Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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« Je ne sais rien… J’ignorais qu’il y eût un cadavre dans la salle de bains… Je n’avais aucune raison de tuer M. Cairol…

« Le malheur, soupira le commandant, c’est que, sur ce revolver, qui est bien celui qui a tué Popaul, on n’a pas trouvé d’autres empreintes que les siennes… Voici la copie du procès-verbal de l’interrogatoire de Mlle Lardilier… Si vous voulez y jeter un coup d’œil…

Question.

— Au cours de la traversée, n’avez-vous pas été en rapports assidus avec M. Cairol ?

Réponse.

— Comme à peu près tout le monde à bord…

Question.

— Des témoins prétendent qu’il vous arrivait souvent de vous promener sur le pont, tard le soir, avec lui.

Réponse.

— Je ne me couche jamais de bonne heure… Il m’est arrivé de faire les cent pas avec lui comme je les ai faits aussi avec le commandant… N’empêche que je n’ai tué ni M. Cairol, ni personne…

— C’est exact, commandant ?

— Tout à fait exact… J’ajoute qu’il arrivait souvent à Mlle Lardilier de venir prendre l’apéritif dans mon bureau. En tout bien tout honneur… Ce sont des mœurs courantes à bord des navires, où les distractions sont rares et où les flirts ne tirent pas à conséquence…

— Cairol et vous étiez donc ses deux flirts ?

— Si vous voulez…

Il sourit. Le Petit Docteur se replongea dans sa lecture.

Question.

— Lorsque vous êtes arrivée dans la coursive B, vous n’avez rencontré personne ?

Réponse.

— Personne…

Question.

— Cependant, l’assassin ne pouvait être loin puisque, quand le médecin est arrivé, beaucoup plus tard, M. Cairol rendait seulement le dernier soupir…

Réponse.

— Je regrette. Je n’ai rien à ajouter. Je ne répondrai donc plus…

— Encore un peu de whisky ?… Je vous en prie… La police, donc, a gardé Antoinette Lardilier à sa disposition… Autant dire qu’elle est pratiquement en état d’arrestation… Son père est fou de rage… C’est un gros client de la compagnie et il est en train d’ameuter tous les exportateurs de Bordeaux contre nous… C’est moi, docteur, qui ai eu l’idée de faire appel à vous, car je suis au courant de plusieurs de vos enquêtes… Je ne crois pas à la culpabilité d’Antoinette… Je suis persuadé que cette affaire dépasse de loin une banale histoire d’amour ou de jalousie, et c’est de cela que je voudrais vous entretenir maintenant…

« Ces messieurs, que j’ai priés de rester pour que vous puissiez plus facilement vérifier mon récit, ne me contrediront pas…

« L’attitude de Popaul, depuis que nous l’avons embarqué à Libreville, avait quelque chose d’équivoque…

« Certes, il avait toujours été original et cascadeur… Le bluff n’était pas son moindre défaut… Il aime, ou plutôt il aimait les attitudes spectaculaires… Après trois ans de solitude dans la forêt avec ses nègres, il jouissait pleinement de la vie et y apportait une gourmandise comme agressive.

« Je n’en suis pas moins persuadé que, cette fois, il n’était pas dans son état normal… Il disait lui-même, en parlant de son nègre :

« — Les gangsters américains ont bien leur garde du corps !… Comme je risque autant qu’eux, j’ai le droit d’avoir le mien…

« Est-ce exact, messieurs ?

— Tout à fait exact…

— Il a laissé échapper d’autres phrases, surtout quand il avait beaucoup bu, ce qui lui arrivait quotidiennement. Entre autres celle-ci, dont je me souviens textuellement :

« — Cette fois, ma fortune n’est pas dans les banques et je ne risque pas que le fisc m’en prenne la moitié comme à mon dernier retour en France…

Le Petit Docteur, toujours sage, toujours poli, questionna :

— Vous avez deviné à quoi il faisait allusion ?

— Non… C’est d’autant plus curieux qu’il parlait de plusieurs millions… Il affirmait qu’il n’aurait plus besoin de retourner en Afrique… Quand nous avons aperçu la côte pour la dernière fois, il s’est écrié :

« — Adieu, pour toujours !

« Puis, une autre fois, il a dit (c’est le barman Bob qui l’a entendu) :

« — Si j’arrive vivant à Bordeaux, à moi la belle vie… Et, cette fois, cela durera…

— Je suppose, commandant, que votre Popaul ne transportait pas avec lui plusieurs millions de billets de banque ?

— C’est impossible ! Trancha le commandant. Où se serait-il procuré une telle somme en billets ? La banque de Libreville n’en possède pas autant. Tous les paiements, là-bas, se font par virements et on garde aussi peu de numéraire que possible… Et pourtant…

Le commandant était rêveur… Ce fut le médecin du bord qui intervint pour la première fois.

— J’ai tout lieu de croire que Popaul avait sa fortune sur lui ! dit-il. Un détail me revient. C’était un peu après l’escale de Grand-Bassam. Il avait beaucoup bu cette nuit-là, plus que d’habitude. Le matin, il vint, l’œil inquiet, dans ma cabine.

« — Il faut que vous m’auscultiez, docteur. Ce serait trop bête, maintenant que je suis paré pour le restant de mes jours…

« Et, tout en dénudant sa poitrine, il m’expliqua :

« — Ce matin, j’ai senti comme des tiraillements dans le côté gauche… Dites donc, ce n’est pas une maladie de cœur au moins ?

« Je le rassurai… Il se rhabilla… Au moment où il remettait sa veste de toile, il aperçut un petit portefeuille en crocodile qui était tombé de la poche… Il le ramassa vivement avec un ricanement :

« — Sans blague ! Pour un peu, je laissais ma fortune dans votre cabine… Un peu cher pour une consultation !… Sans compter que vous n’auriez sans doute rien pu en faire…

« Or, ce portefeuille était plat… Il devait contenir fort peu de chose…

— Vous avez raconté cette visite à la police ? Questionna le Petit Docteur avec une certaine angoisse.

— J’avoue que je n’y ai pas pensé… C’est ce que le commandant vient de raconter qui m’a fait souvenir…

— Dites-moi, commandant… Vous avez sans doute assisté, comme seul maître à bord après Dieu, à l’examen du cadavre, à la fouille de ses vêtements et de la cabine… Avez-vous aperçu le portefeuille en question ?

— Non ! J’ai vu un gros portefeuille en cuir fauve contenant des papiers de toutes sortes et un passeport… Mais rien d’autre…

— Savez-vous où les Mandine passent leurs vacances en Europe ?

— À Arcachon… Ils y possèdent une petite villa…

— Excusez-moi d’être indiscret… Est-ce que Mme Mandine allait, elle aussi, prendre l’apéritif dans votre bureau ?

— C’est arrivé…

— Croyez-vous qu’entre elle et Popaul les rapports se soient limités à un simple flirt ?

Un léger embarras. Un sourire.

— Mme Mandine est une femme de fort tempérament, comme on dit… Quand vous verrez son mari, vous comprendrez que…

— Je comprends. Merci. Je suppose qu’en France M. Lardilier habite Bordeaux ?

— Quai des Chartrons… À moins de cinq cents mètres d’ici…

— Il est monté à Libreville ?

— Non… Son principal comptoir est bien à Libreville… Mais il se trouvait avec sa fille à Port-Gentil, l’escale suivante…

— Popaul savait-il que Lardilier serait votre passager ?

— Je l’ignore… Les deux escales sont très rapprochées… Les parages sont mauvais pour la navigation… Je n’ai guère eu le temps de m’occuper de mes passagers…

— Peut-être le commissaire du bord ?…

Celui-ci intervint à son tour.

— Dès le premier jour, M. Cairol a demandé quels étaient les passagers que nous prendrions aux escales… Je lui ai montré la liste…

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