Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Cela ne vous regarde pas, cria-t-il enfin en affectant de parler très haut. Prenez plutôt la peine de faire la déclaration qu’on vous demande. Montrez-lui, Alexandre Grigorevitch. On porte plainte contre vous. Vous ne payez pas vos dettes ! En voilà un oiseau !... »

Mais Raskolnikov ne l’écoutait plus, il s’était avidement emparé de la feuille dans son impatience de trouver le mot de cette énigme. Il la lut une fois, la relut, mais ne put comprendre.

« Qu’est-ce ? demanda-t-il au chef de la Chancellerie.

– C’est un billet dont on vous réclame le paiement ; vous devez en verser le montant avec tous les frais, amende, etc., ou déclarer par écrit à quelle date vous paierez et en même temps vous engager à ne pas quitter la capitale et à ne pas vendre ou engager tout ce que vous possédez avant de vous être acquitté de votre dette. Quant à votre créancier, il est libre de vendre vos biens et de demander l’application de la loi.

– Mais... je ne dois rien à personne.

– Cela ne nous regarde pas ; il a été remis entre nos mains un effet protesté de cent quinze roubles, souscrit par vous il y a neuf mois à la dame Zarnitzine, veuve d’un assesseur collégial, et que la veuve Zarnitzine a remis en paiement au conseiller à la cour Tchebarov ; nous vous avons donc convoqué, afin de recevoir votre déclaration.

– Mais c’est ma logeuse !

– Et qu’importe que ce soit votre logeuse ? »

Le chef de la Chancellerie le considérait avec un sourire de pitié indulgente et solennelle en même temps, comme un novice qui commençait à apprendre à ses dépens ce que c’est que d’être débiteur. Il avait l’air de dire : « Hein ! qu’en penses-tu à présent ? »

Mais qu’importaient, qu’importaient maintenant à Raskolnikov le billet et les réclamations de sa logeuse ? Cela valait-il la peine qu’il s’en inquiétât ou même qu’il y prêtât la moindre attention ?

Il était là à lire, à écouter, à répondre, à poser même des questions, mais tout cela se faisait machinalement. Le bonheur de se sentir sain et sauf, d’avoir échappé au danger récent, voilà ce qui remplissait tout son être à cette minute. Tout souci d’avenir, toute préoccupation, toute analyse, étaient pour l’instant chassés. Ce fut un moment de joie absolue, animale. Mais au même instant, une tempête éclata dans le bureau. Le lieutenant encore tout bouleversé de l’affront qui venait de lui être infligé et désireux de prendre une revanche, se mit tout à coup à malmener la dame aux beaux atours, qui depuis qu’il était entré ne cessait de le regarder avec un sourire stupide.

« Et toi, drôlesse, cria-t-il à pleins poumons (la dame en deuil était déjà sortie), que s’est-il passé chez toi la nuit dernière ? Hein ? Te voilà encore à causer du scandale dans toute la rue ; toujours des rixes, des scènes d’ivresse. Tu veux donc être envoyée dans un pénitencier ? Voyons, je te l’ai bien dit, je t’ai prévenue dix fois qu’à la onzième fois je perdrais patience. Et tu recommences ! tu es incorrigible, catin ! »

Raskolnikov fut si stupéfait de voir traiter ainsi la dame aux beaux atours qu’il en laissa même tomber le papier qu’il tenait dans les mains. Toutefois, il ne tarda pas à comprendre de quoi il retournait et l’histoire lui parut fort amusante. Il écoutait avec plaisir et éprouvait une violente envie de rire aux éclats... Tous ses nerfs lui semblaient agités d’impatience.

« Ilia Petrovitch... », fit le secrétaire, mais il reconnut aussitôt que son intervention serait inopportune ; il savait par expérience qu’il n’y avait pas moyen d’arrêter le bouillant officier une fois qu’il était lancé.

Quant à la belle dame, l’orage déchaîné sur elle l’avait d’abord fait trembler, mais, chose étrange, à mesure que les invectives pleuvaient sur elle, son visage devenait de plus en plus aimable et plus charmant le sourire qu’elle adressait au lieutenant. Elle multipliait les révérences et attendait avec impatience qu’il lui laissât placer son mot.

« Il n’y a eu chez moi ni tapage ni rixe, monsieur le capitaine, s’écria-t-elle précipitamment dès qu’on lui eut permis de le faire (elle parlait le russe couramment, avec un fort accent allemand), aucun, aucun scandale (elle disait « schkandale »). Cet homme est arrivé ivre et je vais vous raconter tout, monsieur le capitaine, moi je ne suis pas coupable... Ma maison est une maison convenable, mes manières sont très convenables, monsieur le capitaine, et moi-même je ne voulais aucun schkandale.

« Et lui, il est venu tout à fait ivre, et il a demandé trois bouteilles (elle disait « pouteilles »), puis il a levé les jambes et commencé à jouer du piano avec son pied et cela, cela ne convient pas du tout à une maison convenable, et il a cassé tout le piano, et ce n’est pas une manière de se conduire ; je le lui ai fait observer, alors il a pris la bouteille et s’est mis à repousser tout le monde avec. Alors moi j’ai aussitôt appelé le concierge et Karl est venu, alors il a pris Karl et lui a poché un œil et à Henriette aussi, et moi, il m’a donné cinq gifles ; ce sont des manières si peu délicates, pour une maison convenable, monsieur le capitaine, alors moi je criais. Alors lui a ouvert la fenêtre qui donne sur le canal et il s’est mis à pousser des cris comme un petit cochon. Et comment peut-on pousser des cris comme un petit cochon à la fenêtre ? Fi ! Fi ! Fi ! Et Karl le tirait par-derrière par les pans de son habit pour l’éloigner de la fenêtre et il lui a, je ne le nie pas, monsieur le capitaine, arraché une des basques de son habit. Alors il a crié man muss 2 lui payer quinze roubles d’indemnité. Moi, monsieur le capitaine, je lui ai payé cinq roubles sein Rock 3 et je dois vous dire que ce n’est pas un client convenable, monsieur le capitaine, c’est lui qui a fait tout le scandale et il m’a dit qu’il peut raconter toute cette histoire sur moi dans les journaux.

– C’est donc un écrivain ?

– Oui, monsieur le capitaine, et quel client peu honorable, monsieur le capitaine, qui se permet dans une maison honorable...

– Allons, allons, assez ; je t’ai déjà dit, je te l’ai déjà dit...

– Ilia Petrovitch... » répéta le secrétaire d’un air significatif.

Le lieutenant lui jeta un rapide coup d’œil et le vit hocher légèrement la tête.

« Eh bien voici, en ce qui te concerne, mon dernier mot, respectable Louisa Ivanovna, continua le lieutenant. S’il se produit encore un seul scandale dans ton honorable maison, je te fais coffrer, comme tu dis en style noble. Tu as entendu ? Ainsi l’écrivain, le littérateur a accepté cinq roubles pour sa basque dans une « honorable maison ». Les voilà bien les écrivains ! il foudroya Raskolnikov d’un regard méprisant. – Il y a deux jours, à la taverne, autre histoire : Monsieur le littérateur a dîné et prétend ne pas payer. « Moi, dit-il, pour la peine, je vous réserverai un rôle dans ma satire. » Et l’autre jour, sur un bateau, un autre écrivaillon s’est permis d’insulter fort grossièrement la très respectable famille d’un conseiller d’État, sa femme et sa fille. Dernièrement on en a chassé un à coups de pied d’une pâtisserie : voilà comment ils sont tous ces littérateurs, ces écrivaillons, ces étudiants, tous ces bavards... Fi ! Toi, tu peux t’en aller, mais j’aurai l’œil sur toi,... prends garde. As-tu entendu ? »

Louisa Ivanovna se mit à saluer de tous côtés, de l’air le plus empressé, et se dirigea ainsi vers la sortie, à reculons, en continuant ses révérences.

Devant la porte, elle se heurta à un bel officier à la figure fraîche et ouverte encadrée de superbes favoris blonds, fort épais. C’était le commissaire, Nicodème Fomitch, en personne. Louisa Ivanovna, en l’apercevant, se hâta de s’incliner une dernière fois jusqu’à terre et se précipita hors du bureau à petits pas sautillants.

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