Fedor Dostoievski - Crime et châtiment (Tome 1 et 2)

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Crime et châtiment (Tome 1 et 2): краткое содержание, описание и аннотация

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Crime et châtiment de Fédor Dostoïevski dépeint l'assassinat d'une vieille prêteuse sur gage et de sa sœur par un étudiant de Saint-Pétersbourg, et ses conséquences émotionnelles, mentales et physiques sur le meurtrier. Un roman intense et dérangeant autant par sa thématique que par son abord presque uniquement psychologique.
Fédor Dostoïevski est considéré comme l'un des plus grands romanciers russes, il a influencé de nombreux écrivains et philosophes.

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Arrivé sur le quai de la Petite-Néva, dans Vassilievski Ostrov, il s’arrêta soudain brusquement près du pont. « C’est là qu’il habite, ici, dans cette maison, pensa-t-il. Mais qu’est-ce que cela veut dire ? Mes jambes m’ont machinalement porté jusqu’au logis de Rasoumikhine, la même histoire que l’autre jour. C’est tout de même très curieux ; suis-je venu exprès ou bien ai-je été amené ici par le hasard ? N’importe, j’ai bien dit l’autre jour que j’irais chez Rasoumikhine le lendemain. Eh bien ! voilà, je suis venu ! Est-ce que je ne pourrais plus lui rendre visite par hasard ? »

Il monta au cinquième étage où habitait son ami.

Ce dernier était chez lui en train d’écrire dans sa chambre ; il vint lui ouvrir lui-même. Ils ne s’étaient pas vus depuis quatre mois. Il portait une robe de chambre toute usée, presque en lambeaux ; il avait les pieds nus dans des pantoufles, les cheveux ébouriffés ; il n’était ni rasé, ni lavé. Il parut étonné en voyant Raskolnikov.

« Que t’arrive-t-il ? » s’écria-t-il en l’examinant des pieds à la tête, puis il se tut et laissa échapper un sifflement. « Les affaires vont donc si mal ? Le fait est, frère, que tu arrives à nous dépasser tous en fait d’élégance, ajouta-t-il en examinant les haillons de son camarade. Assieds-toi donc, tu dois être fatigué. » Et quand Raskolnikov se laissa tomber sur le divan turc tendu de toile usée (un divan pire, entre parenthèses, que le sien), Rasoumikhine remarqua soudain que son hôte paraissait souffrant.

« Mais tu es sérieusement malade, le sais-tu au moins ? » Il voulut tâter le pouls. Raskolnikov lui arracha sa main.

« Non, fit-il, inutile, je suis venu... voilà, je n’ai plus de leçons... je voulais... non, je n’ai nul besoin de leçons...

– Veux-tu que je te dise une chose ? Tu as le délire, fit observer Rasoumikhine qui le considérait attentivement.

– Non, je ne l’ai pas... », répondit Raskolnikov en se levant.

Il n’avait pas prévu, en montant chez Rasoumikhine, qu’il allait se trouver face à face avec son ami. Or, il comprit à cet instant qu’un tête-à-tête avec quiconque était la chose au monde qui lui répugnait le plus. Le seuil de Rasoumikhine à peine franchi, il avait failli étouffer de colère contre lui-même.

« Adieu, fit-il en se dirigeant vers la porte.

– Mais attends, attends donc, espèce de fou.

– Inutile, répéta l’autre en retirant brusquement la main que son ami avait saisie.

– Mais alors, pourquoi diable es-tu venu ? Tu as perdu la boussole, enfin... C’est presque une offense que tu me fais. Je ne te laisserai pas partir comme ça.

– Eh bien, écoute. Je suis venu chez toi, car je ne connais que toi qui puisses m’aider à commencer... parce que tu es meilleur qu’eux tous, c’est-à-dire plus intelligent et tu peux juger... Maintenant, je vois que je n’ai besoin de rien, entends-tu, de rien du tout... Je me passe des services et de la sympathie des autres... Je suis seul et me suffis à moi-même... Puis, en voilà assez. Laissez-moi tranquille.

– Mais attends une minute, espèce de pantin ! Il est fou, ma parole ! Tu peux en faire à ta guise, tu sais. Moi non plus, je n’ai pas de leçons et je m’en moque. J’ai au marché un libraire Kherouvimov qui vaut bien une leçon en son genre. Je ne l’échangerai pas contre cinq leçons dans des familles de marchands. Il publie des petits livres sur les sciences naturelles ; cela s’enlève comme du pain. Les titres à eux seuls sont des trouvailles ! Voilà, tu m’as toujours traité d’imbécile ; eh bien vrai, je te donne ma parole qu’il y a des gens plus bêtes que moi. Mon éditeur, qui ne sait ni a ni b, veut suivre le mouvement, et moi, naturellement, je l’encourage. Tiens, tu as ici deux feuilles et demie de texte allemand, du pur charlatanisme selon moi ; en un mot, l’auteur se préoccupe de savoir si la femme est un être humain. Naturellement, il tient pour l’affirmative et il s’attache à le démontrer solennellement. Kherouvimov juge cette brochure d’actualité en ce moment où le féminisme est à la mode ; je la lui traduis donc. Il tirera bien six feuilles de ces deux feuilles et demie de texte allemand. Nous les ferons précéder d’un titre ronflant qui remplira bien une demi-page et nous vendrons cela cinquante kopecks le volume. Cela marchera ! On me paye ma traduction à raison de six roubles la feuille, ce qui fait quinze roubles pour le tout ; j’en ai touché six d’avance. Quand nous aurons fini, nous traduirons un livre sur les baleines ; puis nous avons choisi quelques menus cancans dans les Confessions, et nous les traduirons aussi. Quelqu’un a dit à Kherouvimov que Rousseau est une sorte de Radichtchev 1. Naturellement, je ne proteste pas, le diable les emporte. Eh bien, veux-tu traduire la seconde feuille de la brochure : La femme est-elle un être humain ? Si tu veux, prends immédiatement le texte, des plumes, du papier, tout cela est aux frais de l’éditeur, et voilà trois roubles ; puisque j’en ai reçu six d’avance pour toute la traduction, cela fait donc trois qui te reviennent pour ta part. Quand tu auras traduit ta feuille, tu en recevras encore trois. Surtout, ne va pas te figurer que tu me dois de la reconnaissance ; au contraire, dès que tu es entré, j’ai pensé à t’utiliser. Tout d’abord, je ne suis pas fort en orthographe et ensuite mes connaissances en allemand sont vraiment pitoyables, si bien que je suis souvent obligé d’inventer ; je m’en console en pensant que l’ouvrage ne peut qu’y gagner. Mais après tout, peut-être ai-je tort ?... Alors, c’est dit, tu acceptes ? »

Raskolnikov prit en silence les feuilles du texte allemand et les trois roubles, et sortit sans dire un mot, Rasoumikhine le suivit d’un regard étonné. Mais, arrivé au premier coin de rue, Raskolnikov revint brusquement sur ses pas et remonta chez son ami ; il déposa sur la table les feuilles et les trois roubles, puis ressortit, toujours en silence.

« Mais tu deviens fou, vociféra Rasoumikhine, pris enfin de fureur. Quelle est cette comédie que tu joues là ? Tu m’as fait perdre la tête, parole d’honneur. Pourquoi es-tu venu dans ce cas, mille diables ?

– Je n’ai pas besoin de traductions, marmotta Raskolnikov, en continuant à descendre.

– Mais alors de quoi diable as-tu besoin ? » lui cria Rasoumikhine, du haut de son palier.

L’autre descendait toujours en silence.

« Hé, dis donc, où habites-tu ? »

Pas de réponse.

« Eh bien, alors, le d-d-diable t’emporte ! »

Mais Raskolnikov était déjà dans la rue ; il traversait le pont Nicolas quand une aventure désagréable le fit encore revenir momentanément à lui. Un cocher, dont les chevaux avaient failli le renverser, lui donna un grand coup de fouet dans le dos après lui avoir crié de se garer au moins trois ou quatre fois. Ce coup de fouet le mit dans une telle fureur qu’il bondit jusqu’au parapet (Dieu sait pourquoi il avait marché au milieu de la chaussée jusqu’ici) en grinçant des dents. Tout le monde naturellement s’était mis à rire autour de lui.

« C’est bien fait !

– Encore un voyou, pour sûr.

– On connaît cela, il fait l’ivrogne, il se fourre exprès sous les roues, et ensuite c’est moi qui suis responsable.

– Il y en a qui vivent de cela, naturellement. »

Il était encore là, appuyé au garde-fou, en se frottant le dos, à suivre des yeux, le cœur plein de fureur, la voiture qui s’éloignait, quand il sentit que quelqu’un lui glissait une pièce d’argent dans les mains. Il tourna la tête et vit une vieille marchande en bonnet, chaussée de bottines en peau de chèvre, accompagnée d’une jeune fille en chapeau, qui tenait une ombrelle verte, sa fille sans doute.

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