Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O

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Nouvelles figurant dans le recueil :
> La cabane en bois
>
> La cage d'Émile
>
> Le chantage de l'Agence O
>
> Le Club des Vieilles Dames
>
> Le docteur Tant-Pis
>
> Émile à Bruxelles
>
> L'étrangleur de Moret
>
> La fleuriste de Deauville
>
> L'homme tout nu
>
> La jeune fille de La Rochelle
>
> Le prisonnier de Lagny
>
> Le ticket de métro
>
> Les trois bateaux de la calanque
>
> Le vieillard au porte-mine.

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Cette maison est au bord d'une rivière. Je ne crois pas que ce soit la Seine, car cette rivière me paraît moins large. Cependant, il y passe un assez grand nombre de bateaux, entre autres des remorqueurs et des péniches à moteur. Il passe aussi des chalands tirés par des chevaux, car j'entends le pas de ceux-ci et le fouet des charretiers.

Bien qu'on m'ait, sans doute, fait faire des détours, je ne pense pas être à plus de cinquante kilomètres de Paris. Une ligne de chemin de fer importante passe à proximité de l'endroit où je suis et j'entends toute la nuit le vacarme des trains.

J'ai pu regarder dehors par une mince fente. Je n'ai vu qu'une très petite portion de paysage. Un canal débouche dans la rivière. Les berges de ce canal sont plantées de deux rangs de beaux arbres. Il y a une écluse et une maison d'éclusier.

Enfin, en examinant la boue de mes souliers, après avoir traversé, les yeux bandés, un espace d'une centaine de mètres, j'ai trouvé une terre grasse et rouge, comme si j'avais pataugé dans une ancienne briqueterie.

Ces renseignements vous permettront-ils de découvrir ma prison? Je suis un homme âgé et je ne résisterai pas longtemps à cette séquestration, surtout dans la situation morale qui est la mienne.

Il m'est impossible de vous en dire davantage.

Encore une fois, je vous supplie de mettre tout en œuvre pour me retrouver. Peu importent les frais. Mais évitez, coûte que coûte, d'alerter la police officielle. Ce serait pour moi la pire catastrophe.

Pas de signature. Torrence et Emile avaient étudié longuement ce document écrit au crayon. L'écriture était d'un homme cultivé, voire d'un homme habitué à écrire beaucoup. Elle était assez ferme. Emile, qui faisait volontiers des expériences graphologiques, avait déclaré:

— En tout cas, il n'est pas fou... Malgré son SOS, il garde son sang-froid... Si on me demandait la profession de l'homme qui a tracé ces lignes, je répondrais que c'est un avocat, un médecin ou un notaire... J'ajouterais qu'il était habitué à commander, c'est-à-dire qu'il occupait dans sa profession une place prépondérante...

Dans son cagibi, Emile avait consulté les cartes des voies navigables. Barbet, par hasard, s'était penché sur lui.

— Qu'est-ce que vous cherchez, patron?

On lui avait tendu le mystérieux billet.

— Pas la peine de perdre votre temps, patron... J'ai trouvé !...

— Hein?

— Faut vous dire qu'au temps... enfin, au temps où je n'étais pas encore à l'Agence 0, j'allais une ou deux fois par semaine faire du canotage sur la Marne...

Barbet n'ajoutait pas que c'était, à cette époque, le lieu de rendez-vous de prédilection des mauvais garçons, qui s'y retrouvaient dans un certain nombre de guinguettes.

— Regardez bien le cachet de la poste. Le mot est mal imprimé, mais il finit par Y... Tout ce que vous voulez que c'est Lagny!... Le canal est le canal de Chelles... Je pourrais dire que, dans ce coin-là, je connais chaque arbre, chaque coin à goujons... Et il y a, en effet, une ancienne briqueterie avec des trous d'eau pleins de grenouilles...

Il pleuvait à torrents et le carrefour Montmartre, à l'heure de la sortie des bureaux, était comme une mer de parapluies luisants. Les journaux de la marchande du coin ressemblaient à des compresses humides.

— Qu'est-ce qu'on fait? Questionna Torrence.

— On y va! décida Emile. Si ce message est sincère, je ne crois pas que ce soit l'œuvre d'un mauvais plaisant, il vaut mieux agir là-bas de nuit que de jour...

— On emmène Barbet?

— Parbleu!

La maison était délabrée et paraissait inhabitée depuis longtemps. A certaines fenêtres, des planches avaient été clouées pour remplacer les volets absents. Aucune lumière ne filtrait, aucun bruit, si ce n'est le bruit monotone de la pluie sur un auvent de zinc.

Sans doute, jadis, cette bicoque était-elle la maison du gardien de la briqueterie, qui, pour une raison ou pour une autre, avait été abandonnée.

L'endroit était tellement perdu qu'on aurait pu se croire à des centaines de kilomètres de la capitale. A un kilomètre en amont, on apercevait vaguement, sur l'autre rive, les lumières de Lagny. On voyait aussi passer dans le noir le halo rouge des locomotives.

Deux ou trois péniches étaient amarrées devant l'écluse, avec la luciole d'une lanterne tempête sur le pont.

— J'entre? Questionna Barbet.

C'était son rôle. Il se faufilait comme un chat, sans faire plus de bruit, et, chose précieuse, les serrures n'avaient aucun secret pour lui.

Emile se posta, revolver en main, sur le devant de la maison, près de la Marne. Torrence se posta derrière.

Quant à Barbet, il disparut, happé par l'obscurité, et pendant plus de dix minutes on ignora ce qu'il était devenu.

Après ce laps de temps, seulement, on aperçut le reflet d'une lanterne sourde à une lucarne du grenier. Puis un peu de lumière filtra entre les planches qui bouchaient les fenêtres du premier étage.

Enfin ce fut sous la porte qu'il y eut un mince trait lumineux, et cette porte s'ouvrit, une voix appela:

— Vous pouvez venir...

Torrence et Emile se précipitèrent. Barbet était sur le seuil, sa torche électrique à la main.

— Eh bien?

— Personne... J'ai visité toute la maison, de la cave au grenier... Quand je dis la cave, j'exagère, car il y a au moins un mètre d'eau dedans et des barriques vides qui flottent...

L'instant d'après, les trois hommes commençaient une inspection minutieuse des lieux. Le rez-de-chaussée comportait trois pièces et on n'y trouvait guère de meubles: une vieille table en bois blanc dans la cuisine, un fourneau rouillé, deux chaises à fond de paille.

Dans ce qui avait dû être la salle à manger, une pièce carrée au papier décollé par l'humidité, rien que des avirons, une ancre de bateau, assez lourde, des feux de position, des chaînes et des cordages.

— On dirait, fit remarquer Emile, que les gens qui possèdent cette maison s'en servent comme débarras et qu'ils ont un bateau assez important... L'ancre est lourde... Chaînes et cordages ont dû servir à bord d'une péniche...

Dans la troisième pièce, rien, sinon un vieux chevalet de peintre tout démantibulé.

— Venez voir au premier... Je crois que c'est par-là qu'il y a quelque chose d'intéressant...

Trois chambres encore. Deux d'entre elles complètement vides. Dans la troisième, qui donnait sur la rivière, mais dont les fenêtres étaient aveuglées par des planches clouées à l'extérieur, un lit de fer, une paillasse, une couverture.

— Vous remarquez, dit Emile, que la maison n'a pas l'électricité. Cette pièce paraît avoir été habitée, et pourtant on n'y trouve aucun moyen d'éclairage... Ni lampe à pétrole, ni bougie, ni pile électrique...

Le plus impressionnant — et ce qui donnait à cette pièce une odeur fétide — c'étaient les boîtes à conserves vides qui s'entassaient dans un coin à même le plancher. Il y en avait un grand nombre: conserves de sardines, de singe, de harengs au vin blanc...

Emile, songeur, allait et venait dans la chambre et, à chaque instant, il devenait plus soucieux.

— Notez, dit-il à Torrence, qu'il n'y a pas un seul morceau de pain... Par contre, voici une boîte de biscuits de mer... Qu'est-ce que cela nous prouve?

Torrence le regarda avec des yeux ronds.

— Qu'il n'y a pas de boulanger dans les environs? Est-ce cela que vous voulez dire?

— Non... Cela prouve que le prisonnier était seul dans cette maison... S'il y avait eu quelqu'un pour le garder, on aurait pu lui donner du pain plus ou moins frais...

« Tenez!... Voici trois brocs dans un coin... Pourquoi trois brocs, alors qu'il n'y a même pas une cuvette pour se laver?... Parce qu'il fallait laisser au malheureux des provisions d'eau pour plusieurs jours... Comptez ces bouteilles vides et pleines... Il y en a une vingtaine... Du vin pour un certain temps...

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