu’un vienne te relayer.

Janvier, lui, était sans doute encore boulevard de Charonne, à surveiller le mari en compagnie de Baron.

Était-ce seulement pour lui demander conseil que Ginette Meurant s’était rendue chez l’avocat ? Maigret en doutait. Avant de quitter la P. J., il donnait des instructions à Lucas, puis se dirigeait vers la station d’autobus.

Sept mois plus tôt, le 27 février, les Meurant n’avaient guère d’argent, puisqu’ils n’étaient pas en mesure de payer la traite qui serait présentée le lendemain. En outre, ils avaient des notes en souffrance chez les fournisseurs du quartier, ce qui était, il est vrai, leur habitude.

Lorsque le juge d’instruction, quelques jours plus tard, avait demandé à Meurant de choisir un avocat, l’encadreur avait objecté qu’il n’avait pas de quoi le payer et Pierre Duché avait été désigné d’office.

De quoi avait vécu, depuis, Ginette Meurant ? À la connaissance de la police, qui avait surveillé son courrier, elle n’avait pas reçu de mandats. Elle ne semblait pas non plus avoir encaissé de chèques. Si elle n’avait pas fait beaucoup de frais, si elle avait mené, dans son appartement, une vie retirée, elle n’en avait pas moins mangé et, avant le procès, elle s’était acheté la jupe et le manteau noir qu’elle portait aux Assises.

Fallait-il croire qu’elle avait mis personnellement de l’argent de côté, à l’insu de son mari, trichant, comme un certain nombre de femmes, sur les dépenses du ménage ?

Lamblin, au Palais, s’était accroché à elle. L’avocat avait assez de flair pour prévoir que l’affaire aurait des rebondissements spectaculaires et que si, alors, il représentait la jeune femme, cela lui vaudrait une grosse publicité.

Maigret se trompait peut-être ; il était persuadé que Ginette Meurant était allée rue Monsieur-le-Prince pour se procurer des fonds plutôt que pour demander un avis.

La réputation de Lamblin étant ce qu’elle était, il avait dû lui donner de l’argent, mais au compte-gouttes. Sans doute aussi lui avait-il conseillé de ne pas quitter Paris et de s’y tenir tranquille jusqu’à nouvel ordre.

Le quartier Montparnasse n’avait pas été choisi au hasard. Ni Meurant ni Ginette n’y avaient vécu, ne l’avaient fréquenté, et il y avait peu de chances que Meurant aille chercher sa femme de ce côté.

Le commissaire retrouvait la quiète atmosphère de son appartement, déjeunait en tête à tête avec M meMaigret et quand il rentrait au Quai, à deux heures, un message téléphonique de Janvier lui apprenait que Meurant n’avait pas quitté son domicile, où tout était calme.

Читать дальше
Тёмная тема

Шрифт:

Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Maigret aux assises»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Maigret aux assises» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё не прочитанные произведения.


Simenon, Georges: Maigret
Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges: Maigret et son mort
Maigret et son mort
Simenon, Georges
Simenon, Georges: Maigret a peur
Maigret a peur
Simenon, Georges
Georges Simenon: Maigret hezitas
Maigret hezitas
Georges Simenon
Отзывы о книге «Maigret aux assises»

Обсуждение, отзывы о книге «Maigret aux assises» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.