Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Encore un qui a son compte ! » lui cria quelqu’un comme il débouchait devant le canal.

Il n’avait plus sa tête à lui ; plus il allait, plus son esprit se troublait. Toutefois, en arrivant sur le quai, il s’effraya de le voir presque vide ; de crainte d’être remarqué, il regagna la ruelle. Quoique prêt à tomber d’épuisement, il fit un détour pour rentrer chez lui.

Quand il franchit la porte de sa maison, il n’avait pas encore retrouvé ses esprits. Il était dans l’escalier lorsqu’il se souvint de la hache.

Il lui restait à mener à bien une opération des plus importantes : la remettre à sa place sans attirer l’attention. Naturellement il n’était plus en état de comprendre qu’il valait mieux ne pas rapporter la hache à l’endroit où il l’avait prise, mais s’en débarrasser en la jetant, par exemple, dans la cour d’une autre maison.

Pourtant, tout se passa le mieux du monde. La porte de la loge était fermée, mais pas à clef : le concierge, probablement, était chez lui. Mais Raskolnikov avait si bien perdu toute faculté de raisonner, qu’il s’approcha de la loge et ouvrit la porte.

Si l’autre avait surgi à cet instant pour lui demander : « Que voulez-vous ? » peut-être lui aurait-il tout bonnement tendu la hache. Mais cette fois encore la loge se trouvait vide et cette circonstance permit au jeune homme de replacer la hache sous le banc, à l’endroit où il l’avait trouvée ; il la recouvrit même d’une bûche, comme elle était tantôt.

Ensuite il monta jusqu’à sa chambre, sans rencontrer personne ; la porte de l’appartement de la logeuse était close.

Rentré chez lui, il se jeta sur son divan tout habillé et tomba dans une sorte d’inconscience qui n’était pas le sommeil. Si quelqu’un était entré dans sa chambre pendant ce temps, il aurait sans doute bondi et poussé un cri. Sa tête fourmillait de bribes d’idées, mais il avait beau faire, il n’en pouvait suivre, ni même saisir aucune...

Deuxième partie

I

Raskolnikov resta ainsi couché fort longtemps ; parfois il semblait s’éveiller ; il remarquait alors que la nuit était déjà avancée, mais l’idée de se lever ne lui venait pas. Enfin, il s’aperçut que le jour commençait à poindre. Étendu à plat ventre sur son divan il n’avait pas encore secoué l’espèce de léthargie qui s’était emparée de lui.

Des cris terribles, d’affreux hurlements lui arrivaient de la rue ; il avait du reste l’habitude de les entendre toutes les nuits sous ses fenêtres vers les deux heures. Cette fois, ce vacarme le réveilla. « Voilà déjà les ivrognes qui sortent des cabarets, pensa-t-il, il est donc plus de deux heures », et il sursauta comme si l’on venait de l’arracher de son divan. « Comment ! déjà deux heures ! »

Il s’assit et soudain se rappela tout ce qui s’était passé.

Au premier moment, il crut devenir fou. Un froid de glace s’était emparé de lui, mais cette sensation provenait de la fièvre dont il avait été repris pendant son sommeil ; il grelottait si fort que toutes ses dents claquaient comme si elles allaient se briser ; un horrible vertige l’envahit. Il ouvrit la porte et prêta l’oreille ; tout dormait dans la maison. Il promena un regard étonné sur lui-même et tout ce qui l’entourait ; il y avait une chose qu’il ne comprenait pas : comment avait-il pu la veille négliger de mettre le crochet à sa porte et se jeter sur son divan, non seulement tout habillé, mais sans même enlever son chapeau qui avait roulé par terre, là sur le parquet, à côté de l’oreiller.

« Si quelqu’un entrait ici, que penserait-il ? Que je suis ivre, mais... » Il se précipita vers la fenêtre. Il faisait assez clair et le jeune homme s’examina soigneusement de la tête aux pieds ; il inspecta ses habits. Ne portaient-ils pas de traces ? Mais non, ce n’était pas ainsi qu’il fallait procéder ; il se déshabilla, tout frissonnant de fièvre, et examina de nouveau ses habits avec le plus grand soin ; il retournait chaque pièce, n’étant pas sûr de n’avoir rien laissé échapper, recommençait l’inspection ; il en vint à retourner le moindre chiffon jusqu’à trois fois.

Mais il ne découvrit rien, pas une trace, sauf quelques gouttes de sang coagulé, au bas du pantalon dont les bords s’effrangeaient. Il saisit un grand canif et coupa cette frange. C’était tout ce qu’il y avait à faire, semblait-il. Tout à coup, il se rappela que la bourse et les objets qu’il avait pris dans le coffre de la vieille étaient toujours dans ses poches. Il n’avait même pas songé, tout à l’heure, à les en retirer pour les cacher. Bien plus, il n’y avait même pas pensé en examinant ses habits.

Mais enfin, qu’est-ce que cela voulait dire ? En un clin d’œil il vida ses poches, en déposa le contenu sur la table, puis, après les avoir retournées pour s’assurer qu’il n’y restait rien, il porta le tout dans un coin de la pièce. À cet endroit, la tapisserie, toute déchirée, se détachait du mur et il se mit à fourrer toutes ses affaires dans le trou qui s’y trouvait. « Voilà, ni vu ni connu », pensa-t-il avec joie en se relevant et en regardant d’un air hébété le coin où le trou béant bâillait encore davantage.

Soudain, il tressaillit tout entier d’épouvante. « Seigneur, mon Dieu ! murmura-t-il désespérément, que fais-je là, que m’arrive-t-il ? Est-ce là une cachette ? Est-ce ainsi qu’on cache les choses ? »

Il faut dire, à la vérité, qu’il n’avait pas compté sur des objets ; il pensait n’emporter que de l’argent et voilà pourquoi il n’avait pas songé à préparer une cachette. « Mais maintenant qu’ai-je à me réjouir ? songea-t-il, est-ce ainsi qu’on cache les choses ? Non, la raison m’abandonne pour de bon. » À bout de forces il s’assit sur le divan ; il sentait le frisson de la fièvre le reprendre. Il tira machinalement à lui son vieux pardessus d’étudiant, chaud mais tout en loques, laissé là sur une chaise voisine et il s’en couvrit ; puis il s’abandonna aussitôt à un sommeil troublé de délire.

Il perdit conscience ; mais au bout de cinq minutes il s’éveilla en sursaut et se précipita fou d’angoisse sur ses vêtements. « Comment ai-je pu me rendormir quand rien n’est encore fait ? Parfaitement, parfaitement, je le disais bien, le nœud coulant est toujours à la place où je l’ai fixé. Oublier une chose pareille ! Une telle pièce à conviction ! » Il l’arracha, le déchiqueta et le fourra parmi son linge, sous son oreiller. « Des lambeaux de toile ne risquent pas d’éveiller les soupçons à ce qu’il me semble, c’est du moins ce qu’il me semble », répéta-t-il debout au milieu de la pièce ; puis avec une attention douloureuse, à force d’être tendue, il se mit à regarder autour de lui, pour s’assurer qu’il n’avait rien omis. Il commençait à se sentir torturé par la conviction que tout l’abandonnait, depuis la mémoire jusqu’à la plus simple faculté de raisonner.

« Est-ce donc le commencement, le commencement du supplice ? Voilà ! voilà ! en effet. »

Effectivement, les franges qu’il avait coupées au bas de son pantalon traînaient encore par terre, au milieu de la pièce, exposées au regard du premier venu. « Mais que m’arrive-t-il ? » s’écria-t-il d’un air éperdu.

Alors, une pensée étrange lui vint à l’esprit : il pensa que ses vêtements étaient peut-être tout couverts de sang et que seul l’affaiblissement de ses facultés l’empêchait de s’en rendre compte... Tout à coup, il se rappela que la bourse était tachée, elle aussi. « Bah ! il doit donc y avoir du sang sur ma poche également, puisque la bourse était encore humide quand je l’y ai mise. » Aussitôt, il retourna la poche et trouva, en effet, des taches sur la doublure. « La raison ne m’a donc pas abandonné tout à fait ; je n’ai donc pas perdu la mémoire, ni la faculté de réfléchir, puisque j’ai songé tout seul à ce détail », pensa-t-il tout triomphant, tandis qu’un profond soupir de soulagement sortait du fond de sa poitrine.

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