Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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— Et vous n’avez rien remarqué d’anormal dans son comportement ?

— C’est déjà loin… Je ne m’attendais pas à un drame en fin de croisière… Pourtant, j’affirmerais presque, mais pas sous la foi du serment, qu’il a eu un drôle de sourire…

— Un sourire satisfait ?

— Il m’est très difficile de vous répondre… Cependant… Je ne voudrais pas que vous fassiez trop grand cas de ce que je vais vous dire… Il me semble que son sourire était ironique… Non ! Pas exactement… Plutôt sarcastique…

— Il n’a rien dit ?

— Il a dit, ce qui ne m’a pas étonné de sa part, mais qui maintenant prend peut-être un sens :

« — Nous ne manquerons pas de jolies femmes !

— Je vous remercie, messieurs ! Prononça gravement le Petit Docteur en décroisant ses jambes.

Et, pour la première fois, il croyait devoir reprendre un air presque solennel.

— Puis-je vous demander, docteur, si vous avez une idée et si vous croyez…

— Je vous répondrai dans vingt-quatre heures, commandant…

Il aurait éclaté de rire, de se voir ainsi pris au sérieux, s’il n’avait pensé :

— Mon pauvre petit bonhomme, c’est très joli d’avoir impressionné ces beaux messieurs et d’être devenu une sorte de célébrité nationale. Seulement, maintenant, il s’agit de découvrir quelque chose ! Fini de se prélasser dans un salon de première classe en buvant du whisky glacé à point et en fumant des cigares de luxe. D’ici quelques heures, tu risques fort de te couvrir une fois pour toutes de ridicule et de rentrer à Marsilly la queue entre les jambes…

Il était gai, pourtant. Peut-être le soleil, l’atmosphère nouvelle de ce beau paquebot, les uniformes blancs autour de lui et ce parfum d’aventure qu’il respirait depuis son arrivée à bord ?

En somme, pourquoi se ferait-il de la bile ? Quelqu’un avait tué Cairol dit Popaul, c’était un fait.

Allait-il se montrer plus bête que cet assassin ? N’avait-il pas pour principe la phrase suivante qu’il avait déjà pensé inscrire au-dessus de son lit : Tout assassin est un imbécile, puisque le meurtre ne rapporte jamais !

Comme il ne prétendait pas être plus bête qu’un imbécile !…

— Est-ce que Victor Hugo est déjà venu en Europe ?

— Jamais !

— Parle-t-il le français ?

— Dix mots… Popaul et lui s’entretenaient en bantou…

— Y a-t-il beaucoup de Bantous à Bordeaux ?

— Une centaine… Tous connus des autorités maritimes… Car, pour emmener un nègre d’Afrique-Équatoriale, il faut verser une grosse caution… Dix mille francs…

— Popaul a donc versé dix mille francs pour amener Victor Hugo avec lui ?… Je suppose que la police ne tardera pas à mettre la main sur cet indigène ?

Comme à un signal, le steward annonçait :

— C’est l’inspecteur Pierre, commandant…

Et l’inspecteur entrait, saluait tout le monde, observait respectueusement le Petit Docteur, dont il devait avoir entendu parler.

— Je suis venu vous annoncer que nous avons mis la main sur le nègre… Il était caché à bord d’une vieille gabarre amarrée près du pont… Il tremble de tous ses membres… On cherche un interprète pour l’interroger…

— Vous permettez que je vous pose une question, inspecteur ? Intervint Jean Dollent. Le revolver…

— Eh bien ?

— Sait-on à qui il appartenait ?

— C’est un Smith and Wesson… Une arme sérieuse… Mais personne, parmi les passagers, n’avoue avoir possédé un Smith and Wesson…

— Une arme assez difficile à se procurer, n’est-ce pas ?

Un peu encombrante… Seuls les spécialistes… À quinze pas, cela vous tue un homme raide, tandis que les petits brownings…

Le docteur vida son verre, s’essuya la bouche, hésita ; puis plongea la main dans la boîte à cigares.

Ce n’était pas sa clientèle de Marsilly qui lui offrait des havanes de ce calibre !

II

Où il semble établi que le nommé « Victor Hugo » est aussi bête qu’il en a l’air et où le Petit Docteur cherche en vain un objet

La scène, par moments, atteignait si réellement les sommets du grotesque qu’elle en devenait sublime. Le Petit Docteur et l’inspecteur Pierre n’osaient plus se regarder par crainte d’éclater de rire, tandis que le commandant était obligé, sans cesse, de détourner la tête.

Ainsi le hasard avait bien fait les choses. Là où il eût fallu l’homme le plus patient de la terre, il avait désigné le commissaire Frittet, qui était à peu près à la police ce que l’adjudant Frick est à l’armée, un petit homme noir de poil, les moustaches agressives, le sang à fleur de peau, Jurant et tempêtant avec le sonore accent des environs de Toulouse.

— Cette nuit… nuit… noir… Cette nuit… toi ici… attendre maître… maître sahib… maître sahib descendre…

La cabine était assez vaste, pleine de soleil, et les malles de Paul Cairol l’encombraient encore. La porte de la salle de bains était ouverte. Le commissaire gueulait. L’interprète gueulait encore plus fort que lui, et enfin il y eut dans les yeux de Victor Hugo comme un éclair de raison. Il pénétra dans la salle de bains. Tout le monde le suivit. Il se dirigea vers un crochet d’émail appliqué au mur près de la baignoire et où pendait encore un peignoir en tissu-éponge bariolé.

— Ici ! dit-il.

Ouf ! Il avait enfin compris ! Le commissaire, cependant, insista et l’autre hocha affirmativement la tête.

Il était bien dans la salle de bains quand son maître était descendu. Occupé à boucler les malles, il allait chercher le peignoir et les quelques objets de toilette…

— Vous permettez ? fit le Petit Docteur en allant se placer près du nègre.

Et il constata que de cet endroit on ne pouvait pas voir dans la cabine.

— Qu’est-ce qu’il dit ? Traduis ce qu’il dit !

Car, maintenant, Victor Hugo, si longtemps muet, parlait avec volubilité et il n’y avait plus moyen de l’arrêter.

— Qu’est-ce qu’il dit ?

— Il dit que, tout à coup, son maître est entré… Il marchait vite, comme quelqu’un qui a oublié un objet important… Puis il y a eu un tout petit bruit, comme un hoquet, et le Blanc est tombé en avant…

— Paul Cairol a été atteint dans le dos ! fit l’inspecteur, à mi-voix, au Petit Docteur. Cela semble confirmer la bonne foi du nègre.

Le commissaire insistait :

— Ensuite… Demande-lui ce qu’il a fait, qui il a vu…

— Il n’a vu personne… Il s’est penché… C’était plein de sang… Alors, il a eu si peur qu’il a sauté par le hublot…

À ce moment, Jean Dollent sentit quelque chose de dur sous son pied. Il s’était reculé pour laisser de la place au commissaire et à ses nègres. Il se trouvait presque derrière la porte. Il se baissa, ramassa un petit tube d’acier noir qu’il tendit à Frittet en murmurant, si calme et si naïf que cela tranchait étrangement avec la tumultueuse scène précédente :

— Dites-moi, commissaire, n’est-ce pas ce qu’on appelle un silencieux ?

C’en était bien un et le policier lui-même n’avait pas eut souvent l’occasion d’en examiner de si près, car cet objet inventé par les bandits américains, est extrêmement difficile à trouver.

— Voilà pourquoi personne n’a entendu la détonation…

Les deux nègres se demandaient pourquoi on cessait de s’occuper d’eux. C’est que l’affaire, tout à coup, prenait une autre tournure. Déjà le fait que l’arme du crime était un Smith and Wesson avait laissé le Petit Docteur rêveur. Mais voilà que cette arme redoutable le devenait bien plus encore, puisque munie d’un des derniers modèles de silencieux !

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