C’est peu de savoir que Dorbal
Fait l’amour avec Elisère;
L’amour se fait ou bien ou mal;
Comment donc ont-ils su le faire?
Est-ce par des sermens discrets?
Avec pudeur, avec décence?
Est-ce de loin, est-ce de près ?
Entr’eux quelle fut la distance?
C’est peu de savoir que Forlis
Possède une fortune immense;
Comment ses biens sont-ils acquis?
Quand Lus eut-il tant d’arrogance?
Dans quel ordre le jeune Irza
Met-il ses conquêtes superbes? …
C’est pour répondre à tout cela
Que l’on inventa les adverbes. 103
Es folgt der auktoriale Erzählerkommentar des Verfassersmit der didaktischen Funktion der Ergebnissicherung:„Vous savez, Caroline, qu’il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre; c’est pour répondre à cela comme à toute autre chose, que nous avons besoin d’ adverbes .“104
Die Originalweise ist La Jouissance par M r. Belle (fils) ( Abb. 11,S. 145).105 Es handelt sich um eine chanson populaire grivoise, die zeitgenössische Konventionen der Galanterie und des manierierten marivaudage sowie des vaudeville aufnimmt:
Abb. 11:
La Jouissance, par M rde Belle fils. Air: On compteroit les diamants, où [sic], Non, non Doris. 165. ( Quand on est près d’une beauté [1 v]). Anonym, o. O. , o. J., AN 1386. F Pn. Signatur Bnf: VM 7- 4886 (5).
Quand on est près d’une beauté
Et que l’on parle de tendresse.
On respire la volupté.
On se croit déjà dans l’ivresse.
Veut-on lui prendre un doux baiser,
Elle fait une résistance.
Mais malgré tout
Il faut oser en espérant la jouissance.
Der erotische Inhalt und die Explosion der Sinneseindrückewird durch die Trias Text, Melodie, Interpretation (durch die Rezipienten)für die Damen als Lernerinnen erlebbar und greifbar durch Synästhesien wie „respire[r] la volupté“, die einen liebestrunkenen, orgasmusartigen Zustand auslösen: „On se croit déjà dans l’ivresse“, „Il faut oser en espérant la jouissance.“
Die Melodieist tänzerisch im Zweihalbe-Takt notiert. Durch den Wechsel von Viertel-, Achtel- und Sechzehntelnoten wird die tänzerische Bewegungnachgeahmt. Das „Sich-Zieren“ der Dame („Veut-on lui prendre un doux baiser, / Elle fait une résistance“) wird plastisch erfahrbar durch einen Vorschlag auf der Silbe -sis- in ré sis tance. Mehrere Lerntypenwerden hierbei angesprochen: Der tänzerische Rhythmusfavorisiert ein bewegtes, kinästhetisches Lernen mit Schwungund die synästhetischen Elemente begünstigeneine für die Lernenden individuell erlebbare Lernerfahrung mit allen Sinnen.Das Kontrafakturverfahren ermöglicht, dass die (lernenden) Damen sofort (eventuell im Chor) mitsingen bzw. mittanzen und parallel, gewissermaßen en passant, nebenbeidie grammatische Regel erkennen und anwenden. Dieses beiläufige Lernen, ohne bewusstes Einprägen,das offensichtlich nicht mit Anstrengung verbunden ist und ungeplant,unbewusst und unabsichtlich abläuft, wird als inzidentelles Lernen106 bezeichnet.
Die Melodie von „On compteroit les diamans“ wird auch wieder aufgenommen im Kontrafakturverfahren, diesmal anhand der Vermittlung „De l’Adjectif“ im Vélocifère grammatical 107 von „Mlle Stéphanie de WARCHOUF, âgée de quinze ans“, die auf dem Titelblatt vorgestellt wird als „élève de M. GALIMARD . “108
De l’Adjectif. Air: On compteroit les diamans.
L’ADJECTIF est la qualité,
Qu’au nom SUBSTANTIF on ajoute;
Mais offre une difficulté:
Prononcé seul, il laisse un doute.
Beau, bon, méchant, rouge, petit,
Adroit, prudent, constant et tendre;
Sans quelque SUBSTANTIF ….. l’esprit
Ne peut pas aisément comprendre.109
Im Gegensatz zu Barthélémy und Simonnin gibt es bei Warchouf keinen Kommentar in Prosa. Das gesamte Werk, also die grammatische Erklärung und deren Illustration anhand von Beispielen sind in Versen verfasst.110 Julien Tell kommentiert diesen Aufbau in seinem Werk Les Grammairiens français depuis l’origine de la grammaire en France durchaus wohlwollend: „Il y a un couplet, sur un air différént, pour chaque règle de la grammaire. Je crois que cette idée pourrait être mise en pratique.“111
Das Werk ist so konzipiert, dass es komplett gesungenwerden kann. Statt einer Zueignung wendet sich Warchouf in den gesungenen Versen sofort in einer Introduction direkt in Liedform an ihr Publikum.
Si j’avais les graces, le style,
De fabricans du Vaudeville,
Je pourrais, à très-peu de frais,
Faire cinq ou six cents couplets. ( Bis. )112
Au lieu de mon VÉLOCIFÈRE,
Je ferais un Dictionnaire,
Avec lequel un ignorant,
Au moins s’instruirait en chantant. ( Bis. )113
Der Titel Vélocifère grammatical zeigt, dass die Grammatik ein Hilfsinstrumentsein soll, eine Art Laufrad, das eine Dynamik entwickelt und mit dem man (in der Sprache) vorankommt. Als Gebrauchsgrammatikist das Werk benutzerfreundlichund in seiner Form direkt auf die Bedürfnisse der Demoiselles als jugendliche Lernerinnenabgestimmt:
J’ai du trop leste Vaudeville
Maîtrisé le ton et le style,
Pour qu’il fût à la fois plaisant,
Instructif et divertissant.( Bis. )
Prenez donc mon VÉLOCIFÈRE
Comme un ouvrage élémentaire,
Où j’ai traité chaque sujet,
Sans m’éloigner de mon objet. ( Bis. )114
Die Grammatik soll unterhaltenund ein freudvolles Lernenermöglichen. In ihrer Abgrenzung zu den „anderen“, „klassisch-deduktiven“ Grammatiken stellt Warchoufs Werk damit eine Neuerung dar, denn das Variieren des Methodenrepertoires wirkt nicht nur unterhaltend,sondern auch stark motivierendim Sinne der variatio delectat . Warchouf kritisiert aber Simonnins Ansatz des vaudeville grivois und seiner jargonreichen Galanterie, wobei sie darauf verweist, dass es sich bei ihrem Vélocifère um ein ernstzunehmendes Werkhandelt:
Le maître de Caroline,
Sous prétexte de leçon,
De l’amour qui le domine
Toujours parle le jargon.
Cette tournure insipide
Nuit à ses jolis couplets:
Aux miens, la raisonpréside;
C’est elle qui les a faits.115
Jede Grammatikeinheit endet mit einem speziellen Liedgenre, Tanz, Reigen, um das Gelernte zu festigen, und wendet sich direkt an die Demoiselles, wie der Abschluss der Introduction zeigt:
AIR: Chantez, dansez, amusez-vous
Belles, chantez, instruisez-vous
Sur les règles de la Grammaire;
Et vous verrez qu’il est bien doux
De les suivre en VÉLOCIFÈRE.
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