André Gide - Oeuvres complètes de André Gide - Romans

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Oeuvres complètes de André Gide: Romans: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette collection comprend l'intégrale des romans d'André Gide.
Table des Matières:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève

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Les fusées firent assez bon effet. Presque tous ceux qui s’étaient levés se rassirent.

— Mais maintenant où en étais-je? reprit Prométhée. — Je comptais sur l’élan acquis; votre mouvement l’a rompu...

— Allons, tant mieux, cria quelqu’un.

— Ah! je sais... continua Prométhée — je voulais vous dire encore...

— Assez! Assez!! — cria-t-on de toutes parts.

... Qu’il vous fallait aimer votre aigle.

Quelques « pourquoi » ironiques s’élevèrent.

— J’entends, Messieurs, qu’on me demande « pourquoi »: je réponds: parce qu’alors il deviendra beau.

— Mais si nous en devenons laids.

— Messieurs, ce que j’apporte ici, ce ne sont pas des paroles d’intérêt...

— On le voit bien.

— Ce sont des paroles de dévouement, Messieurs, il fautse dévouera son aigle... (Agitation; beaucoup se lèvent). Messieurs! ne vous levez donc pas: je vais faire des personnalités... Inutile de rappeler ici l’histoire de Coclès et de Damoclès. Vous tous ici la connaissez; eh bien! je le leur dis en face: le secret de leur vie est dans le dévouement à leur dette; toi, Coclès, à ta gifle; toi, Damoclès, à ton billet. Coclès, il te fallait creuser ta cicatrice et ton orbite vide,ô Coclès; toi, Damoelès, garder tes cinq cents francs, continuer de les devoir sans honte, d’en devoir plus encore, de devoir avec joie. Voilà votre aigle à vous; il en estd’autres; il en est de plus glorieux. Mais je vous dis ceci-.l’aigle, de toute façon, nous dévore, vice ou vertu, devoir ou passion, cessez d’être quelconque, et vous n’y échapperez pas. Riais...

(Ici la voix de Prométhée disparut presque dans le tumulte) — mais si vous ne repaissez pas avec amour votre aigle, il restera gris, misérable, invisible à tous et sournois; c’est lui qu’alors on appellera conscience, indigne des tourments qu’il cause; sans beauté. — Messieurs, il faut aimer son aigle, l’aimer pour qu’il devienne beau; car c’est parce qu’il sera beau que vous devez aimer votre aigle.. A présent j’ai fini, Messieurs, mon aigle va faire la quête; Messieurs, il faut aimer mon aigle. — Cependant je lance quelques fusées............

Grâce à la diversion pyrotechnique, la réunion s’acheva sans trop d’encombre; mais Damoclès prit froid en sortant de la salle.

LA MALADIE DE DAMOCLÈS

Table des matières

I

Table des matières

— Vous savez qu’il va mal, dit le garçon, revoyant Prométhée quelques jours après.

— Qui?

— Damoelès — oh! très mal: — c’est en sortant de votre conférence qu'il a pris cela...

— Mais quoi, cela?

— Les médecins hésitent; — c’est une maladie si rare... ils parlent d’un rétrécissement de la colonne...

— De la colonne?

— De la colonne. — A moins d’un salut brusque et miraculeux, le mal ne peut que s’aggraver. Il est très bas, je vous assure, et vous devriez l’aller voir.

— Vous l’allez voir souvent?

— Moi? tous les jours. Il s’inquiète de Coclès; je lui porte de ses nouvelles.

— Que n’y va-t-il lui-même?

— Coclès? — Il est trop occupé. Votre discours, l’ignorez-vous? a fait sur lui un effet extraordinaire. Il ne parle plus que de se dévouer et passe tout son temps à chercher partout dans les rues une nouvelle gifle qui vaille quelque argent à un nouveau Damocle. Il tend en vain son autre joue.

— Prévenez le Millionnaire.

— Je le renseigne chaque jour. C’est même pour cela (pie je vais chaque jour voir Damocle.

— Que n’y va-t-il lui-même?

— C’est ce que je lui dis, mais il refuse. II ne veut pas être connu. Damoclès guérirait pourtant s’il connaissait son bienfaiteur: je le lui dis, mais it persiste, veut garder son incognito — et je comprends bien maintenant que c’est, non Damoclès, mais bien sa maladie qui l’intéresse.

— Vous parliez de me présenter...?

— Dès maintenant, si vous voulez.

Du même pas ils y allèrent.

II

Table des matières

Ne l’ayant pas connu nous-mêmes, nous nous sommes promis de ne parler que peu de Zeus, l’ami du garçon.

Rapportons simplement ces quelques phrases.

INTERVIEW DU MIGLIONNAIRE

Le garçon: — N’est-ce pas que vous êtes très riche?

Le Millionnaire, à demi tourné vers Prométhée: —Je suis riche bien plus que l’on no peut imaginer. Tu es à moi; il esta moi; tout est à moi. — Vous me crovez banquier;jcsuis bien autre chose. Mon action sur Paris est cachée, mais n’est pas moins considérable. Elle est cachée parce que je ne la poursuis pas. Oui, j’ai surtout l’esprit d’initiative. Je lance. Puis, une fois une affaire lancée, je la laisse; je n’y touche plus.

Le Garçon: — N’est-ce pas que vos actions sont gratuites?

Le Miglionnaire: — Moi seul, celui-là seul dont la fortune est infinie peut agir avec un désintéressement absolu; l’homme pas. Delà vient mon amour du jeu; non pas du gain, comprenez-moi — du jeu; que pourrais-je gagner que je n’aie pas d’avance? Le temps môme... Savez-vous quel âge j’ai?

Prométhée et le garçon: — Monsieur paraît encore jeune.

Le Miglionnaire: Donc ne m’interrompez pas, Prométhée. — Oui, j’ai la passion du jeu. Mon jeu c’est de prêter aux hommes. — Je prête, mais c’est en me jouant. Je prête, mais c’est à fonds perdus; je prête, mais c’est avec l’air de donner. — J’aime qu’on ne sache pas que je prête. Je joue, mais je cache mon jeu. J’expérimente; je joue comme un Hollandais sème; comme il plante un secret oignon; ce que je prête aux hommes, cc que je plante en l’homme, je m’amuse à ce que cela pousse; je m’amuse à le voir pousser. L’homme sans quoi serait si vide! — Laissez-moi vous narrer ma plus récente expérience. Vous m’aiderez à l’observer. Ecoutez-moi d’abord, vous comprendrez ensuite. Vous comprendrez.

Je suis descendu dans la rue, cherchant le moyen de faire souffrir quelqu'un du don que j’allais faire à quelque autre; de faire jouir cet autre du mal que j’allais faire à cet un. Une gifle et un billet de 5oo francs me suffisent. A l’un la gifle, à l’autre le billet. Est-ce clair? Ce qui l’est moins, c’est la façon de les donner.

— Je la connais,interrompit Prométhée.

— Eli quoi! vous connaissez, dit Zeus.

— J’ai rencontré Damoclès et Coclès; c'est d’eux précisément que je viens vous parler: — Damoclès vous cherche et vous appelle; il s’inquiète; il est malade; — par pitié, montrez-vous à lui.

— Monsieur, brisons là— dit Zeus — je n’aide conseils à recevoir de personne.

— Qu’est-ce que je vous disais, dit le garçon.

Prométhée s’en allait, mais brusquement se ravisant encore: Monsieur, pardonnez-moi. Excusez une indiscrète demande. Oh! montrez-le, je vous en prie! J’aimerais tant le voir...

— Quoi?

— Votre aigle.

— Mais je n’ai pas d’aigle, Monsieur.

— Pas d’aigle? Il n’a pas d’aigle!! Mais...

— Pas plus que dans le creux de ma main. Les aigles(et Zeus riait), lesaigles, c’est moi qui les donne.

La stupeur de Prométhée était grande.

— Savez-vous ce qu’on dit? demanda le garçon au banquier.

— Qu’est-cc qu’on dit?

— Que vous êtes le bon Dieu!

— Je me le suis laissé dire, fit l’autre,

III

Table des matières

Prométhée alla voir Damoelès; puis l’alla voir souvent. Il ne lui parlait pas chaque fois; mais du moins le garçon lui donnait des nouvelles. Un jour il emmena Coclès.

Le garçon les reçut.

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