Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Ce n’était qu’un moment de faiblesse dû à la fièvre, un accès de délire », et il arracha toute la doublure de la poche gauche de son pardessus. À ce moment-là, un rayon de soleil tomba sur sa botte gauche, il lui sembla apercevoir sur la chaussette qui dépassait par un trou, des taches révélatrices. Il enleva sa chaussure ; c’étaient, en effet, des traces de sang : tout le bout de la chaussette était taché de sang... « Mais que faire à présent ? Où jeter les chaussettes, la frange, la doublure ? »...

Debout au milieu de la chambre, il tenait toutes ces pièces à conviction dans ses mains et se demandait : « Vais-je les jeter, les jeter dans le poêle ? C’est toujours par là qu’on commence les perquisitions ; si je les brûlais ? Mais comment faire ? Je n’ai même pas d’allumette. Non, il vaut mieux sortir et m’en débarrasser quelque part, oui, m’en débarrasser, répétait-il en se rasseyant sur son divan, et tout de suite, immédiatement, sans perdre une seconde »... mais au lieu d’exécuter cette résolution, il laissa retomber sa tête sur l’oreiller ; le frisson glacé le reprenait ; transi de froid, il s’enveloppa de nouveau dans son manteau.

Longtemps, plusieurs heures durant, il resta ainsi gisant à penser de temps en temps : « Oui, il faut y aller tout de suite, et tout jeter pour n’y plus songer, oui, oui, au plus vite. » À plusieurs reprises il s’agita sur son divan et voulut se lever, mais il n’y put réussir. À la fin, un coup violent frappé à la porte le tira de son engourdissement.

« Mais ouvre donc, si tu n’es pas mort ; il est toujours à roupiller, criait Nastassia en frappant la porte du poing. Il passe tous les jours que Dieu fait à roupiller comme un chien, c’est un vrai chien ! Ouvre, te dis-je, il est dix heures passées.

– Il n’est peut-être pas chez lui », fit une voix masculine.

« Tiens ! songea Raskolnikov, la voix du concierge ! Que me veut-il ? »

Il sursauta et s’assit sur son divan ; son cœur battait à lui faire mal.

« Et qui donc aurait fermé la porte au crochet ? fit observer Nastassia. Voyez-vous, ce monsieur s’enferme à présent, il a peur qu’on l’emporte. – Ouvre, espèce d’idiot, lève-toi. »

« Que veulent-ils et pourquoi le concierge ? Tout est découvert ! Faut-il résister ou bien ouvrir ? La peste soit d’eux. »

Il se souleva, se pencha en avant et retira le crochet. Sa chambre était si petite qu’il pouvait ouvrir la porte sans quitter son divan.

Il ne s’était pas trompé ; c’étaient Nastassia et le concierge.

La servante lui jeta un regard étrange ; lui, cependant, regardait le concierge avec une hardiesse désespérée. Cet homme lui tendait silencieusement une feuille grise pliée en deux et cachetée de cire grossière.

« Une assignation qui vient du commissariat, fit-il ensuite.

– De quel commissariat ?

– De la police, du commissariat de police naturellement. C’est clair. Quel commissariat !

– La police, et pourquoi ?...

– Comment le saurais-je, moi ? on te convoque, vas-y. »

Il examina attentivement le jeune homme, jeta un coup d’œil sur la pièce autour de lui et se prépara à se retirer.

« Tu m’as l’air tout à fait malade », observa Nastassia qui ne quittait pas Raskolnikov des yeux. À ces mots, le concierge tourna la tête. « Il a la fièvre depuis hier », ajouta-t-elle.

Raskolnikov ne répondait rien ; il tenait toujours la feuille dans ses mains sans la décacheter.

« Reste couché, poursuivit la servante prise de pitié en le voyant faire mine de poser un pied par terre. Si tu es malade, n’y va pas. Rien ne presse.

– Qu’est-ce que tu as là dans les mains ? »

Il suivit son regard ; il serrait dans sa main droite les franges de son pantalon, sa chaussette et la doublure de sa poche.

Il avait dormi ainsi ; plus tard il se souvint que dans les vagues réveils qui coupaient ce sommeil fiévreux, il étreignait de toutes ses forces ces objets dans sa main et se rendormait sans desserrer les doigts.

« Voyez-moi ces loques qu’il a ramassées ; il dort avec, comme si c’était un trésor... » Nastassia partit de son rire hystérique. Raskolnikov fourra précipitamment sous son manteau tout ce qu’il tenait dans la main et fixa sur la servante un regard méfiant.

Bien qu’il fût, à cet instant, presque incapable de raisonner, il sentait qu’on ne traite pas ainsi un homme qu’on vient arrêter. Mais... pourquoi la police ?

« Tu devrais prendre un peu de thé ! En veux-tu ? je t’en apporterai, il en reste.

– Non... je vais y aller, j’y vais tout de suite, balbutia-t-il.

– Mais pourras-tu seulement descendre l’escalier ?

– J’y vais...

– À ton aise. »

Elle sortit derrière le concierge ; lui se précipita aussitôt vers la fenêtre, afin d’y examiner au jour la chaussette et la frange. « Les taches y sont toujours, mais pas trop visibles. La boue et le frottement en ont pâli la couleur. Quelqu’un qui ne serait pas prévenu ne les verrait point. Nastassia n’a donc rien pu remarquer de loin, grâce à Dieu ! »

Alors il décacheta le pli d’une main tremblante, le lut et le relut longtemps avant d’y rien comprendre. C’était une convocation rédigée dans la forme ordinaire et qui lui enjoignait de se rendre, le même jour, à neuf heures et demie, au commissariat de police du quartier.

« En voilà une histoire ! je n’ai personnellement rien à voir avec la police. Et pourquoi aujourd’hui justement ? se demandait-il avec une douloureuse anxiété. Seigneur ! ah ! que cela finisse au plus vite. »

Il allait s’agenouiller pour prier, quand il partit d’un éclat de rire. Ce n’était pas de la prière qu’il riait, mais de lui-même. Il commença à s’habiller rapidement. « Si je dois périr, eh bien, tant pis, je périrai. Il faut mettre la chaussette, pensa-t-il soudain ; après tout, avec la poussière de la route, les traces se verront de moins en moins. » Mais à peine l’eut-il enfilée qu’il l’arracha, pris d’horreur et de dégoût.

Enfin, se rappelant qu’il n’en avait pas d’autre, il la remit avec un nouveau rire. « Ce sont des préjugés, tout est relatif, des habitudes, des apparences, tout simplement », pensa-t-il rapidement ; cependant, il tremblait de tout son corps. « Voilà, je l’ai bien mise enfin ! j’ai bien fini par la mettre. »

Son hilarité, du reste, avait déjà fait place au désespoir. « Non, c’est au-dessus de mes forces »... ses jambes fléchissaient. « De peur ? » marmotta-t-il ; la tête lui tournait, la fièvre lui donnait la migraine. « C’est une ruse ! Ils veulent m’attirer par la ruse, me prendre par surprise », continuait-il en approchant de l’escalier.

« Le pis, c’est que j’ai le délire... je risque de lâcher une sottise. »

Dans l’escalier, il songea que les objets volés étaient restés dans le trou, derrière la tapisserie. « Peut-être vont-ils profiter de mon absence pour perquisitionner chez moi ? » Il s’arrêta un moment à cette pensée, mais il était envahi d’un profond désespoir, d’une sorte de désespoir cynique, si profond, qu’il fit seulement un geste d’impuissance et continua sa route.

« Pourvu qu’on en finisse vite ! »

La chaleur était de nouveau intolérable. Pas une goutte d’eau n’était tombée tous ces jours-là. Toujours la poussière, la ville encombrée de briques, de chaux, le relent des boutiques sales, des cabarets, les rues pleines d’ivrognes, de colporteurs et de fiacres.

Le soleil éclatant l’aveugla, et lui donna le vertige.

Ses yeux lui faisaient si mal qu’il ne pouvait pas les ouvrir (sensation qu’éprouvent toujours les fiévreux par un jour ensoleillé).

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