Sprachkritik und Sprachberatung in der Romania

Une crise de conscience douloureuse (39) ([Weshalb nicht:] Une douloureuse crise de conscience ?) (43)

Les états indépendants de l’Afrique (40)

Les usines privées de métallurgie (40)

„Stage destiné aux professeurs de français libanais“ – Pourquoi n’ont-ils pas écrit: les Libanais professeurs de français ? (44)

„Jeux interdits sur la plage“ ou „Stationnement dans le village interdit“ peuvent être de simples notices municipales ou le titre de récits scabreux et romanesques (45)

„Les territoires voisins de la Zambie et de la Tanzanie“ – Quant à la Zambie et à la Tanzanie, il est sûr qu’ils ont d’intéressants voisins, mais est-ce d’eux que le journal veut nous parler ? (46)

L’encouragement de l’industrie : L’encouragement que représente l’industrie ? L’encouragement donné à l’industrie ? L’encouragement donné par l’industrie ? (47)

„Retour à la Tchécoslovaquie de Beneš et de Masaryk“ – retour des cendres? On les lui rend ? (48)

„Le premier ministre tchécoslovaque des affaires étrangères d’après-guerre“ – on a probablement confié à un historien celles d’avant la guerre. (49)

Jean nous lira une lettre de Marie qu’il a reçue en Normandie la semaine dernière. (52)

Celui qu’elle veut épouser, c’est un ingénieur vivant en Californie et gagnant beaucoup d’argent. – Et comment s’appelle-t-il? – Ça je te le dirai quand elle l’aura trouvé. (59)

Die Art der Kommentierung der Beispiele erinnert an den Stil der Remarqueurs vergangener Jahrhunderte. Als Schöpfer solcher Unklarheiten identifiziert der Vf. u.a. Journalisten und Verwaltungsbeamte; der klassischen Sprache und dem gesprochenen Französisch seien derartige Lapsus dagegen fremd (vgl. 55 und 59). Den sich anschließenden Abschnitt über Verstöße gegen die précision leitet der Vf. mit folgenden Worten ein: „Au musée des horreurs de la sémantique, ces mots employés de travers occupent des rayons entiers, à côté de la salle des emprunts mal compris“ (66). Er gibt u.a. die folgenden Beispiele:

„La réussite de la mission dépend de la tenue de cette conférence.“ – Du style de la conférence? (76)

„Atterrissage sur le ventre d’un Tupolev 124.“ – Drôle d’endroit pour atterrir. (78)

Besonders interessant ist die Beobachtung, dass in der Sprache der Publizistik das complément circonstanciel mehr und mehr zum complément du nom wird:

„Leur réunion sur les rapports avec Bonn“ (79)

„La situation en Indonésie a empiré“ (80)

„Le film évoque un drame sous la terreur“ (80)

Das Französische scheint also ein neues Verfahren zur näheren Bestimmung von Nominalphrasen zu entwickeln (vgl. 97). Dazu kommt eine Tendenz, (Verbal-)Abstrakta mit Infinitiven zu verbinden, was der Vf. als rections inédites bezeichnet:

[Korrekt ist:] Une menace de contagion, un effort de clarté, une tentative d’assassinat

[Nicht aber:] Sa menace de dénoncer, son défi d’agir, son effort de nuire, son accusation de mentir, sa tentative de perdre (82)

L’expression la demande de répondre peut vouloir dire que A demande à B l’autorisation de répondre, que A voudrait que B réponde, que A demande à B de faire répondre C. Bel exemple de confusion. (82)

Méthode , procédé , technique , procédure ne sont-ils pas les synonymes modernes de moyen , façon , manière ? Allons vite, et disons : „la méthode d’aborder le problème“, „les procédés de raffiner l’huile brute“, „les techniques d’alimenter les masses“, „la procédure de révoquer les ordonnances“. (83)

Die sobriété des Französischen werde beeinträchtigt durch weitere Phänomene journalistischer und administrativer „Logorrhö“ (87):

„Les températures relevées au cours de la journée marquent une nette augmentation par rapport à la moyenne de celles de la journée précédente“ = Il a fait plus chaud aujourd’hui qu’hier. (87)

„Dans l’état actuel de mes informations et étant donné les circonstances, il m’est naturellement impossible de vous donner une réponse formelle dans un sens ou dans un autre“ = je n’en sais rien, expression qui appartient désormais à une langue oubliée. (87)

Der Vf. fragt sich ferner, weshalb man in Zeitungen und Magazinen häufig folgendes liest:

[ établir une distinction statt distinguer ; manifester un souhait statt souhaiter ; selon lequel statt einfachem que ; en considération du fait que statt parce que ; parallèlement au fait que statt pendant que :] Une fois sur cent, peut-être, la tournure est utile. Le reste du temps, elle est à mettre au panier. (101)

Alles, was den Rede- bzw. Lesefluss verlangsamt und aufbläht, scheine Journalisten, Funktionären und Politikern willkommen zu sein (vgl. 103). Im Abschnitt zur tenue geht es vor allem um die Zersetzung typisch französischer idiomatischer Strukturen, der sogenannten Gallizismen. Der Vf. zitiert etwa folgende Fälle:

„Ses parents adoptifs la considèrent être leur fille“ [→ juger être oder considérer comme , aber nicht considérer être ] (129)

„Les réfugiés estiment qu’on a fait trop bon cas de leurs intérêts.“ [→ trop peu de cas oder trop bon marché ] (127)

„une solution acceptable pour toutes les parties“; „Ce style est hermétique à la plupart des lecteurs“ Tous ces adjectifs se suffisent à eux-mêmes, sans qu’un régime les accompagne (131f.)

[Korrekt ist:] Les prisonniers ont utilisé leurs draps pour glisser jusqu’à terre. [Aber nicht:] utiliser l’escalier roulant [ utiliser ‘rendre utile’!] (113)

Ebenso oft lese man in Pressetexten etwa l’empereur iranien , le président chilien , was korrekt l’empereur d’Iran , le président du Chili heißen müsste, da es um deren Funktion und nicht um deren Herkunft gehe (135). In Fällen wie le sénateur Kennedy , le ministre Guichard sieht der Vf. schließlich einen Einfluss des Englischen ( Senator Kennedy usw.); französisch wäre die Nachstellung: M. Labiche, député , M. Tartempion, sénateur (139).

Die abschließend behandelte gefährdete Qualität des Französischen ist die élégance , die quasi die Summe der zuvor genannten Vorzüge des Französischen darstelle. Der Vf. lehnt hier grundsätzlich archaisierende Wendungen ab, ferner kritisiert er den übermäßigen Gebrauch von soi : „L’augmentation constante de la production n’est pas en soi un avantage“ [richtig wäre en elle-même ] (148), und kommentiert dies mit folgenden Worten: „Les auteurs montrent qu’ils ont été à l’école – et qu’ils y ont perdu leur temps“ (148). Ein weiteres behandeltes Phänomen ist die zunehmende Polysemie alteinheimischer französischer Wörter in journalistischen Texten, worin der Vf. eine Gefahr sieht, da genuin französische Strukturen allmählich zersetzt würden: „Quant à présenter, il devient verbe à tout faire: on ne dépose plus un projet de loi, on le présente, l’ambassadeur n’adresse plus ses rapports, il les présente“ (151). Schließlich zieht der Vf. am Ende der ersten Hälfte seines Buches folgendes Fazit: „La langue est en pleine crue ; boueuse, encombrée d’énormes débris et de charognes gonflées, c’est un fleuve qui a perdu ses rives“ (153).

In den nun folgenden Teilen seines Buches nimmt sich der Vf. die von ihm identifizierten Milieus, die er für die beschriebenen Defizite des geschriebenen Französisch verantwortlich macht, einzeln vor, nämlich die Schule, die Verwaltung, die Übersetzer, die Presse, die Reklame und die Puristen. Zunächst fasst er nochmals die Gründe dafür zusammen, dass diese linguicides einen derart starken Einfluss ausüben: