Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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— Il est reparti pour le Gabon ?

— Je le ramenais pour la quatrième fois, riche à nouveau, du moins le prétendait-il… Il se faisait accompagner d’un nègre qu’il appelait par dérision « Victor Hugo »… Un horrible nègre bantou…

« Popaul n’a jamais rien fait comme les autres. C’est ainsi qu’il a loué pour son nègre une cabine de première classe, à côté de la cabine de luxe qu’il occupait… Il le faisait manger à sa table, dans la salle à manger des premières… C’est en vain que j’ai tenté de l’amener à la raison…

« — Je paie, n’est-ce pas ? répondait-il. Et tant que Victor Hugo ne crachera pas dans les plats…

— Où est maintenant ce Victor Hugo ?

— Il a disparu… J’y arriverai tout à l’heure… Je ne sais pas si vous imaginez ce que représente un voyage de ce genre… À part Popaul et son nègre, je n’avais à bord que des personnes sérieuses, surtout des fonctionnaires supérieurs et un général…

« La chaleur, tout le long de la côte, est étouffante et, même au bar, on est obligé de garder le casque sur la tête à cause de la réverbération…

« D’habitude, le bridge et la belote aident à tuer le temps, avec un certain nombre d’apéritifs et de whiskies… On boit beaucoup à bord des long-courriers…

« Bien entendu, Popaul, avec son nègre, a fait scandale… Je regrette que vous n’ayez pas connu l’homme… Vulgaire, c’est entendu… Un grand gaillard au visage osseux, aux yeux effrontés, à la joie bruyante, qui pouvait vider une bouteille de pernod ou de picon sans être ivre…

« Encore beau garçon, à quarante ans… Méprisant les fonctionnaires et se moquant de leurs manies…

« N’empêche qu’il s’imposait, qu’il s’asseyait d’autorité à une table à laquelle il n’avait pas été invité, commandait à boire pour tout le monde, racontait des histoires, tapait sur la cuisse des gens, faisant tant et si bien qu’il désarmait la mauvaise humeur…

« Quand nous avons donné à bord la petite fête traditionnelle, il a eu pour vingt-deux mille francs de champagne et de cigares… Je crois bien que cette boîte devant vous est la dernière qui reste à bord…

« Quant aux femmes…

Un mince sourire passa sur les lèvres du commandant, qui regarda ses officiers avant de poursuivre :

— Je ne voudrais pas dire du mal du sexe d’en face, dont je suis un grand admirateur…

Inutile de faire de confidences ! Le Petit Docteur avait déjà remarqué que le commandant devait être assez amateur de jolies femmes !

— J’ignore si le désœuvrement et la chaleur y sont pour quelque chose, mais il est certain que la vulgarité de Popaul n’a pas déplu à toutes nos passagères… Quand vous le désirerez, je vous donnerai quelques précisions qui seront sans doute utiles à votre enquête, car je n’ai pas besoin d’ajouter qu’à bord d’un bateau, rien des menues intrigues qui se nouent n’échappe à l’état-major…

— Je crois que je commence à sentir l’atmosphère du bord, murmura le Petit Docteur. Voulez-vous me citer simplement les femmes qui ont été en rapport avec Popaul ?

— D’abord, la belle Mme Mandine, comme on l’appelle à Brazzaville… Son mari est administrateur… Ils revenaient tous deux en congé pour six mois…

— Quel genre, M. Mandine ?

— Genre sérieux et même ennuyeux. Plongé du matin au soir dans des parties de bridge et pestant contre les repas qui interrompaient ces parties…

— Ensuite ?

— Ensuite, évidemment, Mlle Lardilier…

— Pourquoi dites-vous évidemment ?

— Parce que c’est elle qui a été arrêtée… Je m’y suis peut-être mal pris en vous racontant l’histoire, tantôt par le commencement et tantôt par la fin… Je me demande si vous allez vous y retrouver…

— Racontez-moi le drame, tel qu’il s’est passé…

— Je reviens donc à la nuit dernière… La plupart des passagers buvaient dans le bar…

— Mme Mandine s’y trouvait-elle ?

— Oui… Et son mari était parvenu à arranger un bridge, dans un coin, avec le général et deux autres personnes…

— Et Mlle Lardilier ?

— Elle y était aussi…

— Et son père ? Car je suppose que cette demoiselle ne voyageait pas seule le long de la côte d’Afrique ?

— Son père, Éric Lardilier, est le propriétaire des Comptoirs Lardilier, que l’on trouve dans tous les ports du Gabon… Vous ne connaissez pas l’Afrique ?… Je précise donc le sens du mot « comptoir »… Ce sont des affaires énormes… Dans un comptoir, on vend et on achète de tout : des produits indigènes et des machines, des autos et des vivres, des vêtements, des outils, voire des bateaux et des avions…

— Donc, grosse fortune ?

— Très grosse…

— Popaul et Éric Lardilier se connaissaient-ils ?

— Ils ne pouvaient pas s’ignorer, mais je ne les ai jamais vus s’adresser la parole… M. Lardilier affiche un certain mépris pour les aventuriers qui, selon lui, font tort à la réputation des colonies…

— M. Lardilier était au bar ?

— Non… Il était descendu se coucher de bonne heure…

— Maintenant, le drame, s’il vous plaît ?…

— À un certain moment, vers une heure du matin, Popaul a quitté ses invités en disant qu’il revenait aussitôt… Il donnait l’impression de quelqu’un qui va prendre quelque chose dans sa cabine…

— Son nègre était avec lui ?

— Non. Victor Hugo devait être dans la cabine à boucler les malles… Cela me fait penser à un détail dont je parlerai tout à l’heure… Donc, Popaul venait de descendre… C’est alors qu’un steward, Jean Michel, qui est à la compagnie depuis de longues années et en qui on peut avoir confiance, suivit pour son service la coursive B où donne la cabine de Popaul… La porte en était ouverte… Le steward jeta machinalement un coup d’œil…

« Il vit, au milieu de la pièce, Mlle Lardilier qui tenait un revolver à la main…

« — Qu’est-ce que vous faites ? s’écria-t-il avec effroi.

« Il entra. La porte de la salle de bains était ouverte, elle aussi. Il s’avança… Et là, près de la baignoire, il découvrit le corps de Paul Cairol, dit Popaul, étendu sur le sol, où s’étalait une tache de sang…

« Il donna l’alerte aussitôt… C’est le médecin qui est arrivé le premier… Il a constaté que le passager, qui avait reçu une balle dans la poitrine, n’était mort que depuis quelques instants. C’est lui aussi qui a eu l’idée d’envelopper dans un mouchoir le revolver que Mlle Lardilier, hébétée, venait de poser sur la table…

« J’ai fait prévenir les autorités… L’enquête a commencé aussitôt, afin de permettre, dès le matin, le départ des passagers… Je vous donne à penser la nuit que nous avons passée, les interrogatoires, dans ce salon où nous sommes…

— Mais le nègre ? Insista le Petit Docteur.

— Impossible de mettre la main dessus… Les douaniers et les agents ne l’ont pas vu descendre… La plupart des hublots étant ouverts, à cause de la chaleur, il est probable qu’il est passé par un des hublots de bâbord et qu’il a gagné le quai à la nage.

— Que dit Mlle Lardilier ?

— Antoinette… commença le commandant, qui se mordit la lèvre.

Il se reprit :

— Nous étions de bons amis, elle et moi… C’est pourquoi je viens de l’appeler par son prénom… Elle a été interrogée pendant plus d’une heure et on n’en a rien tiré, sinon le récit suivant, que je commence à connaître par cœur :

« — Je me dirigeais vers ma cabine pour y prendre un châle espagnol, car le temps devenait frais, quand je suis passée devant la porte ouverte de M. Cairol… J’ai été fort étonnée de voir un revolver par terre… Je l’ai ramassé et j’allais appeler quand un steward a surgi…

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