Simenon, Georges - Le petit docteur

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Nouvelles figurant également dans le recueil :
L'Amiral a disparu
L'amoureux aux pantoufles
La bonne fortune du Hollandais
Le château de l'arsenic
La demoiselle en bleu pâle
Le fantôme de Monsieur Marbe
Le flair du Petit Docteur
Les mariés du 1er décembre
Le mort tombé du ciel
Le passager et son nègre
La piste de l'homme roux
Rendez-vous avec un mort
La sonnette d'alarme
Une femme a crié
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Or, il n’était pas revenu. Par contre, l’auto de l’avocat Humbert, elle, était revenue à sa place !

Pourquoi, dès lors, n’avait-on pas retrouvé la voiture d’Isidore Borchain dans les environs ?

Et comment faire disparaître rapidement une auto gênante dans une ville que traverse une rivière ?

Le secrétaire du commissariat le regardait d’un assez vilain œil. Peut-être son chef lui avait-il raconté son aventure avec le Petit Docteur.

— Il faut que je parle d’urgence à votre patron. J’ai fait une découverte importante.

— Le malheur, c’est que le patron ne soit pas ici. Et si vous voulez parler du second cadavre, vous arrivez trop tard !

Jean Dollent fronça les sourcils.

— Le second cadavre ?

— Mettons que je n’aie rien dit… Pour voir le patron, vous n’avez qu’à revenir demain matin… On saura alors s’il accepte de vous recevoir…

Second cadavre… Second cadavre… Second…

Deux minutes plus tard, le Petit Docteur était au volant de sa voiture et reprenait la route de Bois-Bezard. Il était vexé. Certes, il venait de remporter un joli succès avec l’auto d’Isidore Borchain, mais maintenant cela lui paraissait de second plan.

Pourquoi n’avait-il pas suivi son inspiration première ? Car – personne ne le croirait maintenant ! – il avait failli s’écrier, l’après-midi, alors qu’on pataugeait dans le petit bois : « Il reste maintenant à trouver l’autre ! »

Et ce n’était pas seulement de l’intuition. C’était la suite d’un raisonnement qui n’était peut-être pas encore très serré, mais qui se tenait.

Si on avait trouvé un second cadavre, ce ne pouvait être que sur les lieux de la première découverte.

Le garagiste Espardon avait affirmé :

— Deux hommes et une femme…

Le premier homme, celui de plus de cent kilos, était Isidore Borchain. Bon ! Celui-là était liquidé.

La femme… On verrait cela le lendemain, du moins si le truc des enveloppes réussissait…

— C’est l’autre homme qu’on a retrouvé ! décida-t-il avec un petit sifflement qui avait quelque chose d’admiratif.

Des silhouettes sombres dans le bois. La nuit était tombée. On voyait aller et venir les petits cercles blanchâtres des torches électriques et on entendait des voix qui s’appelaient.

Le Petit Docteur passa près d’un gendarme, qui ne le reconnut pas dans l’obscurité. Il se heurta presque au procureur de la République, qui était déjà sur les lieux.

— Vous !… commença une voix furieuse. Ah ! Çà… je vous prie… au besoin je vous ordonne…

C’était la voix du commissaire en chef, qui se tourna vers le procureur.

— Monsieur le procureur, cet homme, qui se dit médecin et que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam, a eu le toupet, cet après-midi, de se faire passer pour le médecin légiste et…

— Pardon ! Vous m’avez pris pour le médecin légiste, mais, comme vous ne m’avez rien demandé, je n’ai pas eu, à vous répondre. Quant à présent, je me suis dérangé tout exprès avec Ferblantine…

— Qui est Ferblantine ?

— Un petit nom d’amitié que je donne parfois à ma voiture. Je me suis dérangé avec Ferblantine pour vous donner des nouvelles de l’auto.

Il n’était pas toujours aussi farceur, mais n’avait-il pas déjà bu quatre apéritifs ?

— Quelle auto ?

— L’auto d’Isidore Borchain…

— Vous l’avez retrouvée ? s’étonna le procureur.

— Il y a une heure… Elle est au fond de la Loire, dans un trou qui se trouve devant le quai des Tanneurs…

— Vous l’avez vue ?

— Je ne peux pas l’avoir vue, puisqu’elle est par six mètres de fond…

— Alors, comment…

N’étaient-ce pas des moments qui le payaient de toutes ses peines ?

— Une idée… Je me suis dit… Au fait, quel est le nom du second cadavre ?

L’identification n’avait pas été difficile. Dans les poches du mort, on avait trouvé un portefeuille contenant des papiers d’identité au nom de René Juillet, industriel à Roubaix.

Le commissaire n’osait plus, maintenant, se débarrasser du Petit Docteur, dont l’intervention avait forcé l’admiration du procureur. Le magistrat n’avait-il pas murmuré :

— Ou c’est un fumiste, ou c’est un garçon extraordinaire ! Voyons donc ce qu’il a dans le ventre…

C’est pourquoi, à dix heures du soir, Dollent se trouvait dans les locaux de la police, où l’enquête se poursuivait malgré la nuit.

Dès les premiers mots au téléphone, la police de Roubaix sursautait.

— Vous dites Juillet ?… Vous avez retrouvé René Juillet ?… Des renseignements sur lui, on en avait à revendre, sauf les renseignements qui auraient pu avoir quelque intérêt. Le père Juillet possédait une petite filature. Son fils, René Juillet, âgé de trente ans, célibataire, y travaillait avec lui. Le fils s’occupait surtout de la partie commerciale et circulait beaucoup. Il possédait un abonnement de chemin de fer pour toute la France.

Depuis trois semaines et plus qu’on n’avait pas de nouvelles de lui, le père Juillet avait alerté la police, mais toutes les recherches avaient été inutiles.

— Lui connaissait-on une liaison ?

— Aucune…

— Ses affaires pouvaient-elles le conduire à Nevers ?

— C’est improbable…

— Où avait-il été vu pour la dernière fois ?

— Il a quitté Roubaix le 29 septembre pour se rendre à Paris, d’abord, ensuite dans l’Est, où il ne devait rester que trois ou quatre jours. C’est quand il ne l’a pas vu rentrer et qu’il a appris, par ses correspondants, que son fils n’était allé ni à Colmar, ni à Mulhouse, que le père Juillet s’est adressé à la police…

— Qu’est-ce que vous en pensez, monsieur le commissaire ?

Le Petit Docteur affectait un profond respect, qui n’était pas exempt d’ironie.

— Je pense, répliqua le fonctionnaire assez sec, que nous connaîtrons bientôt la solution de cette énigme…

— Moi aussi !

Et il dit cela de telle sorte que le commissaire le regarda avec méfiance, persuadé que son interlocuteur lui cachait quelque chose.

— Pourriez-vous me dire par quel hasard, vous, médecin à Marsilly, d’après ce que vous déclarez, vous vous trouvez à Nevers, loin de votre clientèle, qui doit avoir besoin de vos soins éclairés ?

— Je suis venu tout exprès pour cette affaire…

— Vous étiez donc au courant ?…

— Par les journaux, comme tout le monde…

— Et votre curiosité a été telle que vous avez tout abandonné pour…

Le Petit Docteur ne put s’empêcher de sourire, car il sentit qu’il devenait suspect et il prévit le moment où le commissaire lui mettrait la main au collet !

— … Pour trouver la solution, oui, monsieur le commissaire ! C’est une manie chez moi, depuis quelques mois. D’autres jouent aux échecs ou collectionnent les timbres-poste… Mais je ne veux pas vous retenir plus longtemps… Bonne nuit, monsieur le commissaire… À propos…

Il était déjà près de la porte. Il l’avait entrouverte. Il feignait d’avoir oublié quelque chose.

— Une question encore… Si demain matin… mettons vers neuf heures… j’avais découvert l’assassin d’Isidore Borchain… est-ce à vous que je dois m’adresser, ou directement au Parquet ?

— Je serai à mon bureau toute la matinée. Mais je doute que… Hum !… En tout cas, si vous trouvez l’assassin de Borchain et de René Juillet…

— Je ne trouverai pas celui de Juillet…

— Pourquoi ?

— Parce que !

Décidément, si cela continuait, il allait se mettre à dos tous les commissaires de police de France.

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