Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

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— Avec sa voiture ?

— Quand il voyageait en France, il prenait toujours son auto.

— Et elle était garée ?…

— Derrière l’hôtel. Nous avons un garage particulier. On y accède par la rue des Minimes… N’est-ce pas, Nicole ? Je me demande, tant mes souvenirs sont imprécis, s’il est monté te dire au revoir…

— Il est venu m’embrasser, Marthe. Il était pressé… Il voulait être à Marseille le lendemain matin et, de là, commencer sa tournée dans le Sud…

Marthe Borchain sourit faiblement.

— Voilà tout ce que je sais, messieurs…

— Vous ne lui connaissiez aucun ennemi ?

— Pourquoi aurait-il eu des ennemis ? Des concurrents, peut-être, car il s’était fait une très belle situation… Mais des ennemis…

— Excusez-moi de vous poser une question plus qu’indiscrète. Lui connaissiez-vous une liaison ?

Et ce fut du fond du cœur de Marthe Borchain que partit la réponse :

— À Isi ?…

Puis, souriant à nouveau d’un sourire triste :

— Il m’adorait… Il ne vivait que pour moi… Il espérait pouvoir bientôt en finir avec ces tournées qui l’éloignaient de nous…

— J’insiste encore. Pouvez-vous préciser la date de ce retour de Casablanca et de ce départ ?

Elle ne savait évidemment pas. Elle regardait sa sœur, puis Joseph.

— Dites, Joseph ! Est-ce que…

— C’était le 1 », madame… Je m’en souviens parce que, ce jour-là, j’avais reçu mes gages, ainsi que la cuisinière, et que nous sommes allés ensemble, le matin, les verser à la Caisse d’épargne…

— Vous n’avez jamais revu la voiture de votre mari ?

— Jamais ! Puisqu’il est parti avec…

Elle se mordit les lèvres en se souvenant du spectacle qu’elle avait eu sous les yeux dans les marais de Bois-Bezard.

— Je veux dire que je croyais…

— J’ai compris… C’était une grosse voiture ?…

— Une auto américaine très puissante, très confortable… Mon mari était gros… Il aimait ses aises… De plus il était sanguin et…

— Puis-je vous demander, mademoiselle, si, de votre côté, vous n’avez aucun renseignement qui pourrait nous mettre sur une piste ?

La jeune fille, qui ne s’était pas assise et qui se tenait accoudée à la haute cheminée de marbre blanc, se contenta de laisser tomber :

— Aucun !

— Votre beau-frère, ce soir-là, ne vous a pas paru particulièrement préoccupé ?

— Pas plus que d’habitude…

Le Petit Docteur remua ses jambes sous sa chaise à pieds dorés.

— Il ne vous a rien dit qui puisse laisser supposer qu’il s’en allait à regret ?

— Il s’en allait toujours à regret !

Et la jeune fille regarda durement sa sœur.

— Vous voulez dire qu’il lui était pénible de…

— Mon beau-frère était terriblement jaloux…

— Nicole ! soupira Mme Borchain.

— Est-ce vrai qu’Isi était jaloux ?

— C’est vrai… Comme tous les hommes !… Comme tous les hommes qui sont obligés de s’éloigner fréquemment… Tu sais bien que…

— Je n’ai rien dit d’autre ! Laissa tomber froidement Nicole.

Le commissaire ne savait plus quelle question poser. Il se leva, hésitant.

— Je crois, mesdames, que, dans l’état actuel de l’enquête… Pardon ! Un mot encore… Voici le revolver que…

Une fois encore, ce fut Nicole qui répondit, avec la netteté qui était décidément inhérente à son caractère :

— C’est le sien !

— Vous le reconnaissez ?

— Il le portait toujours sur lui. Comme les gens qui voyagent beaucoup… Une fois, il a failli être attaqué sur la route, et depuis…

— Vous le reconnaissez aussi, madame Borchain ?

— Je crois, oui… Je crois le lui avoir vu… Il savait que j’ai peur des armes… Il ne me le montrait pas…

— J’aurai probablement à vous questionner à nouveau… Vous ne m’en voudrez pas si… Vous venez, docteur ?

Ils se retrouvèrent tous les deux sur le trottoir. Le chef de la police grommela :

— Hum !… Étrange histoire… Enfin !… On verra… Quant à vous, docteur, j’attends votre rapport demain matin et…

— Pardon ! Quel rapport ?

— Vous n’êtes pas le médecin légiste ? Ce n’est pas vous qui accompagniez le Parquet ?

— Je suis médecin, mais pas médecin légiste…

— Mais alors ?

— Alors, rien ! soupira le Petit Docteur, qui s’attendait à un bel orage. Le médecin légiste, à ce que j’ai compris, c’est le barbu qui est reparti dans la voiture des journalistes…

Là-dessus, le commissaire en chef ne trouva qu’un sec :

— Bonsoir, monsieur !

— Bonsoir, monsieur ! fit Dollent en écho.

Est-ce qu’il ne s’était pas attendu à pire ? Voilà qu’il était tout seul dans les rues de Nevers et qu’il décidait, en pensant à sa bonne qui doutait de ses talents :

— Ma petite Anna, je te jure que tu ne me reverras que quand j’aurai déchiffré l’énigme d’Isidore Borchain… Et, ma foi, si des femmes ont la mauvaise idée d’accoucher pendant ce temps-là…

Il fit demi-tour et, changeant de trottoir, alla regarder en curieux l’hôtel particulier des Borchain, comme il aurait contemplé une cathédrale.

II

Où deux gendarmes gardent à leur façon, le « corps du délit » tandis que le Petit Docteur est à la recherche d’enveloppes de fantaisie

— Ça ne te rappelle rien, toi ?

— Ben ! un peu tout… Le ciel qui a l’air d’une lettre mortuaire, les arbres, le vent…

— Moi, ça me rappelle quand j’étais petit et que toute la famille allait au cimetière pour la Toussaint…

— La Toussaint, c’est après-demain ! grogna, lugubre, le premier gendarme.

Car c’étaient deux gendarmes qui s’entretenaient de la sorte, assis sur un tas de pierraille, dans les marais de Bois-Bezard.

— En somme, qu’est-ce que nous faisons ici ? Il n’y a plus rien à garder, puisqu’ils ont emporté le macchabée…

— Sans doute qu’on garde les lieux, répondit l’autre, philosophe.

La vérité, c’est qu’ils ne gardaient rien du tout et que, s’ils étaient encore là, à six heures du soir, dans une méchante fin de jour automnal, c’est que les enquêteurs les avaient bel et bien oubliés.

— À propos de macchabée, je suis bien content qu’ils l’aient emmené…

— Ça t’impressionne ?

— Ce n’est pas que ça m’impressionne, mais il puait…

Et le gendarme au nez sensible se mit à rouler une cigarette, renifla ses doigts, fronça les sourcils.

— Ce qui est curieux, c’est que j’ai toujours cette sacrée odeur dans le nez… Tu ne sens rien, toi ?

— Je suis enrhumé…

— C’est bête de se faire des idées, mais je jurerais que même ma cigarette…

Soudain, il écarquillait les yeux. Il se dressait à demi. Il balbutiait d’une voix blanche :

— Ernest !

— Quoi ?

— Regarde… À côté de ton pied…

Ernest se levait à son tour, faisait vivement quelques pas en arrière.

— Un autre macchabée !

Deux doigts, en tout cas, émergeaient d’entre les pierres.

— On regarde de quoi il retourne ?

— J’ai dans l’idée qu’il vaut mieux avertir les chefs… Reste ici… Je vais leur téléphoner…

— Pourquoi on n’irait pas tous les deux ?… Il ne va pas se barrer, quand même !

Et c’est ainsi qu’à huit heures du soir, en présence du capitaine de gendarmerie, on retirait du tas de pierres un nouveau cadavre, celui d’un homme d’une trentaine d’années, vêtu d’un complet de sport.

C’était à moins de cinquante mètres de l’endroit où on avait découvert le corps d’Isidore Borchain. Mais si Borchain avait été jeté n’importe comment dans les roseaux, l’inconnu avait été soigneusement recouvert de pierraille.

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