Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Le diable le sait ; un peu plus je brisais la serrure, répondit Koch. Et vous, comment me connaissez-vous ?

– En voilà une question ! Je vous ai gagné trois parties l’une après l’autre au billard avant-hier, chez Gambrinus.

– Ah !...

– Alors elles ne sont pas chez elles ! Étrange ! Je dirai même que c’est idiot ; où a-t-elle pu aller, la vieille ? J’ai à lui parler.

– Moi aussi, mon vieux, j’ai à lui parler.

– Que faire ? Il n’y a plus qu’à s’en retourner. Et moi qui pensais me procurer de l’argent ! s’écria le jeune homme.

– Naturellement qu’il faut s’en retourner ; mais aussi pourquoi fixer un rendez-vous ? C’est la vieille elle-même qui m’a indiqué l’heure. Il y a un bout de chemin d’ici chez moi. Où diable peut-elle traîner ? Je n’y comprends rien ; cette vieille sorcière ne bouge pas de toute l’année ; elle moisit sur place, ses jambes sont malades et voilà que tout d’un coup elle s’en va se balader !

– Si l’on interrogeait le concierge ?

– Pourquoi ?

– Mais pour savoir où elle est et quand elle reviendra.

– Hum, peste !... interroger... Mais elle ne sort jamais. » Il secoua encore une fois le bouton de la porte. « Ah ! diable, rien à faire, il faut s’en aller.

– Attendez ! s’écria tout à coup le jeune homme, regardez : voyez-vous comme la porte cède quand on tire ?

– Et alors ?

– Cela signifie qu’elle n’est pas fermée à clef, mais au crochet ; entendez-vous hocher le verrou ?

– Et alors ?

– Comment, vous ne comprenez pas ? C’est la preuve que l’une d’elles est à la maison. Si elles étaient sorties toutes les deux elles auraient fermé la porte à clef de l’extérieur et n’auraient pas mis le crochet à l’intérieur. Écoutez, entendez-vous le verrou qui hoche ? Or, pour mettre le verrou, il faut être chez soi, comprenez-vous ? C’est donc qu’elles sont chez elles et ne veulent pas ouvrir.

– Bah ! mais oui, au fait ! s’écria Koch tout stupéfait. Mais alors, qu’est-ce qu’elles font ? » Il se mit à secouer furieusement la porte.

« Arrêtez, reprit le jeune homme, ne tirez pas comme cela, il y a quelque chose de louche là-dessous... Vous avez sonné, tiré sur la porte et elles n’ouvrent pas, cela veut dire qu’elles sont toutes les deux évanouies, ou alors...

– Quoi ?

– Oui ! Allons chercher le concierge pour qu’il les réveille lui-même.

– C’est une idée. »

Tous deux se mirent en devoir de descendre.

– Attendez. Restez ici, moi j’irai chercher le concierge.

– Et pourquoi resterais-je ?

– Qui sait ce qui peut arriver ?

– Soit...

– Voyez-vous, je fais mes études pour être juge d’instruction. Il y a quelque chose qui n’est pas clair ici, c’est évident, é-vi-dent », fit le jeune homme avec chaleur ; et il se mit à descendre l’escalier quatre à quatre.

Koch, resté seul, sonna encore une fois tout doucement, puis il se mit à tourmenter d’un air songeur le bouton de la porte, le tirant à lui, puis le laissant aller, pour mieux se convaincre qu’elle n’était fermée qu’au verrou. Ensuite il se baissa en soufflant et voulut regarder par le trou de la serrure, mais on avait laissé la clef dedans, de sorte qu’il était impossible de rien voir.

Debout, devant la porte, Raskolnikov serrait la hache dans ses mains. Il semblait en proie au délire. Il était même prêt à se battre avec ces hommes quand ils pénétreraient dans l’appartement. En les entendant cogner et se concerter entre eux il avait été plus d’une fois prêt à en finir d’un coup et à les interpeller à travers la porte. Parfois il éprouvait l’envie de les injurier et de les narguer, jusqu’à ce qu’ils ouvrent. Il songea même : « Ah ! qu’ils en finissent au plus vite ! »

« Qu’est-ce qu’il fait donc, diable ?... »

Le temps passait, une minute, une autre et personne ne venait. Koch commençait à s’énerver.

« Mais, qu’est-ce qu’il fait, diable ?... » gronda-t-il soudain ; à bout de patience, il abandonna la faction et se mit à descendre d’un pas pesant en faisant sonner lourdement ses bottes sur l’escalier.

« Seigneur ! que faire ? »

Raskolnikov tira le verrou, entrebâilla la porte ; on n’entendait pas un bruit, il sortit sans plus réfléchir, ferma la porte du mieux qu’il put et s’engagea dans l’escalier.

Il avait déjà descendu trois marches quand il entendit un grand vacarme à l’étage en dessous. Où se fourrer ? Nulle part où se cacher ; il remonta rapidement.

« Hé, maudit, que le diable... Arrêtez-le. »

Celui qui poussait ces cris venait de surgir d’un appartement du dessous et s’engageait dans l’escalier non pas au galop, mais comme une trombe en criant à tue-tête :

« Mitka, Mitka, Mitka, Mitka, Mitka, le diable l’emporte, le fou ! »

Les cris s’étouffaient ; les derniers venaient déjà de la cour ; puis tout retomba dans le silence. Mais au même instant plusieurs individus qui s’entretenaient bruyamment entre eux se mirent à monter tumultueusement l’escalier ; ils étaient trois ou quatre. Raskolnikov distingua la voix sourde du jeune homme de tout à l’heure. « C’est eux ! » pensa-t-il.

N’espérant plus leur échapper, il alla carrément à leur rencontre.

« Arrive que pourra ! S’ils m’arrêtent tout est perdu ; mais s’ils me laissent passer aussi, car ils se souviendront de moi. » La rencontre paraissait inévitable ; un étage à peine les séparait, quand soudain ! – le salut : à quelques marches de lui, sur sa droite, un appartement vide avait sa porte grande ouverte. Ce même logement du deuxième étage où travaillaient les peintres tout à l’heure – et qu’ils venaient de quitter comme par un fait exprès. C’étaient eux probablement qui étaient sortis en poussant les cris. Les planchers étaient fraîchement repeints ; au milieu de la chambre traînaient encore un cuveau, une boîte de peinture et un pinceau. Raskolnikov se glissa dans le logement et se dissimula contre la muraille ; il était temps ; les hommes étaient déjà sur le palier mais ils ne s’y arrêtèrent pas et continuèrent à monter vers le quatrième, en causant toujours bruyamment. Il attendit un instant, puis sortit sur la pointe des pieds et descendit précipitamment.

Personne dans l’escalier ; personne sous la porte cochère ; il en franchit rapidement le seuil et tourna à gauche.

Il savait fort bien, il savait parfaitement que les hommes étaient en ce moment dans le logis de la vieille, qu’ils étaient fort surpris de trouver ouverte la porte tout à l’heure close, qu’ils examinaient les cadavres et qu’il ne leur faudrait pas plus d’une minute pour deviner que le meurtrier était à l’instant encore dans l’appartement et qu’il venait à peine de fuir ; peut-être devineraient-ils aussi qu’il s’était caché dans l’appartement vide pendant qu’ils montaient.

Pourtant, il n’osait pas hâter le pas, bien qu’il lui restât cent pas à faire jusqu’au premier coin de rue.

« Si je me glissais sous une porte cochère, pensa-t-il, et si j’attendais un moment dans l’escalier d’une autre maison ? Non, c’est mauvais. Jeter ma hache ? prendre une voiture ? Ah, malheur ! malheur ! »

Ses pensées s’embrouillaient ; enfin une ruelle s’offrit à lui, il s’y engagea plus mort que vif ; il était à moitié sauvé – il le comprenait –, il risquait déjà moins d’être soupçonné et, d’autre part, la ruelle était pleine de passants, il s’y perdait comme un grain de sable.

Mais toutes ces angoisses l’avaient tellement affaibli qu’il avait peine à marcher. De grosses gouttes de sueur coulaient sur son visage ; son cou était tout trempé.

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