Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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« Encore la foudre, le tonnerre, les éclairs, la trombe, l’ouragan, fit Nicodème Fomitch en s’adressant amicalement à son adjoint ; on t’a encore échauffé la bile et tu t’es emporté. Je t’ai entendu de l’escalier.

– Comment ! proféra négligemment Ilia Petrovitch en transportant ses papiers à une autre table avec ce même balancement des épaules qui lui était familier, voilà, jugez-en vous-même : Monsieur l’écrivain, ou plutôt l’étudiant, c’est-à-dire ancien étudiant, qui ne paye pas ses dettes, signe des billets, refuse de quitter son logement. On porte continuellement plainte contre lui et c’est ce monsieur qui se formalise parce que j’allume une cigarette en sa présence ! quand lui-même fait des bassesses ; tenez, regardez, le voilà, dans son aspect le plus attrayant... oui !

– Pauvreté n’est pas vice, mon ami, mais quoi, on sait bien que tu es comme la poudre, prompt à t’enflammer. Quelque chose dans sa manière d’être vous aura froissé et vous n’aurez pas su vous contenir vous aussi, poursuivit Nicodème Fomitch en s’adressant aimablement à Raskolnikov. Mais vous avez eu tort : C’est un homme ex-cel-lent, je vous assure, mais vif comme la poudre, une vraie poudre : il s’échauffe, prend feu, brûle et tout est passé, au demeurant un cœur d’or. Au régiment on l’avait surnommé le lieutenant Poudre...

– Et quel régiment c’était ! » s’écria Ilia Petrovitch, très sensible aux délicates flatteries de son chef, mais continuant cependant à bouder. Raskolnikov éprouva soudain le désir de leur dire à tous quelque chose d’extraordinairement agréable.

« Mais voyez-vous, capitaine, commença-t-il du ton le plus dégagé en s’adressant à Nicodème Fomitch, mettez-vous à ma place... Je suis prêt à lui adresser des excuses, pour peu que j’aie des torts envers lui ; je suis un étudiant malade et pauvre, accablé par la misère (ce furent ses propres paroles : accablé !), j’ai quitté l’Université, car je ne puis subvenir à mes besoins, mais je dois recevoir de l’argent... ma mère et ma sœur habitent la province de... elles m’en enverront et je paierai. Ma logeuse est une brave femme ; mais elle est si fâchée de voir que j’ai perdu mes leçons et que je ne la paie plus depuis quatre mois qu’elle refuse même de m’envoyer mon dîner... Je ne comprends rien à ce billet, elle exige que je la paye maintenant, le puis-je ? Jugez-en vous-même !...

– Mais cela ne nous regarde pas... observa de nouveau le secrétaire.

– Permettez, permettez, je suis tout à fait de votre avis, mais permettez-moi de vous expliquer, reprit Raskolnikov en s’adressant toujours à Nicodème Fomitch et non au secrétaire ; il cherchait aussi à attirer l’attention d’Ilia Petrovitch, bien que ce dernier affectât dédaigneusement de ne pas l’écouter et d’être tout à ses paperasses. Laissez-moi vous expliquer qu’il y a trois ans que je loge chez elle, depuis mon arrivée de province et qu’au début... au début, après tout, pourquoi ne pas l’avouer, je lui avais promis au début d’épouser sa fille ; c’était une promesse verbale, tout simplement... Cette jeune fille... elle me plaisait d’ailleurs... bien que je ne fusse pas amoureux d’elle... en un mot j’étais jeune, je veux dire que ma logeuse m’a ouvert alors un large crédit et j’ai mené une vie... j’ai été fort léger.

– On ne vous demande pas ces détails intimes, monsieur, et nous n’avons d’ailleurs pas le temps de les entendre », interrompit grossièrement Ilia Petrovitch dont la voix décelait un triomphe secret ; mais Raskolnikov poursuivit avec feu, bien qu’il lui fût soudain devenu extrêmement pénible de parler.

« Mais permettez... permettez-moi de vous raconter un peu comment tout s’est passé, quoique... je le reconnais avec vous, ce soit inutile. Il y a un an la jeune fille est morte de la fièvre typhoïde ; je suis resté locataire de Mme Zarnitzine et quand ma logeuse est allée demeurer dans la maison où elle habite aujourd’hui, elle m’a dit amicalement... qu’elle avait toute confiance en moi... mais que néanmoins, elle serait bien aise si je lui signais un billet de cent quinze roubles, somme à laquelle elle évaluait le montant de mes dettes. Permettez... Elle m’a positivement assuré qu’une fois en possession de ce papier elle continuerait à me faire crédit autant que je voudrais et que jamais, jamais, ce sont ses propres paroles, elle ne mettrait ce billet en circulation... Et voilà que maintenant que j’ai perdu mes leçons, et que je n’ai pas de quoi manger, elle exige le paiement de ce billet. Que voulez-vous que je dise ?

– Tous ces détails pathétiques ne nous regardent pas, monsieur, expliqua Ilia Petrovitch d’un ton insolent, vous devez nous donner la déclaration et l’engagement qu’on vous a demandés ; quant à l’histoire de vos amours et toutes ces tragédies et ces lieux communs, nous n’en avons que faire.

– Oh ! tu es trop dur... » marmotta Nicodème Fomitch en s’installant devant la table et en se mettant à signer lui aussi des papiers. Il semblait un peu honteux.

« Écrivez donc, dit le secrétaire à Raskolnikov.

– Qu’écrire ? demanda celui-ci d’un ton particulièrement brutal.

– Je vais vous dicter. »

Raskolnikov crut s’apercevoir que le secrétaire se montrait plus dédaigneux avec lui depuis sa confession, mais chose étrange, il se sentait soudain plein d’indifférence pour l’opinion qu’on pouvait avoir de lui et ce changement s’était opéré brusquement en un clin d’œil. S’il avait voulu réfléchir, ne fût-ce qu’une minute, il se serait sans doute étonné d’avoir pu causer ainsi avec ces fonctionnaires et même les forcer à entendre ces confidences. D’où lui était venu soudain cet état d’esprit ? Maintenant, au contraire, si la chambre au lieu de se trouver pleine de policiers avait été remplie de ses amis les plus intimes, il n’eût sans doute pas trouvé une parole amicale ou sincère à leur dire dans le vide où sombrait son cœur. Une lugubre impression d’isolement infini et terrible l’envahissait. Ce n’était ni l’humiliation de s’être livré à ces épanchements devant Ilia Petrovitch, ni celle de le voir triompher insolemment qui avait produit cette révolution en lui. Oh ! que lui importait maintenant sa propre bassesse ? Que lui importait ces airs hautains, ces lieutenants, ces Allemandes, ces poursuites, ces commissariats ? etc. Il n’aurait pas bronché même en se voyant condamné à cet instant à être brûlé vif ; bien plus : à peine eût-il écouté sans doute le jugement. Quelque chose de tout nouveau s’accomplissait en lui qu’il n’aurait su définir et qu’il n’avait jamais éprouvé. Il comprenait, ou plutôt sentait de tout son être, qu’il ne pourrait s’abandonner à des confessions sentimentales, ni à la plus simple conversation, non seulement avec tous ces gens du commissariat, mais encore avec ses parents les plus proches ; sa mère, sa sœur, il ne pourrait jamais plus s’adresser à elles en aucun cas de sa vie. Jamais encore il n’avait éprouvé de sensation si étrange et si cruelle et ses souffrances redoublaient du fait qu’il avait conscience que c’était bien là une sensation plutôt qu’un sentiment raisonné, une sensation épouvantable, la plus torturante qu’il eût connue dans sa vie.

Le secrétaire se mit à lui dicter une formule de déclaration usitée en pareil cas : « Je ne puis payer et promets de m’acquitter à telle date ; je m’engage à ne pas quitter la ville, à ne pas vendre mes biens ni à en faire don », etc.

« Mais vous n’êtes pas en état d’écrire, la plume vous tombe des mains, fit remarquer le secrétaire en examinant Raskolnikov avec curiosité. Vous êtes malade ?

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