André Gide - Oeuvres complètes de André Gide - Romans

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Oeuvres complètes de André Gide: Romans: краткое содержание, описание и аннотация

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Cette collection comprend l'intégrale des romans d'André Gide.
Table des Matières:
Les Cahiers d'André Walter
Le Voyage d'Urien
Paludes
Le Prométhée mal enchaîné
L'Immoraliste
Le Retour de l'enfant prodigue
La Porte étroite
Isabelle
Les Caves du Vatican
La Symphonie Pastorale
Les Faux-monnayeurs
L'École des femmes
Robert
Geneviève

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— N’est-il pas assez grand bientôt pour pousser seul?

— Mais c’est que j’y suis attaché.

— Détachez-vous, reprit Angèle.

Et peu de temps après, ayant bien éprouvé que, somme toute, les occupations, responsabilités et divers scrupules, non plus que le chêne, ne le tenaient, Tityre sourit, prit le vent, partit, enlevant la caisse et Angèle et vers la fin du jour descendit avec elle le boulevard qui mène de la Madeleine à l’Opéra.

III

Table des matières

Ce soir-là l’aspect du boulevard était étrange. On sentait que quelque chose d’insolite, de solennel se préparait. Une foule énorme, sérieuse, anxieuse, se pressait, encombrant le trottoir et débordant presque sur la chaussée qu’à grand’peine maintenaient libre des g’ardes de Paris échelonnés. Devant les restaurants, les terrasses, disproportionnément élargies par le déploiement des chaises et des tables, faisaient l’obstruction plus complète et rendaient la circulation impossible. Parfois unregardeur impatient se juchait sur sa chaise un instant, le temps qu’on le priât d’en descendre. Evidemment tous attendaient; on sentait à n'en pas douter qu’entre les berges du trottoir, sur la chaussée protégée, allait descendre quelque chose. — A grand’peine ayant pu trouver une table, etla louant à très grand prix, Angèle et Tityre s’installèrent devant deux bocks et demandèrent au garçon:

— Qu’attend-on?

— D’où Monsieur revient-il? dit le garçon; Monsieur ne sait-il pas qu’on attend Mœlibée? C’est entre 5 et 6 qu’il passe... et tenez — écoutez: il me semble déjà que l’on entend ses flûtes.

Du fond du boulevard un son frêle de chalumeau s’éleva. La foule plus attentive encore palpita. Le son grossit, se rapprocha, s’exagéra.

— O que c’est émouvant! dit Angèle.

Le soleil déclinant envoyait ses rayons d’un bout à l’autre du boulevard. Et comme issu des splendeurs du couchant on vit enfin s’avancer jNJœlibée, précédé du simple son de sa flûte. On ne distinguait bien d’abord que son allure, mais quand il fut plus près:

— O commeil est charmant! dit Angèle. Mœlibée cependant arrivé devant Tityre cessa son chant de flûte, brusquement s’arrêta, vit Angèle, et l’on s’aperçut qu’il était nu.

— O! dit Angèle, penchée sur Tityre, qu’il est beau! que ses reins sont dispos! que ses flûtes sont adorables!

Tityre était un peu gêné.

— Demandez-lui donc où il va, dit Angèle.

— Où allez-vous?questionna Tityre.

Mœlibée répondit: — Eo Romam.

— Qu’est-ce qu’il dit? reprit Angèle. Tityre: — Vous ne comprendrez pas, chère amie.

— Mais vous m'expliquerez, dit An-gèle.

— Romam, insista Mœlibée,— urbem quam dicunt Romam.

Angèle: — O! que c’est délicieux, ce qu’il dit! — Qu’est-ce que cela veut dire?

Tityre: — Mais, chère Angèle, je vous assure que cela n’est pas si délicieux que ça; cela veut dire tout simplement qu’il va à Rome.

— Rome! dit Angèle songeuse — ô! j’aimerais tant voir Rome!

Mœlibée, reprenant ses pipeaux,recommençait sa primitive mélodie; à ces sons Angèle exaltée se souleva, se leva, s’approcha, et comme Mœlibée arrondissait son bras, elle le prit, et tous deux continuant ainsi le boulevard s’éloignèrent, s’éperdirent, disparurent dans le définitif crépuscule.

La foule à présent défrénce s’agitait très tumultueuse. De toutes parts on entendait questionner: Qu’a-t-il dit? — Qu’at-il fait? — Quelle était cette femme? Et quand quelques instants après les gazettes du soir parurent, une féroce curiosité les enleva comme dans un cyclone; et l’on apprit soudain que cette femme c’était Angèle, et que ce Mœlibée était quelqu’un de nu qui s’en allait en Italie.

— Alors, toute curiosité retombée, la foule s’écoula comme une eau libre, désertant les grands boulevards. — Et Tityre se retrouva seul complètement entouré de marais.

Mettons que je n’ai rien dit.

Un rire irrépressible secoua quelques instants l’auditoire.

— Messieurs, je suis heureux que mon histoire vous divertisse, dit en riant aussi Prométhée. Depuis la mort de Damoclès, j’ai trouvé le secret du rire. — A présent j’ai fini, Messieurs; laissons les morts ensevelir les morts et allons vite déjeuner.

Il prit le garçon par un bras, Coclès par l’autre; tous sortirent du cimetière; passé les portes, le reste de l’assemblée se dispersa.

— Pardonncz-moi, dit Coclès, —- votre récit était charmant et vous nous avez bienfait rire... mais je ne saisis pas le rapport...

— S’il y en eût eu plus, vous n’eussiez pas tant ri, dit Prométhée; ne cherchez pas à tout cela trop grand sens; — je voulais surtout vous distraire, et suis heureux d’y être parvenu; vous devais-je cela? Je vous avais tant ennuyés l’autre fois.

Ils regagnèrent les boulevards.

— Où allons-nous? dit le garçon.

— A votre restaurant, si vous le voulez bien, en souvenir de notre première rencontre.

— Vous le passez, dit le garçon .

— Je ne reconnais pas la devanture?

— C’est qu’elle est toute neuve, à présent.

— J’oubliais!... j’oubliais que mou aigle... Soyez tranquilles: il ne recommencera plus.

— C’est donc vrai, dit Coclès, ce que vous disiez?

— Quoi?

— Que vous l’avez tué?

— Et que nous allons le manger... En doutez-vous? dit Prométhée: vous ne m’avez donc pas regardé? — De son temps est-ce que j’osais rire?— N’étais-je pas maigre affreusement?

— Assurément.

— Il me mangeait depuis assez lông-temps; j’ai trouvé que c’était mon tour. — A table! Allons! à table, Messieurs! — Garçon... ne servez pas: en dernier •souvenir de lui, prenez la place de Da-mocle.

Le repas fut plus gai qu’il n’est permis ici de le redire, et l’aigle fut trouvé délicieux. Vers le dessert chacun d’eux but à sa santé.

— Il n’aura donc servi à rien? demanda-t-on.

— Ne dites donc pas cela, Coclès! — sa chair nous a nourris. — Quand je l’interrogeais, il ne répondait rien... Mais je le mange sans rancune: s’il m’eût fait moins souffrir il eût été moins gras; moins gras il eût été moins délectable.

— De sa beauté d’hier, que reste-t-il?

— J’en ai gardé toutes les plumes.

C'est avec l’une d'elles que f écris ce petit livre; puissiez-vous, rare ami, ne pas le trouver trop mauvais.

ÉPILOGUE

Table des matières

Pour tacher de faire croire au lecteur que si le livre est tel ce n’est pas la faute de l'auteur.

Un n'écrit pas les livres

qu’on veut.

Journal des Concourt.

L’histoire de Lé (la avait fait tant (le bruit, couvert Tyiulare de tant de gloire, que Mi nos ne s'inquiétait pas trop entendant Pasiphaë lui dire: « Que veuæ-tu? Moi, je n'aime pas les hommes. »

Mais plus tard: « Ç'est assez vexant, vraiment (et ça n'a pas été facile!) j'espérais qu’un dieu s'y cachait. — Si Zens s'en fût mêlé, j’eusse accouché d'un Dioscure; grâce ù cet animal, je n’ai pu mettre au monde qu'un veau. »

RÉFLEXIONS

Table des matières

I

Ce que pour les champs on appelle culture alternée, on l’appelle chez l’homme folie circulaire.

II

Sitôt qu’un homme a une pensée il écrit tout un volume, non tant pour l’expliquer que pour s’excuser de l’avoir.

III

En étudiant la question de la raison d’être de l’œuvre d’art, on arrive à trouver que cette raison suffisante, ce symbole de l’œuvre, c’est sa composition .

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