Simenon, Georges - Le petit docteur

Здесь есть возможность читать онлайн «Simenon, Georges - Le petit docteur» весь текст электронной книги совершенно бесплатно (целиком полную версию без сокращений). В некоторых случаях можно слушать аудио, скачать через торрент в формате fb2 и присутствует краткое содержание. Жанр: Policier, на английском языке. Описание произведения, (предисловие) а так же отзывы посетителей доступны на портале библиотеки ЛибКат.

Le petit docteur: краткое содержание, описание и аннотация

Предлагаем к чтению аннотацию, описание, краткое содержание или предисловие (зависит от того, что написал сам автор книги «Le petit docteur»). Если вы не нашли необходимую информацию о книге — напишите в комментариях, мы постараемся отыскать её.

Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
[http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668](http://www.amazon.fr/Petit-Docteur-Georges-Simenon/dp/2070259668)

Le petit docteur — читать онлайн бесплатно полную книгу (весь текст) целиком

Ниже представлен текст книги, разбитый по страницам. Система сохранения места последней прочитанной страницы, позволяет с удобством читать онлайн бесплатно книгу «Le petit docteur», без необходимости каждый раз заново искать на чём Вы остановились. Поставьте закладку, и сможете в любой момент перейти на страницу, на которой закончили чтение.

Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

— Il est vrai, constata-t-il avec sincérité, en s’endormant dans une petite chambre de l’Hôtel de la Paix, que si des amateurs s’amusaient à venir soigner mes malades…

III

Où la lettre rose et la lettre verte jouent leur rôle et où le Petit Docteur tire des conclusions tandis que le commissaire le regarde férocement

Six heures du matin. La fortune, dit-on, est à ceux qui se lèvent tôt. Le Petit Docteur se rase devant un mauvais miroir, descend, ne trouve qu’un gardien de nuit, qui lui réchauffe du mauvais café, et préfère avaler un verre de calvados pour se mettre l’estomac d’aplomb.

Le ciel est plus clair. Tous les nuages venus de l’ouest sont partis vers l’est et il ne reste plus au-dessus des toits qu’une toile de fond bleu pâle.

Quai des Tanneurs. Un vacarme inusité. Des ferraille grincent, un moteur halète, des gens crient, des coups de sifflet doivent faire sauter dans leur lit les braves habitants du quai qui dorment encore.

Le procureur et le commissaire n’ont pas perdu leur temps. On dirait que, comme le Petit Docteur, ils tiennent à battre un, record. Une grue fonctionne. Un bateau plat des Ponts et Chaussées. Un autre bateau avec une pompe pour scaphandre.

Et déjà la tête de cuivre d’un scaphandrier émerge, tandis que les appareils photographiques la mitraillent.

Le Petit Docteur croyait être en avance et il est presque en retard, puisque les autorités et les journalistes sont déjà là.

Maintenant, il est vrai, il s’agit de René Juillet, gros fortune, grosse situation politique dans le Nord, et la presse parisienne marche à fond.

Les mystères de Nevers.

En manchette ! Comme on écrivait jadis Les mystères de Chicago.

Alors, des ordres ont été donnés : en finir au plus vite avec cette histoire !

Des chaînes ont été amarrées à l’auto par le scaphandrier. La grue fonctionne et une chaîne casse, qu’il faut remplacer. Des journalistes entourent le Petit Docteur, dont c’est le premier contact avec la presse en tant que détective.

— Il paraît que c’est vous qui avez découvert…

Il fait le modeste, mais il est bien content. On l’emmène dans un bistrot voisin pour qu’il raconte l’histoire de son raisonnement.

Calvados ! Est-ce sa faute si le café est si mauvais ? Il sait bien qu’il à tort, qu’il est un peu tôt pour commencer à boire, mais on le pousse, on le fête.

— En somme, vous êtes un scientifique…

— Heu !… Pas tout à fait… Je pars d’un point donné… Je me dis… Mon Dieu ! Que c’est difficile à expliquer !

— Ne bougez pas… Merci…

Le voilà photographié, comme un assassin ou une star de cinéma…

— Quelle est votre idée sur cette affaire ?

— Entre neuf et dix heures, je vous confierai tout… Je l’ai annoncé au commissaire en chef…

— Vous prétendez que, dans trois heures d’ici, vous aurez livré la solution du mystère ?

Il baisse les yeux avec une fausse modestie. Ne sont-ce pas les autres qui le poussent ? Il ne demanderait pas mieux que de travailler tout seul, à sa manière, mais ils s’obstinent à le faire parler.

— En bref, il y avait trois personnes dans l’auto, deux hommes et une femme, et vous êtes parti de là pour…

— Exactement !… Mettez-vous à la place de…

— Pas d’un des deux hommes, merci !

— Je voulais justement dire : mettez-vous à la place de la femme… Pardon !… Une question… À quelle heure est, à Nevers, la première distribution du courrier ?

— Huit heures et demie…

— Je vous remercie…

Donc, c’est à neuf heures qu’il saurait. En attendant, on parvenait enfin à hisser l’automobile pleine de vase au bout du bras de la grue. On contrôlait le numéro. C’était bien la grosse voiture américaine d’Isidore Borchain, et à peine était-elle à quai qu’un mécanicien amené par le commissaire de police se précipitait dans la carrosserie encore ruisselante.

— Comme vous le pensiez, monsieur le commissaire… On a mis le moteur en marche… Le contact n’est pas coupé. On maintenait le débrayage, de l’extérieur, à l’aide d’un objet quelconque… Puis on a lancé et la voiture s’est mise en route, a culbuté dans le fleuve…

— Pardon, monsieur le commissaire…

— Vous êtes là, vous ?

C’était le Petit Docteur.

— Je voudrais vous demander de m’accompagner, à neuf heures, pour une démarche assez délicate… Peut-être M. le procureur accepterait-il de se joindre à nous ?…

Les deux hommes se regardèrent… On sentait le magistrat plus tenté que le policier professionnel.

— Il s’agit d’aller loin ?

— Nullement… Avenue de la République… Je crois que, après cela, il n’y aura plus de mystère…

Chemin faisant, alors que les journalistes et les photographes les suivaient, il ne pouvait s’empêcher de dire :

— C’est terrible, ce que je deviens cabotin !

Mais était-ce vraiment son fait ? Par deux fois, dans l’affaire de la Maison-Basse et dans celle de Royan, il avait réussi avec tant de maîtrise qu’il n’était plus capable de douter de lui ! Maintenant encore, cette auto…

— Ce que nous faisons est assez irrégulier, monsieur Dollent… soupirait le procureur. Je veux espérer que vous ne vous avancez pas trop et que vous n’entraînez pas la Justice dans une entreprise qui risquerait de la ridiculiser…

Il eut peur. Au point que, s’il l’avait pu, il aurait pénétré dans le premier bistrot venu pour avaler une boisson forte et se donner du cœur au ventre.

— Dès que nous serons entrés, monsieur le procureur, je vous dirai en toute certitude si nous avons réussi ou non…

L’hôtel particulier des Borchain… Le perron… La lourde porte qui s’ouvrait et le maître d’hôtel en veste blanche…

Dollent consulta sa montre. Il était exactement neuf heures. Les deux autres, le procureur et le commissaire, le regardaient.

— Dites-moi, mon brave…

C’était un terme qu’il avait adopté depuis sa conversation de la veille avec le garde-pêche, mais le maître d’hôtel ne semblait pas flatté par cette familiarité.

— Qui est-ce qui prend le courrier dans la boîte ?

— C’est moi.

— À cette heure, l’avez-vous déjà monté à ces dames ?

— Il y a dix minutes environ…

— Très bien… Très bien… Donc, c’est toujours vous qui montez le courrier ?…

— C’est-à-dire que je le prends dans la boîte, que je le trie et que je le remets aux femmes de chambre…

— Je vois que cette boîte aux lettres est fermée à clé… Personne, en dehors de vous, n’a la clé ?

— Je crois que Monsieur en avait une, mais il ne s’en servait jamais…

— Je suppose que vous jetiez un coup d’œil, fût-ce machinal, sur les enveloppes… Remarquez que je ne vous accuse pas de curiosité malsaine… Mais, quand on trie le courrier, il est naturel…

— Que voulez-vous dire ?

— Ce matin, par exemple, rien ne vous a frappé dans l’aspect de certaines lettres ?

Le procureur et le commissaire n’y comprenaient rien et regardaient avec stupeur le maître d’hôtel, qui écarquillait les yeux.

— Comment pouvez-vous savoir ?

— Peu importe ! Dites-nous ce qui vous a frappé. N’ayez pas peur…

— J’ai été étonné de trouver une enveloppe d’un drôle de vert, avec des timbres à un sou collés tout autour… C’était pour Madame…

— C’est tout ?

— Je ne vois rien d’autre… Des prospectus… Des factures…

— Vous êtes bien sûr que c’est tout ?

— Je l’affirme, monsieur !

— Pouvez-vous nous introduire dans le salon et prier Madame et Mademoiselle de descendre un instant ?

Читать дальше
Тёмная тема
Сбросить

Интервал:

Закладка:

Сделать

Похожие книги на «Le petit docteur»

Представляем Вашему вниманию похожие книги на «Le petit docteur» списком для выбора. Мы отобрали схожую по названию и смыслу литературу в надежде предоставить читателям больше вариантов отыскать новые, интересные, ещё непрочитанные произведения.


Georges Simenon - Le petit Docteur
Georges Simenon
Simenon, Georges - Les dossiers de l'Agence O
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Maigret
Simenon, Georges
Simenon, Georges - L'écluse n°1
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - La danseuse du Gai-Moulin
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Le chien jaune
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Simenon, Georges - Monsieur Gallet, décédé
Simenon, Georges
libcat.ru: книга без обложки
Simenon, Georges
Alfred Vogel - Le petit docteur
Alfred Vogel
Отзывы о книге «Le petit docteur»

Обсуждение, отзывы о книге «Le petit docteur» и просто собственные мнения читателей. Оставьте ваши комментарии, напишите, что Вы думаете о произведении, его смысле или главных героях. Укажите что конкретно понравилось, а что нет, и почему Вы так считаете.

x