Charles Dickens - David Copperfield (Édition intégrale)

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David Copperfield (Édition intégrale): краткое содержание, описание и аннотация

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David naît à Blunderstone, peu après la mort de son père, et vit heureux avec sa jeune mère Clara et leur bonne servante Peggotty. Cette douce idylle est brutalement interrompue lorsque, au retour de vacances passées à Yarmouth chez les Peggotty, il découvre que sa mère s'est remariée avec Mr Murdstone, qu'il ne connaît que de vue . Ce beau-père sinistre et cruel, qu'encourage sa sœur, Miss Jane Murdstone, vieille fille acariâtre, exige une totale soumission et, à cette fin, maltraite aussi bien la mère que l'enfant. Lors d'une scène où il utilise froidement le fouet afin de soi-disant " façonner " (" form ") son caractère, David lui mord la main et est aussitôt envoyé à Salem House, institution que dirige Mr Creakle, à l'ignorance crasse et la cruauté féroce. Parmi ses camarades se trouvent le laborieux mais joyeux Tommy Traddles qui, à chaque bastonnade, dessine des squelettes, et le brillant James Steerforth , " figure à la Byron " , qui le prend sous sa protection et lui inspire aussitôt une immense admiration.
David Copperfield est l'un des romans les plus universellement connus de Charles Dickens.

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D’une main il saisit une côtelette, de l’autre il prit une pomme de terre, et mangea le tout du meilleur appétit à mon extrême satisfaction. Puis il prit une autre côtelette et une autre pomme de terre, et encore une autre pomme de terre et une autre côtelette. Quand nous eûmes fini, il m’apporta un pudding, et l’ayant placé devant moi, il se mit à ruminer en lui-même, et resta quelques instants absorbé dans ses réflexions.

« Comment trouvez-vous le pâté ? dit-il tout d’un coup.

– C’est un pudding, répondis-je.

– Un pudding ! s’écria-t-il. Oui, vraiment ! mais, dit-il en le contemplant de plus près, ne serait-ce pas un pudding aux fruits ?

– Oui, certainement.

– Et mais, dit-il en s’armant d’une grande cuiller, le pudding aux fruits est mon pudding favori, n’est-ce pas heureux ? Allons, mon petit homme, voyons qui de nous deux ira le plus vite. »

Le garçon fut certainement celui qui alla le plus vite. Il me supplia plus d’une fois de me dépêcher de gagner la gageure, mais il y avait une telle différence entre sa cuiller à ragoût et ma cuiller à café, entre son agilité et mon agilité, entre son appétit et mon appétit que je restai promptement en arrière. Je crois que je n’ai jamais vu personne aussi charmé d’un pudding ; il avait déjà fini qu’il riait encore de plaisir, comme s’il le savourait toujours.

Je le trouvai si complaisant et de si bonne humeur, que je la priai de me procurer une plume, du papier et de l’encre pour écrire à Peggotty. Non-seulement il me l’apporta immédiatement, mais encore il eut la bonté de regarder par-dessus mon épaule pendant que j’écrivais ma lettre. Quand j’eus fini, il me demanda où j’allais en pension.

« Près de Londres, lui dis-je. C’était tout ce que je savais.

– Oh ! mon Dieu, dit-il de l’air le plus triste, j’en suis désolé.

– Pourquoi donc ? lui demandai-je.

– Oh ! mon Dieu, dit-il en hochant la tête, c’est justement la pension où on a brisé les côtes d’un petit garçon, les deux côtes ; il était encore tout jeune. Il avait à peu près : voyons, quel âge avez-vous ? »

Je lui dis que j’avais huit ans et demi.

« Tout juste son âge, dit-il. Il avait huit ans et demi quand on lui a brisé sa première côte ; huit ans et huit mois quand on lui a brisé la seconde, et ma foi ! c’était fini. »

Je n’eus pas la force de me dissimuler, non plus qu’au garçon, que c’était une malheureuse coïncidence, et je lui demandai comment cela était arrivé. Sa réponse n’eut rien de consolant, car il ne me répondit que cette phrase épouvantable : « En le fouettant. »

Heureusement le son du cor qui rappelait tous les voyageurs vint faire diversion à mes inquiétudes. Je me levai et je demandai d’un ton moitié défiant, moitié orgueilleux, tout en tirant ma bourse, s’il y avait quelque chose à payer.

– Une feuille de papier à lettres, répondit-il. Avez-vous jamais acheté du papier à lettres ? »

Je n’en avais aucun souvenir.

« Il est cher, dit-il, à cause des droits : trois pence. Et voilà comment on nous taxe dans ce pays-ci. Il ne reste plus que le pourboire du garçon. Quant à l’encre, ce n’est pas la peine d’en parler, ce sont mes profits.

– Combien croyez-vous… Combien faut-il que… combien dois-je… combien serait-il convenable de donner pour le garçon, je vous prie ? balbutiai-je en rougissant.

– Si je n’avais pas une petite famille, et si cette petite famille n’avait pas la petite-vérole volante, je n’accepterais pas six pence, dit le garçon. Si je n’avais pas à soutenir une vieille mère et une charmante jeune sœur (ici le garçon parut vivement ému), je n’accepterais pas un farthing. Si j’avais une bonne place, et que je fusse bien traité ici, j’offrirais volontiers une bagatelle plutôt que de l’accepter. Mais je vis des restes… et je couche sur les sacs à charbon. » Ici le garçon fondit en larmes.

J’éprouvais la plus profonde pitié pour ses infortunes, et je sentais qu’il fallait avoir le cœur bien dur et bien brutal pour lui offrir moins de neuf pence. Je finis par lui donner un de mes trois beaux shillings ; il le reçut avec beaucoup d’humilité et de vénération, et la minute d’après il le fit sonner sur son ongle, pour voir si la pièce était bonne.

Je fus un peu déconcerté au moment de monter dans la voiture, lorsque je découvris qu’on me supposait capable d’avoir mangé le dîner tout entier à moi seul. Je m’en aperçus en entendant la dame qui était à la fenêtre, dire au conducteur : « Prenez garde, George, ou cet enfant va éclater en route ! » Les servantes de l’hôtel qui étaient dans la cour venaient me contempler comme un jeune phénomène et me rire au nez. Mon malheureux ami, le garçon de l’hôtel, qui avait tout à fait repris sa bonne humeur, ne paraissait nullement embarrassé, et prenait, sans la moindre confusion, part à l’admiration générale. Je ne sais pas si cela ne me donna pas quelques soupçons sur son compte, mais j’incline pourtant à penser que, plein comme je l’étais de cette confiance naturelle aux enfants et du respect qu’ils ont en général pour ceux qui sont plus âgés qu’eux (qualités que je suis toujours fâché de voir perdre trop tôt aux enfants pour prendre les habitudes du monde), je n’eus pas, même alors, de doutes sérieux sur son compte.

Je trouvais pourtant un peu dur, il faut que je l’avoue, de servir de point de mire aux plaisanteries continuelles du cocher et du conducteur, sur ce que mon poids faisait pencher la diligence d’un côté, ou que je ferais bien de voyager à l’avenir dans un fourgon. L’histoire de mon appétit supposé se répandit bientôt parmi les voyageurs de l’impériale qui s’en divertirent aussi infiniment ; ils me demandèrent si, à la pension où j’allais, on devait payer pour moi comme pour deux seulement ou pour trois ; si on avait fait des conditions particulières, ou bien si on me prenait au même prix que les autres enfants ; avec une foule d’autres questions du même genre. Mais ce qu’il y avait de pis, c’est que je savais que, lorsque l’occasion se présenterait, je n’aurais pas le courage de manger la moindre chose, et qu’après avoir fait un assez pauvre dîner, j’allais me laisser affamer toute la nuit, car dans ma précipitation j’avais oublié mes gâteaux à l’hôtel. Mes craintes furent bientôt réalisées. Lorsqu’on s’arrêta pour souper, je ne pus jamais trouver la force de m’asseoir à la table d’hôte, et j’allai, fort à contre-cœur, me mettre dans un coin près de la cheminée, en disant que je n’avais besoin de rien. Cela ne me mit pourtant pas à l’abri de nouvelles plaisanteries, car un monsieur à la voix enrouée et au visage enluminé, qui n’avait cessé de manger des sandwiches que pour boire d’une bouteille qu’il ne quittait guère, fit observer que j’étais comme le boa constrictor, qui mangeait assez à un repas pour pouvoir rester ensuite plusieurs jours à jeun ; après quoi, il se servit une énorme portion de bœuf bouilli.

Nous avions quitté Yarmouth à trois heures de l’après-midi, et nous devions arriver à Londres le lendemain matin à huit heures.

L’automne commençait, et la soirée était belle. Quand nous traversions un village, je cherchais à me représenter ce qui se passait dans l’intérieur des maisons, et ce que faisaient les habitants ; puis quand les petits garçons se mettaient à courir pour grimper derrière la diligence, je me demandais s’ils avaient encore leurs pères, et s’ils étaient heureux chez eux. J’avais donc beaucoup de sujets de réflexion, sans compter que je songeais sans cesse à l’endroit de ma destination, triste sujet de méditation. Quelquefois aussi, je me le rappelle, je me laissais aller à penser à la maison de ma mère et à Peggotty ; ou j’essayais confusément de me rappeler comment j’étais avant d’avoir mordu M. Murdstone, mais je ne pouvais jamais réussir, tant il me semblait que tout cela datait de l’antiquité la plus reculée.

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